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Panique canine (Vivi)

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Anonymous
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11.01.20 18:12
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RP libre

Panique canine


Qui dit week-end dit journée de travail, et en ce samedi, je ne risque pas de m’ennuyer. J’ai profité de l’absence de ma petite sœur, partie pour profiter d’un week-end entre copines, pour accepter de garder deux petites pensionnaires. Nala, adorable chihuahua et Poupie, Shih tzu des plus dynamiques. Le voilà, mon week-end entre filles, à moi aussi. Leurs propriétaires ont préféré que je les accueille dans ma chambre universitaire, mais je ne compte pas passer ces deux jours enfermée, ça, non. Déjà, parce que je pense que les chiennes en seraient bien malheureuses. Notre chambre n’est pas des plus grandes, et ce n’est pas l’idéal pour jouer. Qui plus est, j’ai aussi envie de m’aérer après ma période de partiels. C’est mérité, non ?

Il fait assez beau, alors je profite de cette opportunité pour improviser une sortie au parc. Après avoir préparé leurs affaires, je me prépare moi aussi en deux-deux, et j’attache leurs laisses avant de quitter la résidence avec elles. J’y arrive après quelques minutes, et je me félicite presque que ce soit sans encombres. J’ai eu une première expérience de ce métier en France, mais rien de bien concluant. C’est surtout ici que je mets mon temps au profit de ces petites boules de poils, et je suis contente que ça se passe aussi bien.

Oui, enfin. J’ai peut-être parlé trop vite. Tandis que je me balade en regardant autour de moi, je fronce les sourcils en sentant Poupie tirer plus que de raison sur sa laisse. Et avant que je ne comprenne ce qui se passe,  son harnais se libère et la voilà qui part à grandes foulées. « – Poupie !! » Les yeux exorbités, je reste une demie seconde sans savoir quoi faire, et je viens finalement porter la deuxième chienne, « –  On va faire du sport, Nala ! » Je me mets à courir après la petite Shih tzu, appelant son nom sans grand succès, alors je lance à tous ceux qui nous regardent : « – Attrapez ce chien ! »

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02.04.20 17:51
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panique canine ;
ft. april

— C’est bien innocemment que tu as cru que t’aérer les neurones t’aiderait à mieux comprendre ce devoir. Mais rien n’y fait, entre les distractions, le soleil et le bruit ambiant, il t’est quasiment impossible de rester concentrée plus de quelques secondes sur la première ligne de la première question. S’il y a bien une matière compliquée à rattraper quand on débarque dans le pays, c’est l’histoire-géographie. Les mathématiques, c’est compliqué mais c’est pareil partout. L’histoire… c’est un point de vue totalement différent, tu es complètement perdue – c’est comme si tu devais tout reprendre depuis le début alors tu as un retard considérable sur tous les autres élèves de ta classe.
Tu soupires et te laisses tomber contre le dossier du banc. Les feuilles et le cahier reposés à côté de toi, tu regardes le ciel un instant. Il y a des exclamations un peu lointaines qui arrivent jusqu’à tes oreilles, mais tu ne relèves pas tout de suite. Soudain, c’est un cri plus clair que les autres t’arrache à ta rêverie. D’abord un peu interloquée, tu constates bien vite qu’un micro-chien est en train de courir vers toi à toute vitesse – enfin, à vitesse relative pour la taille de ses pattes. Il ne te faut pas trop longtemps pour additionner deux et deux quand tu aperçois la jeune fille courir derrière lui. Alors, dans un élan d’héroïsme, tu t’élances toi aussi devant l’animal pour lui couper la route, faisant au passage voler toutes tes notes et ton cahier.
Sous les regards étonnés et presque amusés des passants, tu attrapes la chienne à bout de bras et affiche un air victorieux quand la brune arrive près de toi. Comme prévu, les distractions ne manquent pas ici. Alors qu’elle agite ses petites pattes comme pour se débattre, tu attends sagement les ordres ou les gestes de la propriétaire pour savoir quoi faire. Toi, tu préfères plutôt les gros chiens, au moins tu n’as pas peur de leur marcher dessus, alors tu ne sais pas vraiment comment te comporter avec celui-ci. Tu souris de toutes tes dents, malgré tes mèches rebelles libérées par cette agitation et tes lunettes qui ont légèrement glissé sur le bout de ton nez. « Je le tiens ! »

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03.04.20 23:31
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Ft. Vivi

Panique canine


C’est la panique. Je me mets à courir, et je garde le chien en vue, autant que je peux. Je ne suis pas si loin, et pourtant j’ai peur qu’il lui arrive quelque chose : qu’elle se fasse attaquer par un autre chien, que quelqu’un s’en prenne à elle, ou que sais-je encore. Je ne pensais pas qu’elle était capable de courir si vite. J’ai peut-être perdu du cardio – c’est aussi probable. Je n’ai pas franchement eu le temps de reprendre le sport dernièrement, mais cet épisode est bien la preuve que je devrais m’y remettre. Mon rythme cardiaque se calme un peu quand je vois une jeune fille récupérer Poupie, et je pousse un petit soupir de soulagement quand j’arrive à sa hauteur. « – Hey ! Merci beaucoup de l’avoir récupérée. » J’arrive à peine à articuler, essoufflée, et je reprends petit à petit mes esprits en regardant le chien dans ses bras. La jeune inconnue a l'air de s'être précipitée pour la rattraper au vol comme on dit, et je la remercie pour ça. Quant à Poupie, elle n'a pas l'air très contente d'avoir été stoppée dans sa folle course, mais ce n'est qu'un détail. Heureusement, elle n’a pas été assez rapide pour rejoindre la route, sinon, je ne sais pas comment j’aurais annoncé ça à leurs propriétaires, et je m’en serais voulue pendant des semaines entières.

Je pouffe un petit rire quand des badauds applaudissent la jeune fille pour la blague, et quelque chose attire ma vision du côté droit. Des feuilles qui s'envolent sur un banc, tout près. Je fais le rapport avec ces notes abandonnées et la brune, et c'est à mon tour de voler à son secours. « – Oh non ! » Je réussis à attraper quelques papiers tout en tenant l'autre chien contre moi (qui n'a pas intérêt à essayer de prendre la poudre d'escampette). Heureusement, des personnes qui ont assisté à toute la scène viennent aussi à la rescousse, et je souris quand ils me tendent les feuilles récupérées de leur côté. « – Plus de peur que de mal pour nous deux ! » Amusée, je tends les feuilles vers Vivi comme je peux, histoire de faire notre petit échange. « – Je crois que j'ai vu un marchand de glaces au milieu du parc, est-ce que je peux vous en offrir une pour vous remercier ? »

AVENGEDINCHAINS

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05.04.20 2:49
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panique canine ;
ft. april

— Quand la jeune fille arrive à ta hauteur, tu portes déjà la chienne à bout de bras tandis qu’elle se débat un peu. Comme si elle utilisait ses dernières forces pour te remercier, l’attitude de la brune te tire un sourire et tu lui réponds avec l’enthousiasme qui ne te quitte que rarement. « Pas de problème ! » Un peu inquiète, tu regardes à droite et à gauche sans vraiment savoir quoi faire pour l’aider ; sans eau à lui proposer, tu te retrouves un peu bête. « Euh, ça va aller ? » Un sourcil levé, tu observes la brune reprendre son souffle comme si elle venait de courir un marathon. Tu n’es toi-même pas la plus grande sportive, mais tu ne pensais pas qu’un si petit chien aurait pu la balader autant.
Un peu surprise par les applaudissements autour de toi, tu finis par les apprécier et fais une petite révérence maladroite aux passants du parc avec un petit sourire sur les lèvres. D’ordinaire pas timide, ça reste assez impressionnant même pour toi. Et puis soudain, la jeune femme se précipite pour aller sauver tes cours et ton cahier en pleine tentative d’évasion. Tu as un mouvement de recul comme un réflexe, mais tu la regardes faire sagement, tenant fermement la chienne dans tes bras. Elle a l’air super débordée, entre tes affaires et l’autre chien qu’elle promène, alors tu te trouves un peu gênée. « Ah, merci mais fallait pas t’inquiéter pour ça ! » Une fois toutes les feuilles sauvages toutes maîtrisées, tu conclues avec une blague qui n’en est pas vraiment une. « De toute façon, j’ai beau lire mes notes en long en large et en travers, je comprends rien et je retiens rien non plus. » Tu fais la moue en lançant un regard désapprobateur aux feuilles volantes, pas franchement ravie de les revoir même si l’attention de la brune te paraît très délicate.
Après avoir échangé consciencieusement l’animal contre tes cours, tu la regardes un instant sans trop savoir ce que sera la suite des événements. Et comme si elle lisait dans tes pensées, ton regard s’illumine et ton visage tout entier sourit à la mention d’une glace gratuite. Il fait encore froid, mais c’est une proposition qui ne se refuse pas ! « Oh sérieux ? Trop sympa, j’en veux une ! » Satisfaite que ton héroïsme du jour soit récompensé, tu sautilles vers le banc pour récupérer ton sac et fourres tes affaires dedans sans vraiment regarder si les feuilles sont pliées ou non avant de lui emboîter le pas.

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06.04.20 23:14
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Ft. Vivi

Panique canine


« – Ouais… J’en ai connu d’autres. » Je rigole un peu entre deux essoufflements, et je me sens rougir, gênée de constater en public que ma condition physique est loin d’être louable. Plus de peur que de mal. C’est sans doute ce qui me pousse à faire une bonne action, moi aussi, et je mets à la poursuite des feuilles envolées, même si l’exercice s’avère plus compliqué que prévu, avec un autre chien toujours fermement serré contre moi. Heureusement, quelques passants bien attentionnés viennent aussi à mon secours, et c’est avec le sentiment du devoir accompli que je retourne auprès de Vivi avec un petit sourire. « – Je m’en serais voulu si c’était quelque chose d’important ! » J’avoue en même temps que je récupère la dite Poupie. Je pose sa copine au sol, puisqu’elle est toujours attachée et ne risque pas d’aller quelque part. Au moins, cette fois, j’ai les mains libres pour attacher à nouveau la laisse au harnais de Poupie. Je remarque qu’elle tremble un peu, alors je ne manque pas de la câliner, histoire de la calmer.

Je relève les yeux vers Vivi quand elle m’avoue qu’elle ne comprend rien à ses notes, et je grimace un peu. Les traits de son visage sont encore un peu juvéniles, et il ne me semble pas l’avoie vue sur le campus, alors j’imagine qu’elle doit être plus jeune que moi – ou alors, elle ne fait pas son âge. « – Si c’est des maths, je ne peux pas grand-chose pour toi… » J’avoue à mon tour, avec une petite grimace. Cependant, j’ai peut-être une solution pour la remercier et lui permettre de faire une pause dans ses révisions compliquées. Quand je lui propose de lui payer une glace, je lâche un petit sourire devant sa réaction, et je l’attends sagement avant de lui emboîter le pas jusqu’au camion. « – Au fait, moi c’est April ! » Je lui souris amicalement, et je constate avec plaisir que les clients juste avant nous sont justement en train de partir avec leurs glaces à la main. Pas d’attente, c’est cool !  « – À quoi est-ce que tu la veux ?   » Je lui demande en m’avançant jusqu’au glacier, que je salue d’un sourire, avant d’attrape mon portefeuille. Je laisse aussi mes yeux se balader sur les différents parfums, et je me dis que je m’en prendrais bien une moi aussi, histoire de me remettre de mes émotions.

AVENGEDINCHAINS
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08.04.20 3:44
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panique canine ;
ft. april

— En essayant de ne pas en rajouter, tu observes la brune se remettre de son effort avec un petit sourire désolé. Heureusement que tu as eu ce réflexe héroïque, parce que qui sait dans quel état elle aurait été si elle avait du faire trois fois le tour du parc pour rattraper sa chienne. Alors, tu récupères tes feuilles un peu à contre cœur sans oublier de la remercier pour son geste également – elle n’était pas obligée de se précipiter à ta rescousse après tout.
Pendant qu’elle s’occupe de remettre son harnais à l’échappée, tu récupères ton sac et fourres toutes tes affaires dedans sans franchement faire attention à ce qu’il se passe dedans. Tu lui rends sa grimace avec conviction quand tu lui parles de tes notes dont tu ne comprends pas le sens, mais sa réponse te déride bien assez vite et tu lâches un petit ricanement derrière ta main. « Pour une fois, c’est pas ça qui me pose problème ! » Tu soupires, si seulement les mathématiques pouvaient te laisser tranquille aussi, ça te ferait des soucis en moins. « C’est de l’histoire-géo, j’ai pas grandi ici alors je suis vite perdue. » Avec une petite moue, tu avoues à demi-mots l’un des grands problèmes de ta vie comme si c’était normal. A son accent quand elle parle, tu devines qu’elle non plus, ne vient pas d’ici. Tant mieux, ça t’évitera d’avoir à parler ton norvégien bancal.
Super excitée et revigorée après sa proposition de glace, tu la suis en sautillant presque jusqu’au camion de glace. Depuis combien de temps tu ne t’es pas accordée un petit quelque chose comme ça ? Des siècles. Tirée de tes réflexions profondes par le son de sa voix, tu réalises un peu bêtement quand elle le fait que tu ne t’es pas présentée. « Enchantée ! Moi c’est Guinevere. » Tu souris de toutes tes dents en lui laissant une seconde pour digérer ça. « Mais juste Vivi c’est bien aussi, tout le monde m’appelle comme ça de toute façon. » Ton regard s’accroche sur les cornets des clients qui partent juste avec leur trésor à la main et tu pourrais presque en saliver d’avance. Vite ramenée à la réalité par la voix d’April, les choses sérieuses commencent. Approchée de la vitre, tu jauges rapidement les couleurs et les goûts disponibles sans réussir à te décider tout de suite. Tes yeux se baladent sans trouver la perle rare, tu guettes la réaction de la jeune femme et des chiens qui s’impatiente avec une certaine retenue. Et puis, tu finis par te résigner en te redressant. « Au hasard ! » Tu te retournes pour éviter de voir à l’avance quel parfum sera choisi pour toi et mets une main sur tes yeux pour t’éviter d’être trop tentée par la curiosité. « Est-ce que t’en prends une aussi ? » Ce serait un peu bizarre de se faire offrir une glace par quelqu’un qui n’en prend pas, mais tu ne dis pas non pour autant. Tu attends sa réponse en lui jetant un petit coup d’œil entre tes doigts.

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10.04.20 20:54
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Ft. Vivi

Panique canine


Je ne sais pas si on va se recroiser à l’avenir dans Fredelig, mais au moins, on peut dire qu’on se souviendra toutes les deux de notre première rencontre. La sportive du dimanche qui courrait désespérément derrière un tout petit chien, et l’étudiante studieuse qui a joué les héroïnes pour retrouver le dit chien. C’est moi, ou ça ressemble un peu à une scène de film ? Peu importe, maintenant que je me suis remise de mes émotions, je me dis que la moindre des choses, c’est de la remercier ou du moins, de lui adresser quelques mots, si bien sûr, je ne la dérange pas. Je m’assure qu’aucune des chiennes ne profite de mon manque d’attention pour tenter de s’enfuir encore, et je hoche la tête avec compassion quand elle me fait part de ses difficultés. « – Je ne suis pas d'ici, je viens de France, alors je ne peux pas trop t'aider sur ce coup-là.. » Je lui fais un petit sourire, comme pour l'assurer de ma sincérité, et je me mets en route avec elle. « – Si je comprends bien, tu es lycéenne, c'est ça ? » J'ai une chance sur deux de me tromper. Si elle s'approche de mon âge et qu'elle va aussi à l'université, ça voudra dire qu'elle fait plus jeune que son âge, et c'est flatteur, alors ça ne sera qu'une demie bourde, non ?

Quand arrivent les présentations, je hausse les sourcils, d’abord surprise, avant de lui offrir un large sourire. « – Tu es la première Guinevere que je croise ! Enfin, on doit te le dire souvent, mais c'est joli en tout cas. » Je hoche la tête quand elle me confie que tout le monde l'appelle Vivi. En effet, c'est plus simple, et ça a le mérite de lui aller bien. Une fois devant le marchand de glaces, c'est à notre tour assez rapidement, et je commence déjà à sortir de quoi payer tout en demandant à Vivi ce qui lui fait envie. Un sourcil arqué, j'attends patiemment sa réponse, et je pousse un petit rire amusé devant sa réaction. « – Je vois que tu aimes prendre des risques ! » J'échange un regard complice avec le glacier, qui a assisté à toute la scène, et je hoche la tête à la question de Vivi. « – Je vais me prendre une vanille fraise ! » Un choix classique, mais sûr. Je regarde le glacier préparer la mienne, et je me réfère à son savoir-faire et à son intuition pour trouver la glace qui saura plaire à Vivi. Je pense qu'il va opter pour une valeur sûre, histoire qu'elle ne soit pas déçue. Une fois que les deux glaces prêtes, je lui tends les couronnes nécessaires, et je me tourne ensuite vers la brune avec un nouveau sourire. « – Alors, t'es prête à découvrir ta glace ? »

AVENGEDINCHAINS[
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12.04.20 23:48
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panique canine ;
ft. april

— Haussant les épaules, tu lui fais comprendre que ce n’est pas bien grave si elle ne peut pas t’aider. De toute façon, ce n’est probablement au détour d’une discussion dans un parc que tes notes au lycée vont s’améliorer du tout au tout. Tu lui souris sincèrement, elle te rappelle d’où tu viens. « C’est pas grave, venir de France c’est assez cool comme ça ! » Son accent ne t’est pas étranger, puisqu’assez courant en Louisiane. « Moi je viens de la Nouvelle-Orléans. » Tu te désignes du bout de l’index en souriant de plus belle et hoche la tête vivement quand elle te demande si tu es lycéenne. « C’est pas franchement une fierté, mais oui ! » Encore une fois, tu pouffes légèrement derrière ta main et en profite pour remonter tes lunettes qui ont tendance à glisser sur le bout de ton nez. « Et toi tu fais quoi ici ? Tu travailles ? Tu vas à l’université ? Les deux ? Ou alors t’es en vacances ? » D’un pas léger en direction du camion de glace, tu enchaînes tes questions sans trop y réfléchir, après tout c’est elle qui a commencé.
Quand vient l’heure des présentations, la surprise sur son visage pourrait presque te faire jubiler. Faussement modeste, tu débites alors le seul détail historique dont tu te souviens à propos de ton prénom. « On me le dit souvent c’est vrai ! Des fois, les gens croient même que je m’appelle Viviane ou Victoria, mais ça vient d’un truc du genre les chevaliers de la table ronde. Je crois même qu’il y a une traduction en français. » Tu fronces le nez légèrement – tu ne vas pas te risquer à essayer de prononcer la version francophone.
Enfin devant les glaces, tu décides pour ne pas changer de laisser le goût de la tienne entre les mains du hasard. Et ça a l’air d’amuser April, alors tu lui rends son sourire avant de te cacher les yeux derrière tes doigts. « Et oui, je suis une aventurière dans l’âme. » Un rictus au coin des lèvres, tu t’enorgueillis de ce fait que tu pourrais répéter à longueur de journée si seulement il y avait encore quelqu’un pour t’écouter. Pendant que la brune donne son parfum au glacier tout en répondant à ta question, tu sens que tu ne tiens déjà plus en place. « Une valeur sûre ! » Finalement, tu entends April payer et ta glace t’arrive bien assez vite dans la main libre. « Super prête ! » Excitée comme une puce, tu regardes ton cornet avec des étoiles dans les yeux en découvrant ses couleurs. « C’est rose… non, orange plutôt ? Oh la la, ça a l’air trop cool. » De l’art de se réjouir de tout et n’importe quoi, c’en est un que tu maîtrises à la perfection. A la fois prudente et impatiente, tu te lances pour goûter et déterminer pour de bon de quoi il s’agit même si tu ne sauras pas le prononcer correctement. « C’est pêche et stratacciatatella ! » Un grand sourire aux lèvres, tu n’aurais pas pu être mieux contentée – enfin probablement que si, mais sur le coup, tu n’y penses pas vraiment. Soudain, il te semble que tu n’as pas encore pris le temps de la remercier pour ça, elle vient quand même de te payer une glace de sa poche alors que rien ne l’y obligeait. « Merci ! Est-ce que toi aussi c’est bon ? » Tu laisses tes yeux glisser jusqu’à sa glace à elle, et tu vois aussi du coin de l’œil les chiens vous regarder d’un air mauvais.

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15.04.20 16:17
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Ft. Vivi

Panique canine


Je souris avec un air émerveillé quand elle me parle de la Nouvelle-Orléans. C’est bien une des raisons qui m’ont poussée à venir ici : outre le fait de partir loin pour (espérons-le) accomplir quelque chose, on a aussi la possibilité de rencontrer des gens qui viennent d’horizons différents. « – Ça doit être tellement beau ! Ça vaut le coup rien pour la musique et le carnaval. » Et toute la culture aussi, mais je ne m’y connais pas beaucoup, alors je préfère tenir ma langue sur ce point, histoire de ne pas dire de bêtises qui pourraient la froisser. Je lâche un petit rire quand elle enchaîne les questions, et je fais attention à ne pas emmêler les laisses des deux chiens avant de lui répondre. « – Courage ! J’ai une petite sœur qui a fini le lycée il n’y a pas longtemps. Et oui, j’étudie à la fac ! Je suis en psycho. »

Je souris quand elle me parle de l’origine de son prénom avec un enthousiasme non feint. Je ne la connais que depuis quelques secondes, mais j’ai l’impression que c’est une jeune fille dynamique et qui ne semble pas aimer se prendre la tête. Finalement, la folle course de Poupie m’a sans doute permis de faire une chouette rencontre. Je me mets à réfléchir lorsqu’elle parle d’Arthur et des chevaliers de la Table ronde, les sourcils un peu froncés. « – Oh ! Je crois que je vois. C’est Geneviève ? Non attends, Guenièvre ! » Je hoche la tête, quasi sûre de l’avoir lu ou entendu à plusieurs reprises dans des films.

Quand arrive le moment des glaces, je me décide assez rapidement, et je ne peux m’empêcher de rire un peu devant l’attitude de Vivi. Même le glacier a l’air amusé par la situation, et je lui adresse un sourire reconnaissant quand je vois qu’il joue le jeu et qu’il ne lui donne pas une glace qu’elle pourrait ne pas aimer. Après avoir payé nos glaces, je prends une bouchée de la mienne avant de rire en entendant l'adolescente s'exclamer. « – Ils devraient clairement la renommer comme ça ! » Quand elle me demande si ma glace est aussi bonne, je hoche la tête en levant mon pouce en l'air, et je vais poser mes fesses sur un banc tout près, histoire de ne pas faire tomber ma glace en essayant de la manger. Je remarque aussi le mauvais regard que nous lance nos amies à quatre pattes, et je pousse un petit soupir amusé. « – C'est vrai que ce serait cool si les chiens pouvaient parler, mais je suis contente qu'elles ne peuvent pas me balancer à leur maîtresse, là. »

AVENGEDINCHAINS
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18.04.20 4:42
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panique canine ;
ft. april

— L’enthousiasme que tu perçois quand tu parles de ta ville te réjouis, et quelque part, te réchauffe le cœur aussi. Pour une demi-seconde, la solitude et l’amertume ont laissé place à l’excitation ingénue que tu as si souvent en toi – c’est apaisant. « Oui c’est trop bien ! J’aurais bien aimé continuer à vivre là-bas, mais bon, des fois… enfin tu vois quoi, on a pas le choix. » On aurait pu voir les étoiles dans tes yeux s’éteindre brutalement si on avait regardé avec attention pendant que tu hochais la tête ; tu sens le changement d’humeur se profiler si vite quand tu réalises que malgré le bonheur de t’être un jour sentie chez toi quelque part, tu ne pourras pas y retourner avant un moment. Parce que tu es coincée ici. Tu fronces le nez doucement et détourne un peu le regard, une pudeur polie qui te pousse à ne pas raconter les moindres détails de ta vie à une inconnue – même si ce n’est pas l’envie de râler qui te manque.
Quand tu enchaînes les questions sur sa vie à elle, elle se contente de rire avant d’y répondre. Tu es visiblement bien tombée, tu vas avoir une glace et une distraction. Un petit sourire reconnaissant s’affiche sur ton visage quand elle t’encourage naturellement, et elle confirme tes suppositions. « Ah… ça doit être difficile. Mes profs arrêtent pas de dire qu’il faut qu’on y réfléchisse, mais moi j’en ai aucune idée. Si ça se trouve je vais même pas y aller, j’aime pas trop l’école. » De l’admiration furtive à la résignation soudaine quand tu réalises le fossé qui vous sépare, tu hausses les épaules. Toi, ton avenir est aussi flou que ta vision quand tu ne portes ni tes lentilles ni tes lunettes. « Du coup, tu vas être un genre de thérapeute ou un truc comme ça ? » Haussant un sourcil interrogatif, tu essayes de t’imaginer sans grand succès ce qu’une étudiante en psychologie pourrait faire comme métier.
Et puis, elle semble réfléchir sérieusement à l’équivalent français de ton prénom ; en même temps, si quelqu’un doit savoir, c’est bien elle. Quand elle trouve enfin, tu fronces les sourcils et marmonnes un instant. « Ouah, ça sonne bizarre. Je m’attendais pas à ça, mais je me coucherai moins bête j’imagine. » L’air suspicieux, tu ne peux pas t’empêcher de trouver le mot étrange maintenant que tu l’as entendu. Une autre version de son prénom, c’est toujours un peu dérangeant, non ? Le pire, c’est que ça a l’air encore plus vieux et démodé quand c’est dit en français. Quelque part, ça t’amuse un peu et tu songes rapidement à toutes les utilisations que tu pourrais en faire.
La glace enfin dans les mains, tu pouffes quand elle relève gentiment le nom que tu as écorché. Apparemment, tu n’es pas la seule à avoir pioché le gros lot puisqu’elle te confirme avec un sourire que la sienne aussi est délicieuse. Alors, tu la suis et t’installes à ton tour sur le banc pour déguster ton trophée devant les chiennes qui ont définitivement l’air jalouses. Gloussant derrière ta main à sa remarque, tu surenchéris avec la sensation discrète que tu commences à te faire envahissante. « J’aimerais trop que ma chienne parle ! Elle a toujours l’air drôle alors je suis sûre qu’elle ferait les meilleures blagues en plus des meilleures bêtises. » Un sourire rêveur sur les lèvres, tu es sûre que vous feriez une équipe de choc – encore plus que maintenant – si elle pouvait parler. Et puis soudain, la fin de la phase d’April te frappe et tu tournes la tête brusquement vers elle – les yeux grands ouverts. « Ah bon, c’est pas tes chiens ? Tu les as kidnappés ? » A moitié en train de blaguer, tu supposes qu’elle doit les sortir pour un ou une amie, quelque chose du genre. Mais on n’est jamais sûr de rien, si ça se trouve c’est une criminelle en puissance.

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19.04.20 15:38
#

Ft. Vivi

Panique canine


Je suis tombée amoureuse de la Norvège depuis que j’y ai mis les pieds, mais parler de destinations aussi lointaines que celles-là, ça fait toujours rêver. Je sais qu’il faut que j’économise pour continuer à vivre ici, alors prévoir un autre voyage, même pour quelques jours, c’est compliqué. Je m’évade donc par procuration, et quelques paysages de la Nouvelle Orléans, vus dans des films, passent en boucle dans ma tête depuis que Vivi m’a dit qu’elle en était originaire. Je remarque pourtant que son entrain disparaît peu à peu quand elle se confie sur son départ, que je devine forcé et précipité. Je lui offre alors un léger sourire, et même si je ne pense qu’à dire une banalité pour lui remonter le moral, au moins, je suis sincère. « – Tu vas peut-être y retourner dans moins de temps que tu n'y penses. » Après tout, on ne sait jamais, la vie nous réserve pas mal de surprises. Si on m’avait dit il y a un an que je quitterais tout pour vivre dans un pays froid, je ne pense pas que je l’aurais cru tout de suite.

Quand arrive le sujet de l’université, je repense à mes examens qui approchent, et j'espère que je vais les réussir. J'ai conscience que c’est bien plus difficile que la toute première année, surtout que ces études, je les ai d’abord commencées en France, mais je me donne assez de mal dans mes révisions. « – Ils sont formatés pour vous dire de faire des études supérieures... Mais si ça ne te plaît pas, tu n'es pas obligée. Mieux vaut trouver un bon travail plutôt que de perdre un an ou deux à t'ennuyer. » Oups, j’espère que ses parents ne sont pas dans les parages, sinon, ils pourraient me faire ma fête. Je souris doucement lorsqu’elle me parle de l’après, parce que c’est une question qui me trotte dans la tête depuis quelques temps. En commençant une formation, on se dit qu’on a une paire d’années devant nous et qu’on a le temps d’y réfléchir, mais les années passent bien plus vite que prévu, et je ne vais pas tarder à devoir me jeter dans le grand bain. « – J'aimerais bien, oui ! À voir si je me spécialise pour les plus jeunes, ou non. De toute façon, il me reste encore quelques stages pour me décider. » Et voir quels sont les vrais besoins ici.

La version française de son prénom n'a pas l'air de l'enchanter, et je pouffe devant sa moue dubitative. Je ne peux pas dire que la mienne soit plus glorieuse aussi, et j'ai connu pas mal de blagues à ce sujet d'ailleurs, alors je peux la comprendre. Une fois tranquillement installées sur le banc, je savoure ma glace, non sans jeter un coup d'œil aux chiennes à nos pieds. Vivi lance qu’elle en a une elle aussi, et j’ouvre de grands yeux. Si elle me lance sur ce sujet-là, on a pas fini. « – C'est trop mignon ! C'est quoi, comme race ? » Je pouffe à nouveau aux questions qu'elle me lance, et je mets une main devant ma bouche histoire de ne pas montrer une image trop dégoûtante. Je termine ma bouchée, et je secoue la tête la tête avec un air amusé. « – Je suis dog-sitter ! Je garde des chiens de temps en temps, et leur propriétaire me les a laissées pour le week-end. J'habite en chambre universitaire alors j'ai voulu leur faire prendre l'air, mais je ne pensais pas qu'elles aimaient autant les grands espaces. »

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23.04.20 18:20
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panique canine ;
ft. april

— Elle n’a pas l’air de se laisser démonter par ton attitude soudainement morose, et tu lui rends un pâle sourire. « J’en sais rien, peut-être. » Pas une éternelle optimiste, tu laisses ton esprit vagabonder en réfléchissant à la manière dont tu pourrais quitter ce trou et retourner chez toi. Et même si tu y parvenais… alors quoi ? Ça fait déjà quelques années, est-ce que tes amis y seraient toujours, est-ce qu’ils t’attendraient ? S’envoyer des messages de temps en temps pour ne pas s’oublier, c’est une chose. Se revoir soudainement, c’en est une autre. Ils ont probablement changé, toi aussi tu as du changer sans t’en rendre compte. C’est une question compliquée et tu as peur qu’il n’y ait pas vraiment de réponse.
Tu soupires légèrement, le sujet des études n’est pas celui qui te ravit le plus. C’est prise de tête, tu ne sais pas quoi en faire et tout le monde a l’air d’avoir son avis sur la question. Hochant doucement la tête aux paroles d’April, tu lui fais comprendre que tu l’as entendue mais tu dois y réfléchir un peu avant de répondre. « Ouais… J’ai vraiment l’impression de perdre mon temps à l’école, mais je me dis que les études supérieures ça sera peut-être différent. » C’est vrai que l’université est valorisée par les adultes et les professeurs, mais tu ne te vois pas vraiment travailler au Bergen Kino toute ta vie non plus. « En plus, c’est possible que je puisse pas y échapper. » Tu deviendras pas actrice en claquant des doigts, et tu te doutes bien que les cours de théâtre ne suffiront pas. Et même en mettant de côté ces inquiétudes, il est possible que ta tante ne te laisse pas autant de leste quant au choix que tu feras. Haussant les épaules, tu es plus résignée que tu n’en as l’air alors tu détournes la conversation sur ses études à elle – ce sera probablement plus intéressant et moins déprimant. April confirme ta supposition, et tu fais mine d’y réfléchir. « Oh… t’es en quelle année ? Tu vas bientôt être diplômée ? » Pour toi, c’est tout un domaine un peu flou alors tu hoches la tête sans trop comprendre ce que peut bien faire une thérapeute de ses journées. Si elle parle de stages, c’est sûrement qu’elle doit être proche de la fin, non ?
Heureusement, une fois les glaces à la main et les fesses sur le banc, c’est un tout autre sujet qui est mis sur la table. Elle a l’air étonnée que tu aies aussi une boule de poils à toi, alors tu lui souris de toutes tes dents avant de répondre. « Husky ! Attends, je dois avoir une photo sous la main. » Pendant une seconde, tu fouilles dans ton sac terriblement bordélique pour en sortir ton téléphone. L’écran ouvert sur ton dernier post Instagram, tu lui tends fièrement sous le nez le cliché de ta chienne spécialiste pour faire des têtes bizarres. « Tadaaa ! » Partageant sa bonne humeur de bon cœur, tu l’accompagnes quand elle rit à ta remarque sur les chiens dont elle s’occupe. « Aah, je vois ! Ça a l'air cool comme boulot. Enfin, sauf quand elles veulent te faire courir un marathon. » Tu affiches une mine faussement dépitée en repensant à April en train de courir après la chienne tout à l'heure. A vrai dire, tu ne savais même pas qu’il était possible de gagner de l’argent en gardant des animaux mais ça te semble brutalement un super plan de carrière.

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26.04.20 16:23
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Ft. Vivi

Panique canine


J’ai compris que le sujet de la Nouvelle-Orléans la peinait ; son expression s’est éteinte, alors je n’ose pas insister. On traîne tous nos valises et nos histoires ; j’espère juste que ce n’est pas trop grave et qu’elle pourra vraiment être de retour à la maison, un de ces jours. J’ai l’impression de me voir un peu en Vivi. À son âge, on a tous déjà hésité sur ce qu’on voulait faire après le lycée. Les adultes sont pleins de promesses et de mises en garde effrayantes, et ça ne nous aide pas à prendre de décisions facilement. Je ne prétends pas avoir la réponse à toutes ces questions, loin de là. Ce serait même mal venu de lui faire des leçons de morale, on ne se connaît que depuis quelques minutes. Son air perdu me donne quand même envie de l’épauler, depuis ma petite échelle, et je hausse les épaules à sa vision des études universitaires. « –  Le point positif c'est qu'on a plus de liberté, mais c'est aussi le piège. Je trouve que c'est moins évident de faire la part des choses quand on arrive dans un monde inconnu et qu'on ne nous donne pas de directives précises. Mais on s'y fait à la longue, et quelqu'un d'indépendant s'y retrouve plutôt bien. »

Je ne sais pas dans quoi elle compte s'orienter, mais je hoche la tête avec un petit sourire quand elle me questionne sur mes études. « – Je suis en cinquième année ! Je vais finir mon Master, quoi. Je compte pas passer de doctorat. » Je grimace en m'imaginant les trois prochaines années passées à étudier. La thèse à écrire puis à soutenir devant une centaine de personnes. Non. Je serais pétrifiée sur place, alors ce n'est pas la peine d'y penser. Et puis, si d'ici là, des opportunités se dessinent ici, je n'ai pas envie qu'elles me passent sous le nez. « – Je devrais savoir dans moins d'un mois si je suis diplômée ou non, alors croise les doigts pour moi. » Mon ton se fait un peu plus léger, mais dire que je ne suis pas stressée serait mentir. Si je ne le suis pas, ce n'est pas la fin du monde, mais ça m'embêterait quand même, ça me donnerait l'impression d'avoir perdu mon énergie.

On a l’air d’aimer autant les animaux l’une que l’autre, et je me sens fondre un peu en regardant la photo de son Husky. « – Elle a l'air adorable ! Et super photogénique. » Je pouffe un peu, en remarquant que la photo a été prise au bon moment – à moins que la chienne ait souvent l’habitude de faire des têtes pareilles ? Amusée, je baisse les yeux vers les deux chiennes à nos pieds, et je hoche la tête. « – Je ne risque pas de devenir millionnaire, mais c'est cool comme rentrée d'argent ! Et ça me permet de rencontrer des gens. J'ai de la chance de partager ma chambre avec ma petite sœur aussi, je ne suis pas sûre qu'un autre colocataire aurait pu accepter. » Je fais toujours attention à ne pas prendre plus de deux animaux à la fois, mais je suis bien consciente qu'on en est pas tous fans.

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01.05.20 23:32
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panique canine ;
ft. april

— Soupirant légèrement, tu essayes de ne pas trop montrer ton humeur qui s’évapore quand on parle d’études. Tu vas devoir en faire, tu le sais pertinemment ; autant essayer de choisir un domaine qui te plaît. En hochant doucement la tête, tu réalises que ce qu’elle te dit est probablement vrai et qu’elle a du passer par là. « Je sais pas si j’y arriverais. » L’indépendance, c’est une chose… l’auto-motivation, c’en est une autre. Tu fronces un peu le nez, incertaine. Finalement, tu apprends qu’elle a presque terminé ses études et tu peux sentir un air admiratif s’installer sur ton visage. Sincèrement impressionnée, tu étouffes une exclamation. « Oh, t’as presque fini alors ! » Elle rajoute alors qu’elle aura ses résultats dans peu de temps, et tu souris de toutes tes dents quand elle te demande de croiser les doigts pour elle. « Évidemment, mais je suis sûre que tu vas bien t’en sortir. » A vrai dire, tu n’en sais rien ; vous ne vous connaissez que depuis quelques minutes. Mais après tout, pourquoi se laisser envahir par le pessimisme alors qu’elle n’a pas l’air particulièrement inquiète ?
Prise par un petit rire attendri, tu récupères ton téléphone et approuve vivement. « Oui, je suis presque sûre qu’elle fait exprès pour être une star d’Instagram. » C’est sur que toi et ta chienne, vous faites la paire. Toutes les deux bêtes, toutes les deux des actrices ; parfois tu as l’impression que c’est la seule chose agréable qui te soit arrivée ici. Peut-être que c’est une des raisons pour lesquelles tu n’as pas encore pris tes jambes à ton cou, il te faut de quoi subvenir à ses besoins parce que tu ne comptes pas te séparer d’elle. Étonnée par sa révélation sur les chiennes qu’elle garde aujourd’hui, tu écoutes d’une oreille attentive en dévorant ta glace de ton côté. Tu souris doucement, amusé de la situation qu’elle sous-entend si elle avait eu un ou une autre colocataire que sa sœur. « Ah, je vois. C’est sûr que ça doit pas plaire à tout le monde de se retrouver avec un zoo dans sa chambre ! »
Après un petit moment de silence, tu admets avec une voix plus posée avoir un job plus classique. « Moi je travaille au cinéma, enfin surtout le week-end. » Tu t’imagines qu’elle se doute de la raison – il faut bien que tu ailles au lycée la semaine. Les jambes croisées, tu fais mine de réfléchir mais ça n’a définitivement pas l’air aussi fun que le sien. « Des fois c’est cool, j’ai des réductions aussi. Et des fois… Uh. » Tu hausses les épaules, tu es bien consciente que tous les petits boulots ont leurs désavantages. Les clients parfois lourds, ceux qui renversent leur popcorn dans la salle sans ramasser avant de partir, les horaires approximatives – qui, même si tu ne l’avouerais pas, t’arrangent bien la plupart du temps puisqu’ils te permettent de rentrer tard le soir.

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05.05.20 23:48
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Ft. Vivi

Panique canine


« – Bien sûr que tu vas y arriver ! Pourquoi les autres y arriveraient, et pas toi ? » Mon naturel optimiste et mon instinct de grande sœur sont de sortie quand Vivi me fait part de son ressenti vis-à-vis des études. Je suis passée par là, moi aussi. Et je me reconnais un peu dans tout ce que peut nous apporter l'adolescence en termes de doutes et remises en question, pour tout et n'importe quoi. « – Enfin, je ne te conseille pas d'aller jusqu'au doctorat, parce que même moi je ne vais pas le faire. Mais si tu t'es fixé un objectif particulier, dis-toi tous les jours que tu vas y arriver. Certes, ça ne fait pas le travail à ta place, mais le mental joue beaucoup. » Je poursuis avec plus de retenue, et prenant quelques bouchées de ma glace, histoire de m'occuper, pour éviter d'être trop intrusive. Certaines personnes n'aiment pas vraiment être conseillées, et encore moins par des inconnus.

Mon visage inquiet face à cette réflexion se transforme bien vite en un sourire sincère quand elle m'indique à son tour que je vais réussir à boucler mon année avec succès. Espérons-le ! Notre conversation dévie vite sur un sujet bien plus agréable : notre amour commun pour les chiens, et le sien est particulièrement adorable. « – Tu devrais carrément lui faire un compte, il y a de quoi attiser un vrai fan club là. » Amusée, j'imagine déjà la husky dans toutes les situations possibles et imaginables, le tout avec une expression différente à chaque fois ; je n'ai vu qu'une photo, et c'est déjà bien assez pour penser que c'est possible. Je repars dans un petit rire quand elle évoque la possible colère d'une autre colère, si ce n'était pas Eva. « – Et je ne suis pas certaine que beaucoup de personnes aiment se faire réveiller par des léchouilles, aussi. »

Je commente en retroussant mon nez. Cela ne m'est arrivé qu'une petite paire de fois, et j'ai beau aimer les chiens, ce n'est pas très agréable. Je la laisse me raconter elle aussi quel est son métier, et j'affiche un petit sourire compréhensif quand elle évoque son boulot au cinéma. J'imagine très bien les spectateurs impatients, irrespectueux, ou ceux qui posent de nombreuses questions sur tous les films, s'emportant en ne trouvant pas de réponse. Ou du moins, pas celle qui leur plaît. J'ai déjà assisté à ce genre de comportement sans trop savoir quoi faire. « – C'est déjà un super bon point d'avoir un job étudiant sur ton CV », je note d'un ton encourageant. « – Est-ce que tu veux bosser dans le cinéma, ou tu as répondu à une offre au hasard ? »

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09.05.20 2:55
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panique canine ;
ft. april

— Tu souris faiblement, parce que tu sens bien que ses mots compatissants se veulent aussi encourageants. Mais à vrai dire, tu sais bien que tes notes sont horribles, que tu ne comprends pas la moitié des cours, et tu es bien consciente que rester sur ta chaise pendant deux heures c’est déjà beaucoup te demander. « Mh… l’école, c’est pas vraiment pour moi. Et puis, j’ai déjà un an de retard. » Inutile de s’attarder là-dessus ; même si la Norvège n’a pas de système de redoublement, le programme est trop éloigné de celui que tu suivais jusqu’alors pour te permettre d’intégrer une classe d’élèves de ton âge. Tu t’y es faite, de toute façon. C’est compliqué à avaler au début, mais tu as fini par l’accepter – ce n’est juste pas pour tout le monde. Tu rigoles un peu derrière ta main quand elle évoque le doctorat, rien que l’idée de passer tant d’années sur les bancs de l’université te ferait frissonner. « Ah non, c’est sûr que j’irais pas jusque là ! » Et puis, plus sincère mais pas moins pleine de doutes. « Mais peut-être qu’il va falloir que je m’accroche encore un peu. » C’est sur, au moins un, deux ou peut-être trois ans. Juste le temps d’étudier un peu le domaine qui t’intéresse, de te faire une culture aussi. Quelque chose comme ça.
D’humeur plus légère quand tu évoques ta chienne aux allures parfois stupides ; tu l’aimes de tout ton coeur, et tu ne sais pas vraiment comment ta tante a pu accepter d’avoir une trouble-fête pareille sous son toit. Mais le fait est qu’elle te rend la vie plus facile. « C’est vrai, internet adore les animaux. » Avec un sourire attendri, tu reportes ton attention sur ta glace, décidément c’est une belle rencontre que tu viens de faire. Peut-être que tout n’est pas à jeter dans cette maudite ville. Son petit air dégoûté et sa remarque te tirent un ricanement. « Ugh… c’est pas mon genre de réveil préféré non plus, même si j’adore ma chienne. »
Après avoir fini de t’extasier sur son petit boulot, tu lui parles du tien en des termes moins élogieux que tu aurais pu. Tu hoches la tête doucement, c’est vrai, une expérience sur le CV quand on a pas ou peu de diplômes, c’est un sacré avantage. « Ça sert aussi pour l’argent de poche ! » Tu souris de toutes tes dents ; ce n’est qu’un demi mensonge. Ta tante n’est pas avare de te dépanner – économe, oui mais avare… pas vraiment. Tu ne manques de rien, tu dois bien l’admettre. Mais à passer tout ton temps dehors et à prévoir de partir dès que tu en auras l’âge, tu commences à comprendre comment le monde marche. On ne va nulle part sans un minimum d’argent, et c’est en travaillant qu’on l’a. « Aah, ça. » Sa question n’est pas surprenante, mais tu dois réfléchir un peu pour choisir tes mots. Il s’agirait de ne pas passer pour une princesse, une pimbêche ou juste une fille profondément imbue d’elle-même. « Je serais une actrice, un jour. » Un rictus énigmatique aux lèvres, tu ne détaches pas ton regard du vide devant toi ; tu sais bien à quel point il est difficile de ce lancer dans une carrière pareille alors tu es loin de te faire des illusions. « Rien à voir avec le fait de ramasser le popcorn sous les sièges à la fin des séances, mais au moins j’ai des places gratuites de temps en temps. » Haussant les épaules, tu te sens plus d’humeur à faire de l’auto-dérision sur le sujet qu’autre chose.

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10.05.20 22:54
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Ft. Vivi

Panique canine


Je me rends bien compte que l’école n’est pas son sujet préféré, et je me contente de grimacer quand elle me parle de son année de retard. Je n’ai pas envie de remuer le couteau dans la plaie. Son sourire est bien trop communicatif pour s’effacer de la sorte ; et quelque chose me dit que si elle étudie au parc, c’est bien parce qu’elle a besoin de s’aérer l’esprit tout en essayant de rattraper ses cours. « – Tant que tu fais de ton mieux et que tu le sais, tu n'auras rien à te reprocher. Ce n'est pas évident de tout rattraper dans un pays qu'on ne connaît pas. » J'ai déjà eu du mal à me familiariser avec le système scolaire ou les cours durant les premières semaines, alors je comprends ce qu'elle veut dire. Je lâche un petit rire attendri, parce que ça me fait plaisir de rencontrer une personne aussi gaga de son chien que je peux l’être. Il y a clairement pire comme petit boulot étudiant, et je suis contente de gagner un peu d’argent de cette manière. Pourvu que ça dure !

Je continue de déguster ma glace, en gardant fermement de ma main libre les laisses des deux chiennes. Il ne manquerait plus qu'elles profitent d'un moment d'inattention pour recommencer à prendre la poudre d'escampette. Je questionne alors Vivi sur son propre petit boulot, si elle en a un, et j'écarquille mes yeux face à sa révélation. « – Vraiment ? Je suis peut-être en compagnie d'une future star, alors. N'oublie pas de me faire un petit autographe avant de partir. » Je souris d'un air taquin ; qui sait, d'ici quelques années, je pourrai peut-être me vanter en disant à qui veut bien l'entendre que cette grande actrice m'a une fois sortie du pétrin en récupérant un petit chien fou.

J'ai remarqué à quel point son expression a changé, si je devrais la comparer à celle qu'elle arborait en me parlant de ses études. J'aime entendre les gens parler de leurs passions, et c'est pour ça que je lui demande : « – Qu'est-ce qui te plaît le plus dans ce métier ? C'est un rêve de petite fille ? » J'espère ne pas être trop intrusive, mais si c'est vraiment ce qu'elle espère pour son futur, alors elle ne devrait pas avoir de mal à en parler, même à une inconnue.

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15.05.20 23:21
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ft. april

— Tu soupires légèrement, et finis par hocher la tête pour montrer ton approbation. Elle n’a pas tort, ce n’est juste pas très agréable de te remémorer pourquoi tu es là. Au moins, ça fait du bien de pouvoir parler avec quelqu’un qui comprend un peu ce que tu ressens. « Ouais, je suis pas certaine de faire de mon mieux mais bon… de toute façon, j’ai pas trop le choix, il faut s’adapter. » Tu pourrais mieux faire, tu pourrais être plus motivée, tu pourrais donner plus ; c’est vrai, mais quelque part, tu te dis que si tu n’y arrives pas c’est que tu n’étais pas faite pour ça. Une résignation que beaucoup trouveraient triste – surtout à ton âge – mais tu n’y peux rien après tout.
Une fois que tu as fait ta grande révélation sur ton petit boulot et tes ambitions professionnelles naissantes, tu es un peu fière de ton petit effet en voyant la tête qu’elle fait. Tu sais que c’est plus une blague qu’autre chose, mais tu souris quand même sincèrement ; parce que c’est rare qu’on ne te dise pas immédiatement que c’est irréalisable, voire qu’on croit un peu en toi. « Ah, si c’est que ça ! » Riant légèrement, tu sors une vieille feuille à carreau de ton sac et signe ton prénom avec un petit smiley au milieu d’une marguerite au dos de tes exercices de mathématiques. « Eeeet voilà, peut-être qu’un jour ça vaudra des millions. » C’est ridicule, mais tu pouffes sans honte en lui tendant la feuille et te remets à la dégustation de ta glace – satisfaite de ta bêtise. Tandis que les chiennes se tiennent enfin tranquilles, tu hausses un sourcil à sa question. Est-ce que c’est un rêve de petite fille, de devenir actrice ? « Je sais pas trop, peut-être ? » Tu fais mine de réfléchir, pas certaine de ta réponse. C’est sûr que ça fait rêver, mais est-ce que c’est vraiment ça ? Dodelinant de la tête un instant, tu choisis tes mots soigneusement et essaye de trouver la façon la plus juste de parler de ça. «J’ai la sensation d’avoir déjà vécu une centaine de vies, et de pouvoir en vivre encore des milliers. » Un sourire vague sur les lèvres, tu regardes le vide devant toi avant de tourner la tête vers elle pour vérifier sa réaction. « Il y a pas moyen que je finisse par me lasser ou m’ennuyer. » Bon, il y a aussi les tapis rouges, les paillettes et avoir ton visage en grand sur des affiches ; mais ça, c’est encore autre chose. La reconnaissance tout ça, c’est bien et tu ne cracheras jamais dessus, mais ce n’est pas l’essentiel. Faire du mensonge un métier alors que tu peux en même temps être si vraie et si naturelle, c’est un sacré paradoxe. Et maintenant que tu as donné le tien, son point de vue à elle t’intéresse aussi. « Et toi, pourquoi la psychologie ? »

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18.05.20 21:16
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Ft. Vivi

Panique canine


J’affiche un nouveau sourire que j’essaie de rendre rassurant quand elle se confie encore sur ses études et son ressenti. Je ne veux pas paraître trop oppressante en rebondissant sans cesse sur ce sujet ; j’ai vu que ça la contrariait, et je n’ai pas envie de gâcher sa journée en la poussant à ressasser tout cela. Je choisis alors de le laisser de côté, sauf si bien sûr, elle décide de revenir dessus à un moment ou à un autre. J’enchaîne avec quelque chose de plus léger, une petite blague. Et je ne pensais pas qu’elle me prendrait au mot, mais je rigole en la voyant sortir un bout de papier pour me signer ce fameux autographe.

« – Olala, tu me fais trop d'honneur là !  » Je souris en la regardant faire, mon rire se mêlant rapidement au sien. On ne sait jamais, d’ici quelques années, j serais peut-être bien fière d’avoir eu son tout premier autographe. Je vais en prendre soin, en tout cas. J’attrape alors délicatement le morceau de papier, regardant encore la signature, et je hoche la tête avec un sourire en coin. « – Tu fais déjà ça comme une pro, en tout cas. » Je lui fais un clin d’œil, et je range délicatement le papier dans mon sac, avant de continuer moi aussi à déguster ma glace, avant qu'elle ne fonde. Je suis quasi que les deux petites pensionnaires en dessous n'attendent que ça.

Je l’écoute ensuite me parler de sa passion, mon sourire s’agrandissant quand je vois son regard devenir tantôt concentré, tantôt illuminé par tout ce qu’elle ressent en repensant à son amour de la scène. « – C’est quoi le rôle que tu as préféré jouer jusqu’à présent ? Ou tes rôles préférés ? » Je croque dans le biscuit de ma glace, et c’est bientôt à mon tour de réfléchir à ma vocation, quand elle me questionne sur la psychologie. Je mets plusieurs secondes pour réfléchir et mettre en mots ce que je ressens depuis quelques années.

« – J’ai toujours aimé écouter les gens », je commence avec un fin sourire, regardant face à moi. « – Ma mère m'a dit que même toute petite, j'essayais de résoudre toutes les disputes de mes amis pour savoir de quoi ça partait. J’aime l’idée de pouvoir aider les autres avec quelque chose d’aussi simple que la parole. » J'affiche un sourire presque timide en parlant de ça. « – Je crois que c'est la bienveillance. la relation de confiance qui peut se faire progressivement entre deux personnes. » Il y a aussi la pression, celle de ne pas savoir trouver les bons mots ; la théorie ne remplace jamais la pratique, mais j'espère que je ferai quand même du bon travail.

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22.05.20 4:49
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panique canine ;
ft. april

— Heureusement qu’elle rigole de ton autographe improvisé, parce que ça aurait été très gênant sinon. Avec plus de soin que toi, elle range le papier dans son propre sac et te félicite avec un clin d’œil. Tu souris sincèrement, touchée d’être tombée sur quelqu’un qui a un peu de sens de l’humour et aussi beaucoup de patience. « C’est avec plaisir ! Bon, pour l’instant ça vaut rien, mais qui sait, un jour peut-être ça sera vraiment un honneur. » Haussant les épaules, tu espères pouvoir un jour te souvenir de cette discussion avec un sentiment assez doux de nostalgie agréable.
Lancée sur le sujet, elle te demande même ce que sont tes personnages préférés à jouer quand tu lui expliques pourquoi tu aimes le théâtre – et le cinéma. Là, il faut que tu te concentres un peu pour faire l’inventaire de tes rôles précédents et de ceux que tu es en train de préparer. L’air ailleurs, tu tapotes ta joue du bout des doigts avant de donner ta réponse énigmatique. « Mh… les aventurières, les vagabondes et les méchantes. » Oh, pas que tu sois naturellement douée pour faire le mal, loin de là même. Mais les personnages nuancés aux intentions diverses sont pour toi un réel exutoire. Éloignés de toi et pourtant si proches quand tu les incarnes, tu apprécies sans retenue ce genre de rôle qui ne sont même pas nommés mais qui apportent tout au long de l’histoire une touche de chaos, par-ci par-là. Tu finis par mettre fin à ta rêverie avec un sourire entendu. « Les héroïnes ou les premiers rôles, c’est pas encore trop mon truc. » Et puis, tu n’as pas encore tellement eu ta chance pour ça. Il faut dire qu’être la plus jeune – et donc, la moins expérimentée – de la troupe ne t’aide pas à avoir tous les rôles auxquels tu voudrais t’essayer. Mais tu t’en contentes pour l’instant en silence, préparant dans l’ombre ces répliques cinglantes des personnages signatures que tu admires.
A son tour, elle réfléchit un peu avant de te répondre. Et celle qui parvient à tes oreilles ne t’étonne pas outre mesure, étant donné la situation dans laquelle vous êtes – c’est même plutôt logique de sa part. Tu hoches la tête sagement, un peu trop ignorante sur le sujet pour en saisir tous les tenants et aboutissants. Alors, en sentant une légère hésitation quelque part dans sa voix, tu lui adresses un grand sourire avant de te remettre à manger ta glace. « Moi je pense que tu vas bien t’en sortir aussi ! »

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24.05.20 17:25
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Ft. Vivi

Panique canine


« – Je vais l'exposer dans ma chambre. » Je dis encore au sujet de son autographe, le ton amusé. Je peux parler pendant longtemps de sujets aussi légers que celui-là, surtout si on me tend des perches. « – Si un jour, Hollywood te demande de jouer le rôle d’une dog-sitter, j’espère que tu penseras un peu à moi. » Je laisse un petit rire m’échapper, et je croque un nouveau bout de mon biscuit. Je l’interroge alors sur sa vocation et son envie de se faire une place dans le cinéma ; elle m’a l’air assez sûre d’elle quand elle en parle, et ça peut retenir l’attention. Elle en parle avec des étoiles dans les yeux, mais elle a tout de même l’air de savoir ce qu’elle veut. Elle ne me donne pas l’impression de vouloir faire ça uniquement pour la célébrité, et c’est un plus pour elle.

Je vois un peu ma petite sœur en elle, quand elle me parle de ses envies et de sa passion pour le stylisme ; j’espère que leur soif de faire leurs preuves ne va pas s’étancher avec le temps. Je trouve ça cool de constamment se lancer des challenges personnels, de ne jamais s’arrêter à ce qu’on a déjà bâti – sans pour autant friser le surmenage, évidemment. « – Mh... ça serait intéressant. Tu as un visage tout mignon, ça serait cool que tu puisses interpréter un personnage dont on ne te soupçonne pas. » J'espère qu'elle ne va pas trouver mon compliment trop bizarre de la part d'une inconnue, mais c'est la vérité. Les rôles des parfaites girl next door sont un peu trop courants, si on veut mon avis, même si on essaie de leur donner un peu plus d'épaisseur ces derniers temps.

« – Les personnages un peu sombres sont les plus intéressants des films », j'approuve avec un hochement de tête. Un exemple me vient tout de suite en tête : Harry Potter, mais je me garde bien de le dire. Ma culture cinématographique n'est pas vraiment étoffée. Quand je lui parle de mes projets, ma voix se fait plus hésitante – eh oui, je suis plus douée pour écouter les autres que pour parler de moi sérieusement. Comme quoi, être psychologue, c'est peut-être bel et bien fait pour moi. Je retrouve mon sourire quand elle me retourne mon compliment. « – C'est gentil ! C'est un peu l'entrée dans le monde des adultes qui me fait peur, mais ça va aller. »

Je ne sais pas vraiment qui j'essaie de rassurer en disant ça ; elle ou moi. Tant qu'on fait des études, on suit un chemin sans se poser des questions, mais une fois lâchés dans le monde du travail... On commence par où ? Je chasse ces pensées d'un petit mouvement de tête, refusant de laisser mon moral tomber d'un coup. J'ai encore quelques mois pour me préparer à tout ça. J'arrive bientôt à la fin de ma glace, comme si le stress de cet avenir proche m'avait fait accélérer le rythme, comme un petit écureuil. « – Tu pourrais peut-être demander à la maire de monter une pièce sur Fredelig ? Ça serait drôle ! »

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01.06.20 5:34
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panique canine ;
ft. april

— Brusquement, tu éclates de rire et manques de t’étouffer avec ta glace quand tu entends qu’elle va accrocher ton autographe dans sa chambre. L’idée de voir ton nom mal signé et des gribouillis maladroits sur le mur de quelqu’un est à la limite de l’absurde, mais ça a le mérite de te faire glousser. « Oh non pitié, fais pas ça ! J’ai trop honte ! » Le sourire jusqu’aux oreilles cachées derrière ta main, tu espères sincèrement qu’elle ne va pas le faire – si tu avais su, tu te serais appliquée un peu plus que ça. « Évidemment, je t’oublierais pas comme ça. » Avec un sourcil levé, tu arrives à te calmer suffisamment pour lui répondre, et c’est totalement sincère, tu risques de te souvenir d’elle et de cette journée pendant longtemps. Tu te surprends même presque à penser que ce serait sympa de la revoir ou de traîner avec elle un jour.
Quand tu lui parles de ta passion avec des étoiles dans les yeux, elle a l’air réceptive et c’est assez rare pour que tu saches en profiter. Parfois, tu as peur d’en faire trop ; mais il te semble que cette fois, tu peux laisser libre court à ta parole sans avoir à faire attention. Tu pouffes légèrement, pas certaine de savoir si tu devrais être vexée ou flattée d’avoir un visage mignon d’après elle, mais tu suis le mouvement. « Avec un peu de maquillage et le bon costume, je pourrais être terrifiante ! » Tu n’as jamais su réagir aux compliments, si c’en était un. Alors tu te débrouilles, pirouette d’actrice en devenir et réplique de diva au bout des lèvres.
Heureusement, elle semble plutôt d’accord avec toi sur les personnages les plus intéressants. Tu hoches doucement la tête avec un rictus satisfait. Ça te fait plaisir que quelqu’un aille dans ton sens, pour une fois. Sans reproche et sans jugement, juste les faits et les possibilités – ça te plait. « Mh, je trouve aussi. Et puis, comme ils sont pas forcément fait pour être appréciés par tout le monde ça… laisse un peu de marge pour l’interprétation. C’est plus facile de se donner à fond. » Plus sérieuse, tu lui donnes une raison logique à ta préférence. Parce que de toute façon, être aimée par tout le monde, ça n’a jamais été ton fort. Être parfaite non plus. Les défauts et nuances des personnages imparfaits sculptés sur ton visage encore enfantin parfois, tu les porteras comme une fierté jusqu’à ce que tu puisses faire de même avec les tiens.
Ce n’est pas difficile de remarquer qu’elle n’a pas l’air très à l’aise pour parler d’elle – pas étonnant pour quelqu’un qui veut faire de l’écoute son métier. Tu restes sagement à ta place, sans insister plus que nécessaire. Un sourire sincèrement désolé sur le visage, tu pinces les lèvres avec une légère résignation. « Ah ça, à part t’encourager je peux pas faire grand-chose d’autre pour t’aider. » C’est vrai, si elle, elle galère… alors que dire de toi ? Tu serais bien mal placée pour donner des conseils, vu ton âge et ta situation. Mais au fond, tu as ce sentiment de certitude que quoi qu’il arrive, elle saura retomber sur ses pattes.
La glace terminée, tu te lèves un instant pour t’étirer sous le regard perplexe des chiennes. Accroupie vers elles, tu entreprends de leur offrir quelques gratouilles en échange des sucreries qui leur sont passées sous le nez. Les yeux à nouveau posés sur April, tu ris doucement et secoues vivement la tête de haut en bas. « Si ça se trouve, c’est déjà dans ses projets ! Ce serait marrant, il faudrait une intrigue de dingue du genre… un meurtre, un sabotage ou alors une enquête. » Une moue songeuse sur le visage, tu fais mine de réfléchir à trouver une bonne histoire à raconter aux habitants de cette ville – puisqu’ils en seront visiblement les protagonistes.

(c) SIAL ; icon managarm

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10.06.20 23:32
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Ft. Vivi

Panique canine


Mon rire se mêle vite au sien quand on parle du devenir de ce fameux autographe. L’idée de l’avoir dans ma chambre m’amuse – Eva risque bien de me demander qui j’ai croisé de célèbre sur ma route, et ça serait aussi une bonne excuse pour la faire tourner en bourrique pendant quelques temps. Pas qu’elle courre vraiment après la célébrité, mais… Presque. Ma petite sœur a toujours aimé les paillettes et le joli côté de la popularité. Je ne peux pas la blâmer pour ça, moi qui aime souvent être entourée, et je ne peux nier qu’être reconnue de temps en temps, ça fait toujours du bien à l’égo. Mais je crois que vivre sur le devant de la scène ne me conviendrait pas ; certaines personnes ne sont pas faites pour supporter toute cette pression et j’appartiens clairement à cette team-là. « – On ne sera que deux à être dans le secret, promis ! »

Je souris ensuite quand elle me dit qu’elle ne m’oubliera pas en un claquement de doigts, et même si ça peut paraître étrange, étant donné qu’on ne se connaît que depuis quelques petites minutes, ça me fait plaisir. Un soupir amusé m’échappe quand elle m’assure être terrifiant avec le bon maquillage et les accessoires qui vont avec, et je décide de me laisser convaincre facilement. Qui sait, son prochain grand rôle, ça pourrait être une méchante glaçante. « – J’ai hâte de voir ça, dans ce cas ! » Je l’écoute me parler de son approche des anti-héros, et je me contente de hocher la tête avec un petit sourire. Je n’ai pas une connaissance assez grande du monde du théâtre ou du cinéma pour prétendre lui faire un exposé sur ces personnalités, mais elle m’a l’air passionnée seulement en en parlant, alors j’imagine bien ce que ça pourrait donner sur scène. « – Et en général, leur histoire est moins développée que les personnages principaux, ça doit laisser plus de liberté. »

Je me sens un peu timide, et hors de ma zone de confort, parce que je parle de quelque chose que je ne maîtrise pas vraiment, mais c’est agréable d’échanger avec quelqu’un de passionné. Et puis, je me coucherai moins bête ce soir. Une fois ma glace engloutie, j’étire un peu ma main qui tenait les laisses. Je ne m’en suis pas rendu compte, mais mes doigts sont un peu engourdis. J’ai dû me crisper dessus, par crainte de voir encore les chiennes se carapater. Elles m’ont l’air moins rancunières que tout à l’heure, et j’affiche un petit sourire quand Vivi se met à imaginer à voix haute ce que la maire pourrait nous concocter pour les mois à venir. « – Hé ! Tu sais, je pourrais essayer de lui en parler, ou d’amener le sujet sur la table. Je fais partie de la sororité, et on lui parle de temps en temps, alors ça pourrait être cool. » Bon, je ne dirais pas qu’on est les meilleures amies de la maire, ça serait trop s’avancer, et en général, on n’ose pas trop s’imposer quand on est dans son bureau. Mais je suis quasi sûre qu’elle n’aurait rien contre un scénario de ce genre – après tout, on a bien réussi à organiser un Mario Kart grandeur nature.

AVENGEDINCHAINS



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14.06.20 4:53
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panique canine ;
ft. april

— D’ici quelques années, peut-être que tu n’auras plus ni peur ni honte d’avoir donné ton premier autographe comme ça ; mais rien qu’à l’imaginer sur les murs de la chambre d’April, tu ne peux pas t’empêcher de rougir et de trouver ça ridicule. Pour toi, ce n’était qu’une blague sur le moment, mais au final il se pourrait que ça se réalise vraiment un jour. « J’y crois pas, je viens de rencontrer ma première fan par hasard ! » La main devant ton sourire gêné, tu continues à rire en essayant tant bien que mal de changer de sujet. Ce n’est pas trop difficile de voir qu’elle ne maîtrise pas vraiment la conversation mais elle n’avait pas l’air très à l’aise à parler d’elle alors tu n’insistes pas. Tu hoches la tête vivement, ayant effectivement en tête un bon nombre de rôles que tu aimerais incarner à l’avenir. « Quand j’arrive à avoir le rôle, oui. » C’est vrai que pour avoir des libertés sur le personnage, encore faut-il le jouer – et ce n’est pas gagné vu ta bouille. Tu lui adresses un clin d’oeil joueur, mais tu comptes bien redoubler d’efforts sur ce point là.
Une fois les glaces terminés, les chiennes commencent un peu à s’impatienter. Et visiblement, tes idées font mouche auprès de la brune qui a l’air de les approuver. D’abord très étonnée, tu lèves un sourcil surpris quand elle évoque d’en parler directement avec la maire. Soudainement sérieuse, tu ne savais pas que tu étais en présence de quelqu’un d’aussi haut-placé et ça te fait bizarre d’un coup. Et puis, la deuxième partie de sa phrase résonne jusqu'à tes oreilles. Tu n’as jamais eu une très bonne image des sororités – jusqu’à même faire le serment avec tes anciens amis que jamais vous ne vous laisseriez embarquer dans un délire pareil. « Oh, la sororité. » Le nez un peu froncé, tu ne sais pas vraiment quoi en penser. C’est étrange de te rendre compte que ça existe, même ici, dans une ville censée être utopique pour les filles. « Je savais pas que ça existait en dehors des USA, ça me fait bizarre d’entendre parler de ça. » Et pour être tout à fait honnête avec toi-même, elle n’est pas le genre de personnes que tu aurais imaginé dans une sororité non plus. Un peu sur la réserve, tu attends sagement qu’elle en dise plus.

(c) SIAL ; icon managarm

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17.06.20 16:51
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Ft. Vivi

Panique canine


Je souris quand elle m’appelle comme étant sa première fan, et j’approuve en hochant la tête. Ça me fait plaisir de la soutenir dans sa passion, et maintenant, j’ai hâte de la voir sur scène ou dans un court-métrage. J’en aurais probablement l’occasion si elle reste en Norvège un petit moment, ou si elle fait quelque chose d’ici la fin de ses études. Je pense bien que je vais rester ici, de toute façon, et visiter ma famille aussi souvent que possible, ou même les inviter à venir découvrir le pays. Des psychologues, il y en a à la pelle en France, et je ne sais pas vraiment ce qui pourrait me distinguer de mes confrères.

Si je vais exercer là-bas, je vais me faire manger toute crue, c’est sûr. Je ne dis pas que je suis la seule et unique à Fredelig, loin de là, mais j’ai quand même plus de chance de me faire une petite place ici, et de gagner décemment ma vie sans passer mes journées à attendre des patients. Lorsque je lui fais part de la sororité et de notre lien avec la maire, je vois bien sur son visage qu’elle a une petite appréhension à ce sujet. D’ailleurs, je comprends mieux pourquoi quand elle reprend la parole. Et c’est vrai que ça peut porter à confusion, mais je secoue la tête avec un petit sourire.

« – Oh, rien à voir avec les méchantes filles des sororités américaines, je te rassure », j’ajoute assez rapidement, et avec un petit rire. Je lui adresse quand même un sourire rassurant, avant de poursuivre : « – La maire a une sainte horreur de ce système, et c'est bien pour ça qu'elle ne voulait pas de fraternités dès le début. On a dû insister. En fait, notre sororité porte surtout sur les mêmes attentes de Fredelig : on réalise des actions en faveur de l'égalité hommes-femmes. On fait surtout de la sensibilisation, en fait. Si tu as vu quelques affiches en ville, ça venait de nous. »

Je ne me sens pas peu fière en lui parlant de nos divers projets. Finalement, nos affiches ont su rester accrochées pendant quelques jours, et on n'a pas vraiment eu de sanctions de la part de la mairie ; juste une demande d'informer la maire de nos idées à l'avenir. Ce qui est compréhensible, au fond. « – Et on accepte pas tout le monde dans la sororité ! Enfin, on s'assure surtout que tout se passe bien, entre nous. Il n'y a pas de coups bas ou de moqueries. En fait, la plupart du temps, on se rassemble pour établir des plans d'actions tout en mangeant des cochonneries. » Je sais bien que ça paraît idéaliste vu comme ça, mais c'est bien ce qu'on a réussi à construire. Certes, on n'est pas nombreuses pour l'instant, mais je préfère ça à un groupe nombreux et empli de tensions, où chacune se disputerait dans une pseudo course à la popularité pour s'attirer les faveurs des footballeurs. Beurk.

AVENGEDINCHAINS



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