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lonely sailors pass the time away (ft. axl)

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Anonymous
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16.03.20 0:03
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lonely sailors pass the time away ;
ft. axl

— On t’a posé un lapin, mais tu n’es pas très surprise. Ce n’est ni la première, ni la dernière fois ; tu n’attends plus rien des nordiques depuis longtemps. C’est avec un soupir résigné que tu te décides à traîner ici quand même, sur le parking de la gare. Tu ne sais pas s’il y a un skate park dans les environs, tu as pourtant cherché mais en vain. Alors les rebords et les pentes du parvis dont personne ne se sert te sont bien utiles. Tu n’as jamais été très douée, c’est pour ça que tu as prévu le coup en mettant un jean épais pour éviter les trop nombreuses écorchures. Le printemps, c’est pour bientôt, et pourtant tu frissonnes encore à chaque fois que tu mets le nez dehors sans manteau. C’est agaçant, tu aimerais pouvoir rester en tee-shirt toute l’année. Cette fois-ci, tu t’es mis en tête de filmer ton parcours sur ta planche à roulette, peut-être que ça pourrait être cool. Mais tout ne se passe pas comme prévu, ça fait plusieurs fois que tu dois recommencer. Quand ce n’est pas le téléphone que tu lâches, c’est l’équilibre qui t’abandonne. D'ailleurs, c'est un miracle que le pauvre écran ne soit pas déjà en mille morceaux.
Alors que tu te décides à te relancer une énième fois, une voix familière te surprend et la chute se fait inévitable. Le sol se rapproche à la fois très vite et très lentement, tu pourrais presque contempler les secondes défiler sans rien pouvoir faire d’autre que rattraper le skate au vol. Après avoir atterri tu tournes la tête, d’abord les yeux plissés et l’air boudeur, avant de chasser bien vite la mauvaise humeur. « Oh, c’est toi ! » Toujours les fesses douloureusement par terre, tu l’observes avec un sourire franc. Axl te surplombe à contre-jour devant le soleil hivernal, et tu dois protéger tes yeux avec la main qui ne te soutient pas pour pouvoir le regarder. Ses cheveux sont presque aussi disciplinés que les tiens, que tu as emprisonné dans un chignon pour l’occasion, et il a la même allure sauvage que toi. Peut-être que c’est pour ça que vous vous êtes bien trouvés, si on met de côté le fait qu’avoir un anglophone sous la main soigne ton mal du pays plus que tu n’aimerais l’admettre. Même si son accent fait parfois frémir tes douces oreilles d’américaine, mais on ne peut pas tout avoir. « Qu’est-ce que tu fais dans le coin ? Tu viens faire du skate aussi ? » Tu ne crois pas lui avoir déjà dit que tu venais en faire ici, disons que ça t’intrigue.

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Anonymous
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17.03.20 21:15
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L’ennui c’est le pire cauchemar d’Axl. Malheureusement pour lui, il finit souvent sur son canapé, à regarder le plafond parce qu’il a l’impression d’avoir déjà tout fait, ou alors il n’arrive pas à se concentrer. Il a bien essayé de mettre sa créativité à profit, mais il faut croire que c’est pas sa journée. Après un million de soupirs, des heures de réflexion et un coup de pied aux fesses, il s’était décidé à sortir. Il faut dire que le beau soleil lui donnait envie, et puis il s’était dit que le temps allait passer plus vite si il s’occupe. Ou si il marche sans savoir où il va en l’occurrence. On sait jamais, il pourrait lui arriver un truc de dingue sur le chemin du retour. Il enfile sa veste en jean, son précieux paquet de cigarette et son briquet, et il sort de chez lui. Il prend un peu des chemins au hasard, de toute façon il ne connait pas encore bien la ville, et se perdre dans des rues inconnues c’est le meilleur moyen de découvrir le quartier. Il flâne devant les boutiques, il regarde toutes les vitrines, mais c’est pas l’activité de l’année non plus quoi.  

Il marche, parfois il tourne en rond et il s’en rend compte seulement quand il reconnait une rue pour la troisième fois, alors il accélère et il se retrouve à la gare. Il ne sait pas vraiment combien de temps il a gambadé et comment il s’est retrouvé là, mais l’endroit est vachement beau. Il s’arrête, pour lever la tête et admirer ce qui se dresse devant lui. Il s’installe sur un banc, les fesses sur le dossier, et il en profite pour s’allumer une cigarette. Le printemps arrive à grand pas, et même si le vent est encore frais, il pourrait clairement traîner en t-shirt. C’est pas un frileux et puis il saute tellement partout qu’il a chaud en une seconde. Il regarde les gens passer devant lui, jusqu’à ce qu’il reconnaisse une touffe de cheveux, et surtout le bruit d’une planche. Il écrase la fin de sa cigarette contre le banc et il jette le mégot à la poubelle avant de crier « Eh, Coldwater ! » il se lève, il n’a pas le temps de trottiner jusqu’à elle qu’elle se retrouve par terre. Il grimace, et il la rejoint, en grimaçant, « Putain ça va ? Te pète pas un truc. » il tend sa main vers elle pour qu’elle l’attrape et qu’elle se relève. Il sourit en coin, bien content d’être tombé sur elle, parce qu’il sait qu’il va passer un bon moment. « Du skate ? Je sais même pas tenir debout, c’est sûrement pas moi qui vais en faire. » axl n’a aucun équilibre, il se prend tout les murs qui peuvent se dresser sur son passage, et il se fait des croches pieds à lui-même, alors le skate certainement pas. « Je me faisais chier chez moi, j’ai marché sans réfléchir et faut croire qu’on était fait pour se retrouver sur un parking. » bon dis comme ça, c’est bizarre, mais au final le hasard à juste bien faire les choses. « Donc comme ça t’es une rider, Tony Hawk tout ça ? » en vrai, il a toujours admiré les skateurs et les trucs incroyables qu’ils sont capables de faire, mais c’est clairement pas pour lui.



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Anonymous
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18.03.20 3:24
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lonely sailors pass the time away ;
ft. axl

— Tes fesses sont un peu douloureuses, mais tu n’as rien de cassé. Il faut dire qu’après toutes ces chutes que tu as enchaînées, ton corps commence à s’y faire. Il grimace en te voyant par terre, mais tu lui rends un sourire éclatant quand tu prends sa main pour t’aider à te relever. « Ouais t’inquiète, j’ai l’habitude ! » D’un bond agile, tu es de nouveau sur pieds, et tu glousses un peu à sa remarque. « Je sais même pas comment mon téléphone est encore en un seul morceau. » L’odeur de la cigarette te monte soudainement à la tête, tu fronces un peu le nez avec une moue désapprobatrice. « Ew, tu sens la clope. Ça va te tuer, tu sais ? » L’air de rien, tu fais mine de lui en vouloir ou de le disputer, mais en réalité tu t’en fiches comme de l’an quarante ; on meurt tous un jour, alors que ça soit ça ou autre chose, quelle importance. En plus, tu n’es pas certaine d’être très bien placée pour faire la morale.
Sans pouvoir te retenir, tu pouffes discrètement à son excuse pour le skate – même si ça t’étonne un peu, venant de lui. C’est une activité que tu le verrais bien faire, alors tu gardes cette idée bien au chaud dans un coin de ta tête ; parce que c’est un peu comme s’il venait de te mettre au défi de réussir à le faire tenir dessus. Le sourire en coin, tu entends son explication et hoche légèrement la tête. Ils se sont bien trouvés la première fois, alors pourquoi pas toutes les autres. La drôle de coïncidence est la bienvenue, puisqu’on ne s’ennuie jamais avec Axl.
Avec ton skate sous le bras, il ne te manque plus qu’une casquette à l’envers et un sweat trop grand pour correspondre à l’idée qu’il se fait de toi. Tu préfères en rire, même si tu sais qu’au fond, tu es bien loin de pouvoir prétendre à jouer dans la cour des grands. « Ah si seulement ! » Tu soupires, l’air un peu rêveur à la mention de ce nom là pour te désigner. Secouant la tête doucement de droite à gauche, tu admets sans honte ne pas être bien plus avancée que lui dans la discipline, et ce, malgré tes amis d’avant qui traînaient pourtant tout le temps avec leurs planches. Il faut croire que c’est maintenant qu’ils ne sont plus avec toi que tu t’y mets vraiment, quelle ironie. « J’aimerais bien, mais en vrai, je tiens pas longtemps dessus quand le sol est pas plat. Alors les figures et les rampes, c’est pas pour tout de suite. » Les yeux plein d’un désespoir à peine feint, tu observes les petites marches devant la gare. Et puis, tu laisses tes pupilles pétillantes glisser à nouveau sur lui, une lueur dangereuse dans le regard. Le skate dans une main, tu poses l’autre sous ton menton et lève ton sourcil comme une méchante de nanard. « Mais dis-moi, t’es plutôt stable pour quelqu’un qui tient pas sur ses pieds. » Tu sens ton sourire s’étirer, c’est plus fort que toi, il faut que tu lui fourres la planche à roulettes dans les mains. « Allez essaye ! »

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24.03.20 20:44
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« Dans quelques jours il est pété, je mets 10 couronnes dessus. » avec toutes les cascades qu’elle fait au quotidien, il est presque sûr que son écran sera en milles morceau dans très peu de temps. Il lève gentiment les yeux au ciel, parce qu’en vrai il ne se rend même pas compte que l’odeur de clope qui lui colle la peau, « Et toi c’est tes chutes qui vont te tuer, tu sais ? » il hausse les sourcils, tout fier de sa réponse, et il finit par rire parce que son petit air énervé n’est vraiment pas crédible, et il n’a pas vraiment peur d’elle. Il enfouit ses mains dans les poches de sa veste, et il hoche un peu la tête. « c’est déjà ça hein ! » de son côté, il n’est même pas sûr d’arriver a avancer sur un sol plat. Quand il sent son regard sur lui, il fronce les sourcils, parce qu’il sait déjà qu’elle prépare un mauvais coup, et il n’est pas vraiment rassuré jusqu’à ce qu’il se retrouve avec la planche entre les mains. « Donc tu veux me tuer ? Si c’est ça dit le direct, ça ira plus vite. »
mais il a quand même envie d’essayer. Il a toujours trouvé les skateurs terriblement stylés, et il faut avouer qu’il les envie un peu. « Bon ok… » il se baisse pour poser la planche par terre, et il prend une grande respiration, pas très confiant. Il commence par mettre un pied, puis l’autre, et il se retrouve debout sur le skate. Il est fier de lui, même si il secoue un peu ses bras pour trouver son équilibre, mais c’est déjà un bon début non ? « Eh tu vois, je suis pas si nul que ça ! » sauf que la planche avant d’un petit centimètre, et ça lui suffit pour paniquer et descendre de la planche, « attends attends, j’ai pas fini. » il remet un pied dessus, et il regarde droit devant lui. Le sol est plat, il n’y a personne devant lui, rien qui pourrait le faire tomber, tout devrait bien se passer. Il laisse ses bras tendus par réflexe, et il donne un petit coup de patte, parce qu’il est pas fou non plus. Il avance un peu, mais c’est comme les skis, sa jambe gauche s’écarte de la droite, et il se retrouve vite à faire un grand écart. Il rigole fort, parce qu’il a un peu de mal à se redresser, mais il y arrive, et il hausse les épaules, « Tu vois où est mon problème ? Mes jambes veulent pas aller tout droit, je suis condamné a finir les jambes écartées. » ou a faire de la trottinette, mais ça a vachement moins de classe quand même.


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26.03.20 19:44
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lonely sailors pass the time away ;
ft. axl

— Une moue boudeuse sur le visage, tu fais mine de lui en vouloir. Mais tu dois bien l’admettre, son pari n’est pas si bête ; même si tu es toi-même étonnée de ne pas encore avoir brisé le malheureux écran de ton smartphone, tu n’as pas franchement envie de lui devoir ne serait-ce que dix couronnes. Tu as du mal avec la notion d’argent ici, alors tu fais attention à tout – mais dix couronnes, ça n’a rien à voir avec dix dollars et tu le sais, sans savoir la conversion exacte. « Super optimiste, merci. » Tu lèves les yeux au ciel, un tel pessimisme ou manque de confiance en ta personne pourrait te vexer si tu n’étais pas si certaine que ça n’en était pas l’intention. Vite distraire par la suite des événements, il répond à ton commentaire sur sa durée de vie en jaugeant la tienne et tu esquisses un petit sourire satisfait en levant le nez en l’air. Les mains sur les hanches, tu essayes de le regarder de haut. « Plus je m’entraîne, plus je tombe. Mais plus je m’entraîne, moins je suis susceptible de tomber. Donc plus je tombe, moins je tombe. Et toc. » Rhétorique inégalable, tu sais que tu l’as déjà perdu alors tu profites de la confusion pour lancer autre chose.
Au début, tu remarques un air vaguement inquiet ou incertain sur son visage, mais tu sais qu’avec l’appel de l’aventure, tout ça ne va pas durer. Un sourire espiègle au coin des lèvres, tu tentes de le convaincre sans être toi-même persuadée de ce que tu dis. « Mais noooon, je te rattrape t’inquiète ! » Rien n’est moins sûr, en réalité. Pas que tu n’essayeras pas, non ; c’est plus que tu n’es pas certaine d’avoir les réflexes ou la force nécessaire pour lui sauver les miches en cas de chute. Oh et puis, c’est en forgeant qu’on devient forgeron alors il va se lancer de toute façon.
Un peu en retrait, tu l’observes faire sans lui donner la moindre indication ou le plus petit des conseils. Ça ne t’étonne pas outre-mesure qu’il ait fini par céder, ni même qu’il se débrouille correctement pour le moment. Tu applaudis sincèrement quand il est enfin debout sur le skate, mais tu dois quand même combattre cette furieuse envie de le pousser pour qu’il dévale le parvis en hurlant. « Pas mal ouais, mais à ce rythme là je suis pas sûre que tu puisses faire le tour du monde avant de mourir de la clope ! » Tu le taquines gentiment et finis par étouffer un ricanement derrière ta main ; ses mimiques et réactions sont terriblement distrayantes. Et enfin, il se lance pour de vrai et tu retiens un peu ta respiration en attendant de savoir comment ça va se finir. La presque catastrophe arrive, tu vois avec un air ébahi ses deux jambes se séparer en défiant toute logique ou même physique. Le petit moment de flottement passé, tu calmes ta frayeur et te joins à son rire franc. « Ah ! Moi je dis, il te faut un deuxième skate. Une planche par pied, comme ça ils font chacun leur vie. » Vu comme ça, ça te semble une excellente idée pour finir n’importe comment mais pas bien.

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30.03.20 22:25
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Il est soulagé quand elle passe vite à autre chose, parce qu’il n’avait vraiment pas l’intention de la vexer. Et puis, il ne dit rien mais il est presque sûr qu’elle pense pareil. Il écoute ce qu’elle dit, en fronçant les sourcils à chaque nouveau mot qu’elle prononce. Il croise ses bras contre sa poitrine, un sourire amusé aux lèvres et il finit par l’applaudir, « Dis-moi, t’a déjà pensé à écrire un livre ? Non parce que cette phrase était tellement inspirante pfiou ! » mais elle n’a pas tort, c’est juste logique. C’est vrai que c’est pas en y pensant très fort qu’il allait apprendre a faire du skate, mais ça lui parait si compliqué qu’il ne s’y est jamais vraiment mis.

Il pouffe malgré lui quand elle dit qu’elle va le rattraper, parce qu’il y croit qu’à moitié. Disons que ses pas ses petits bras qui vont pouvoir le sauver d’une éventuelle chute, et puis au pire, il se tape les fesses contre le bitume et basta. Il n’a pas peur de tomber, il sait qu’il est résistant, mais c’est juste cette petite appréhension qui le freine une seconde. Ça y’est, il est à peine debout sur la planche, qu’il reçoit un petit pic de Coldwater. Il se retient de rire, parce que ça pourrait compromettre tout son équilibre qu’il a pris du temps à trouver, et à la place il prend une voix aigue pour répéter ce qu’elle dit « Gnagnagna à ce rythme là je suis pas sûre que tu puisses faire le tour du monde avant de mourir de la clope ! » il secoue ses bras parce juste en prononçant ses quelques mots il tombe presque de la planche, alors il se plaint, « Laisse-moi me concentrer aussi ! » son rire ne l’aide pas vraiment, parce que lui aussi il a envie de rigoler. Heureusement qu’il ne se voit pas, il est sûr qu’il doit être ridicule, mais c’est le cadet de ses soucis là. Il se retrouve vite les jambes écartées, et c’est seulement à ce moment là qu’il s’autorise à rire. De toute façon, au point où il en est, il peut difficilement faire pire. « Tu sais que j’ai déjà essayé ? Et c’est la pire idée du monde, parce que ça te laisse pas le temps de te rattraper. Tu cligne des yeux et t’es déjà par terre. » il appuie sur le bord de la planche pour qu’elle saute, et il la rattrape au vol. Il ne s’attendait pas à réussir, alors il pousse un petit soupir de soulagement et il se la pète un peu, « Tu sais quoi ? Je pense que je vais pas apprendre à rouler, je vais juste refaire ce magnifique moove devant tout le monde, j’pense que ça suffira. » Il repose la planche par terre, et il la pousse un peu avec son pied pour la passer à la jeune fille. « Tiens vas-y, montre moi ce que tu sais faire. »




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Anonymous
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02.04.20 19:58
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ft. axl

— Tu fais mine de saluer ton public constitué d’une seule personne quand il finit par t’applaudir à la fin de ta tirade presque philosophique.  « Je sais, c’est fantastique. » C’est rare de te voir aussi fière, même si c’est pour une bêtise. Tu n’es pas sûre d’avoir un jour le talent pour écrire un livre, tu te contentes de profiter de ceux qui existent déjà et qui existeront à l’avenir. D’ailleurs, tu as probablement lu quelque chose comme ce que tu viens de dire quelque part, sans savoir d’où tu le tiens.
Le rire qu’il a quand tu le pousses à essayer en lui assurant que tu seras là pour le rattraper te ramène un peu à la réalité, tu sais bien que ce ne sera pas le cas mais il se lance quand même. Debout avec un mauvais équilibre sur le skate qui ne bouge pas encore, il répète tes mots avec une voix exagérément aiguë et tu pouffes derrière ta main. « Ouais, c’est bien ce que j’ai dit Lawford ! » Il fait le malin, mais il n’en mène pas large. Il manque de tomber, se rattrape au dernier moment, et tu observes le tout un peu en retrait avec un sourire mutin sur les lèvres. « D’accoooord, je dis plus rien. » Tu lèves les mains, comme un geste de bonne foi. C’est vrai que tu l’as beaucoup déconcentré, maintenant il est temps de se tenir tranquille malgré les ricanements qui s’échappent des deux côtés.
Sa position chaotique est suffisamment hilarante pour que tu ne te retiennes pas de rire cette fois ; et tu vas même jusqu’à lui proposer d’avoir un skate par jambe. Tu ouvres des grands yeux étonnés quand il t’avoue qu’il a déjà essayé et tu te retiens de pouffer encore une fois. « Tu sais ce que j’aime chez toi ? Même l’idée la plus stupide à laquelle je peux penser, t’as déjà essayé. » Tu hoches la tête avec un sourire, convaincue qu’il est certainement le meilleur partenaire de bêtises ou d’expérimentation qu’on puisse avoir.
Soudain, tu lèves un sourcil au geste – peut-être accidentel – qu’il fait pour rattraper la planche. Quand est-ce qu’il a appris à faire ça alors qu’il ne tient pas deux secondes dessus ? L’air un peu incrédule, tu lui rends un mouvement de tête entendu. « Bah je crois que pour ça, t’as pas besoin de t’entraîner. Même moi j’y arrive pas à tous les coups ! » Sincèrement impressionnée, tu rattrapes le skate qui roule en ta direction avec le pied. Légèrement gênée, du camoufle ton malaise derrière un petit rire nerveux quand il te demande de montrer ce que tu sais faire. « Je t’ai dit, je suis pas si forte ! » Mais tu obtempères, de nouveau debout sur la planche. En quelques gestes du pied, tu prends un peu de vitesse sans vérifier qu’il suit ; tu as l’habitude d’avoir les regards posés sur toi mais l’appréhension qui va avec ne part jamais vraiment.
Quand le choix entre prendre les escaliers ou rester sur le plat se présente, tu hésites longtemps avant de déraper au dernier moment. Les marches, c’est un ticket tout droit vers la chute – mais l’aventurière téméraire que tu es ne manquerait pas cette occasion. Alors tu t’élances, incertaine, comme si tu faisais deux mètres de haut et que l’escalier de seulement quelques marches n’était qu’un gouffre dont tu ne perçois pas vraiment le fond. Évidemment, à la seconde où la planche n’est plus à plat, tu perds l’équilibre aussi. Encore une fois, tout est au ralenti quand tu te rapproches du sol, mais cette fois tu n’auras pas le temps de te rattraper. Un peu étourdie, les fesses par terre et le skate à l’envers, tu observes les roues s’arrêter de tourner avec un air hagard un instant. Quand tu reviens vraiment à toi, tu remarques un trou au niveau du genou de ton jean déjà pas en très bon état ; la peau écorchée en dessous picote et te tire une grimace. « Bah super, j’ai tout raté. » Soudainement boudeuse, tu jettes des regards mauvais à la blessure sans te relever tout de suite – mais tu espères quand même qu’Axl n’a pas tout vu de cette catastrophe.

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15.04.20 0:23
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Il pouffe amusé, et c’est ça qu’il aime avec Vivi. Elle est capable de rendre une situation vraiment banale amusante, et ça fait du bien. Disons qu’il ne réfléchit pas tellement quand il traîne avec elle, et c’est plaisant. Il lève son pouce vers elle quand elle accepte de ne plus dire un mot, et le reste est historique. Il a beau être concentré, ses pieds ne font pas des miracles, et le rire qu’il entend ne l’aide pas trop, mais il finit par s’en amuser. Il est nul, c’est comme ça, et c’est pas si grave que ça. « C’est vraiment tout ce que t’aime chez moi ? Je pensais que ma superbe coupe de cheveux ou mon humour incroyable était en haut de la liste, mais je prends. » mais c’est vrai que c’est pas le dernier pour avoir des idées à la con. D’ailleurs, il a déjà testé de se mettre à genoux sur deux planches, comme si ça allait lui faciliter la tâche et qu’il allait mieux trouver son équilibre. La vérité c’est que c’est pire qu’en étant debout, c’est logique, mais sur le coup il n’y avait pas pensé, et il avait fini avec une croûte sur le coude. Il voit bien avec son regard qu’est étonné de son moove, et pour être honnête, il ne pensait pas réussir à rattraper cette planche. C’est un coup de bol, et il essaye de ne pas montrer qu’il est aussi surpris qu’elle. « J’ai quelques bases ouais. » il hausse innocemment les épaules, un petit sourire aux lèvres, et puis c’est son tour. Elle s’élance, et Axl la regarde une seconde sans trop savoir quoi faire, avant qu’il se décide à la suivre. Si elle fait un truc de fou, il veut y assister sans perdre une miette. Il assiste à tout, et surtout à cette chute mémorable. Il grimace, et il se magne d’aller voir si elle ne s’est rien cassé, en pouffant quand même un peu. C’est pas qu’il s’y attendait, mais il n’est juste pas surpris du choix qu’elle a fait. Il s‘agenouille à coté d’elle, et il se penche pour vérifier son genou. « Je sais ce que je vais t’offrir pour ton anniversaire. Des genouillères et un équilibre. » Elle va s’en sortir, avec une grosse croûte, mais il préfère la voir écorchée que pétée. « T’a raté cette fois-ci, j’suis sûr qu’avec de l’entrainement dans un mois t’es au X games. » il hoche la tête pour appuyer ses propres propos, et lui laisse le temps de se remettre de sa chute. Ça serait con qu’elle se relève trop vite et qu’elle retombe aussitôt. Il est le premier à se redresser, et il tend sa main vers elle, « Aller viens on va s’entrainer. T’a pleins de trucs à m’apprendre. »




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23.04.20 23:13
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ft. axl

— Faussement arrogante, tu souris en t’évitant de pouffer entre tes dents quand il énumère les autres qualités qu’il est supposé avoir. C’est vrai que sa coupe de cheveux approximative et son humour à toute épreuve font concurrence à ses idées stupides. « Mmh, je dirais que ça vient en deuxième et troisième position. » Insolente comme la gamine que tu es, tu feins l’innocence comme si tu ne venais pas d’insulter son bon sens à l’instant. Mais c’est ça que tu aimes, pouvoir déconnecter ton cerveau, arrêter de penser et juste passer un bon moment. Des fois, ça fait du bien. Tu n’as pas trop de mal à comprendre qu’il ne sait pas comment il a pu rattraper la planche comme ça, mais ça n’enlève rien au côté cool du geste, alors tu te contentes de pouffer pour ne pas casser son délire.
Après son essai catastrophique, tu t’élances à ton tour mais tu te rends vite compte que tu n’aurais pas du parader tant le tien n’est pas beaucoup mieux. Les fesses douloureusement par terre et le genou écorché à travers ton jean, tu fais la grimace quand il s’approche de toi. Il regarde un peu ta blessure, mais c’est ton air blasé qui domine – c’est ton ego qui a été le plus blessé dans tout ça. Alors quand il parle de t’offrir des genouillères et un équilibre pour ton anniversaire, tu lui tires la langue et croise les bras contre ta poitrine. « Gnagnagna. C’est déjà passé, en plus. » Le nez en l’air, tu affiches une moue boudeuse même quand il essaye de se montrer rassurant – c’est sûrement juste pour te faire plaisir. Finalement, tu prends sa main pour te remettre sur pieds, grimaçant au passage de la pointe de douleur partout dans ton corps. Une fois debout, tu époussettes rapidement ton pantalon comme une manière de reprendre une contenance plus que de nettoyer quoi que ce soit. Mais tu finis par recommencer à sourire, vaincue par la bonne humeur communicative qui flotte un peu autour de toi. Tu laisses échapper un soupir amusé, et secoue doucement la tête de droite à gauche. « Ouais, je vais t’apprendre comment faire un vol plané surtout ! » Sans plus de cérémonie, tu attrapes la planche au sol et la lui fourre dans les mains ; à son tour de se ridiculiser de nouveau. Tu n’es pas certaine d’être la meilleure des professeurs, mais au moins ça sera plus marrant. Tu le pousses pour qu’il remonte les escaliers histoire de retourner sur le parvis et plantes tes mains contre tes hanches en attendant qu'il réessaye.

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24.04.20 22:03
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La voir bouder c’est encore plus drôle, parce que son petit air ne lui fait pas du tout peur, au contraire même. « Pour Noel alors, c’est pareil, joue pas sur les mots. » et c’est à son tour de crisper son visage pour lui montrer qu’il boude autant qu’elle. Bien entendu, ça ne dure qu’une seconde, et quand elle attrape sa main il la tire un peu pour lui donner de l’élan et qu’elle puisse se relever. Il se retrouve avec la planche dans les mains alors qu’il n’a rien demandé. Il parlait plutôt d’apprendre à comment rouler sur une ligne droite et un sol lisse, mais les marches vont le forger. Et puis le petit air sur le visage de la plus jeune le force à croire qu’elle lui lance un défi, et il est hors de question qu’il refuse. Dans le pire des cas, il se ramasse, et il se rattrape avec ses mains. Quelques égratignures n’ont jamais tué personne, ça ne va pas commencer aujourd’hui. « T’aura ma mort sur la conscience surtout. » mais c’est pas pour autant qu’il ne va pas essayer. Il monte les marches d’un pas assuré, pour essayer de se convaincre qu’il peut y arriver du premier coup. C’est débile, parce qu’il tient à peine debout quand le skate ne roule pas, alors dévaler des marches lui parait insensé. Il pose la planche à quelques mètres de la première marche, histoire avoir un peu d’élan. Il se rend soudainement compte qu’il va certainement le regretter, mais les yeux de Vivi rivés sur lui le dissuade de changer d’avis. « Si j’y arrive tu me payes un truc, genre, un mcdo. Menu big mac supplément bacon, frites, ice-tea. » après un dernier coup d’œil devant lui, un pied sur la planche, et il se dit qu’il ne vaut mieux pas qu’il réfléchisse, et c’est ce qu’il fait. Il donne un gros coup de patte. Les escaliers se rapprochent dangereusement, et tout va beaucoup trop vite. Il à l’impression de passer la première comme un chef, mais les autres il les voit à peine, parce que son corps fait un roulé boulé, il ne comprend rien de ce qu’il lui arrive, et il n’a pas le temps de réaliser qu’il est déjà par terre, étalé contre le bitume. Vu de l’extérieur, ce pauvre accident devait être bien marrant, et il allait rire de son propre malheur, mais tout d’un coup il sent sa cheville le lancer. Il sait qu’un truc ne va pas, il s’est déjà cassé un bras, et c’est exactement la même sensation. « Putain d’merde ! » il se redresse pour vérifier qu’on ne vient pas de lui arracher un bout de jambe, et quand il voit sa cheville dans le mauvais sens, il se retient de crier. Il n’est pas spécialement douillet, mais là pour le coup, il a juste l’impression de s’être pris un coup de marteau dans l’os. « Je le savait que j’aurais pas dû t’écouter ! » il crie pour qu’elle l’entende, même si elle n’est pas si loin, mais en même temps il est à moitié en train de rire. Il ne lui en veut pas spécialement ; elle ne lui a pas mis un couteau sous la gorge, et puis c’est une blessure de guerre, il en rigolera vraiment demain. Ou plus tard. Il s’appuie sur ses coudes, et il s’assoit en soupirant fort, et il grimace en parlant, « J’ai trop mal, je vais mourir, on va me plâtrer, j’en ai rien à foutre tu viens avec moi à l’hosto ! » il lui temps sa main écorchée, parce que maintenant il va devoir se lever, et il n’est pas très confiant. Il fait le malin, mais en vrai il est à deux doigts de lâcher une grosse larme.




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02.05.20 1:35
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— S’il y avait eu une compétition pour qui boude le mieux, tu ne saurais dire qui de vous deux aurait gagné. Tu te retiens de lui tirer la langue, parce que tu n’as plus rien à répondre d’autre ; à la place, tu lèves le nez en ayant l’air faussement vexée quand tu es enfin sur tes deux pieds. Ça ne dure pas bien longtemps, tu retrouves bien vite ta bonne humeur et lui jette la planche entre les mains pour qu’il se débrouille à son tour – toi, tu dois déjà te remettre de tes émotions. Le visage innocent et plein d’attentes, tu lui réponds avec un petit sourire. « Mais non, je suis presque sûre que tu seras meilleur que moi. » Difficile de faire pire, en même temps. Qu’est-ce qui pourrait arriver de grave ? Il ne va quand même pas se casser une jambe, alors mourir encore moins. Enfin, tu l’espères.
Les yeux rivés sur lui, tu te déplaces un peu sur le côté pour lui laisser tout le champ libre. Peut-être que ta fierté en prendrait un coup s’il réussissait, mais au fond, ça serait tout aussi cool et c’est ça le principal. Hilare, tu secoues vivement la tête de gauche à droite quand il propose les termes d’un genre de pari. « C’est toi qui devrais me payer à manger ! » Toi et la gestion de l’argent de poche, ça n’est pas encore trop ça. Tu as beau faire des efforts et travailler le week-end, tu ne gagnes pas tant que ça et tu ne réclames rien à ta tante alors toutes tes activités en extérieur finissent par grignoter sérieusement ton porte-monnaie. « Ok, mais seulement si t’y arrives hein. » Finalement bonne joueuse résignée, tu serais presque ravie si tu devais vraiment lui payer un repas aussi conséquent. Et puis, ça n’est jamais du temps perdu – dans le pire des cas, tu piocheras dans ses frites si tu n’as pas assez sur toi pour payer deux menus.
Concentrée sur ses mouvements quand il s’élance, tu sors ton téléphone pour immortaliser le moment – parce que comme ça, tu auras aussi une preuve dans le cas où il ne réussisse pas. La tension est à son comble quand il approche des escaliers à grande vitesse, mais tu étouffes brusquement une exclamation derrière ta main en le voyant basculer à travers l’écran. Passé la frayeur et le choc du début, tu pourrais presque en rire tant ça avait l’air ridicule. Mais le juron qu’il lance te coupe tout envie de te moquer de lui, alors tu arrêtes vite la vidéo et te rapproche de lui en vitesse. « Oula, ça va ?! » Au même moment que lui, tu remarques sa cheville tordue et affiche un air mi-inquiet, mi-dégoûté. C’est vraiment pas beau à voir, en plus il crie et tu commences à te sentir un peu coupable parce que c’est vrai que tu l’y as poussé alors qu’il ne tient déjà pas debout en ligne droite. « Aaaaaah, je suis désolée ! Je te payerai quand même le McDo, d’accord ?! » Le cœur battant, tu t’accroupis à côté de lui sans savoir quoi faire, envahie par une vague de panique. Il s’agite un peu comme pour essayer de se relever et tu secoues la tête et les mains pour l’en empêcher. « Non non non, bouge pas, reste par terre. J’appelle les pompiers ? Ou l’hôpital directement ? Le samu ? » Il ne manquerait plus qu’il aggrave la situation en voulant se remettre sur pieds. Vu la tête de sa cheville, tu doutes qu’il tienne plus de dix secondes debout de toute façon. Ton téléphone à la main et l’anxiété visible sur le visage, tu te figes en regardant le clavier de ton smartphone. Ce que tu viens de taper, c’est le numéro pour les USA. Relevant la tête vers lui avec une expression de désespoir non-feinte que tu aurais préférée garder pour tes meilleurs rôles, tu commences à te mordiller nerveusement la lèvre. « Je connais pas les numéros norvégiens ! » Une certaine urgence dans la voix, les plaintes et l’idée du plâtre ne te sont pas d’une grande aide pour voir clair dans cette situation. Tu prends une très longue inspiration et replonges la tête dans ton téléphone, pianotant à toute vitesse et essayant d'esquiver le regard d'Axl au passage. « Bouge pas, vraiment bouge pas, okay ? Et meurs pas non plus ! Juste le temps que je cherche sur Google. »

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03.05.20 4:25
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Il a vraiment envie de garder sa bonne humeur légendaire, mais pour le coup il a plus envie d’hurler qu’autre chose. Il a oublié le mac do, et tout ce qu’ils se sont dit avant parce que bordel, il a mal, et ça prend toute la place dans sa tête. « Re demande moi une fois si ça va et je te fais une clé de bras Coldwater. » sa voix n’a jamais été aussi calme, peut-être parce qu’il est concentré et qu’il essaye de se canaliser pour ne pas couiner de douleur. C’est une chochotte de base, il a mal quand on lui tire un cheveu, mais là c’est vraiment différent. Ça le lance un coup, et juste après il ne sent plus rien et il est prêt à se relever. Il reste par terre, le visage caché entre ses mains, et il se dit qu’il prendra le temps d’avoir honte quand il ne souffrira plus le martyr. « Pompiers, hosto, ça change rien je crois. » en fait il n’en sait vraiment rien, il ne sait même pas si le samu existe ici, et il n’a pas tellement envie de réfléchir pour le moment. Il se voit déjà mourir sur ce bout de bitume, et il à l’impression qu’on viens de lui couper une jambe. Il exagère un peu, et ça le fait rire tout seul, alors il relève sa tête vers elle, et il voit bien son regard désespéré, et il se met à rire encore plus fort. Le numéro d’urgence il ne le connait pas non plus, et il se rend compte que c’est un peu inconscient. Heureusement que c’est qu’une cheville et qu’il ne se vide pas de son sang. « Tu veux que je bouge pour aller où ? Vas-y Vivi tu peux le faire ! » il lève son poing en l’air, et il l’agite un peu en répétant, « Vivi ! Vivi ! Vivi ! » En attendant, la seule chose qu’il peut faire c’est regarder les nuages en attendant qu’on vienne le sauver. Il pouffe comme un débile, même si la situation ne s’y prête vraiment pas, mais c’est plus fort que lui. Il réaliste qu’il est vraiment con, mais il en rigolera dans 10 ans, et puis ça fera un truc à raconter à ses potes. « Bon je veux pas te mettre la pression mais t’a trouvé ? » Il s’appuie sur ses coudes, pour pouvoir voir ce qu’elle fait, et il grimace un peu, « Tu crois qu’on va me donner de la morphine et que je vais voir des trucs ? Eh si ça arrive tu me filmes pas. Enfin si, filme moi, ça sera marrant. »





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09.05.20 3:50
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— A ce moment là, tu sens la panique, la culpabilité et les remords t’envahir à tel point que tu pourrais avoir les larmes aux yeux. C’est vrai, si tu ne l’avais pas poussé à faire ça, il n’aurait jamais été blessé ; alors c’est ta faute. La voix étranglée, tu entends bien dans la sienne qu’il n’est pas du tout d’humeur à rire ou à prendre les choses à la légère. « Ok, d’accord. Pardon, je suis désolée. » Il a même ses mains sur son visage, on dirait qu’il a vraiment mal et toi tu ne sais pas quoi faire – y a-t-il même quelque chose à faire ? Et pourtant, il prend le temps de répondre à tes interrogations pendant que tu galères plus que nécessaire pour appeler les secours. « Mh, mh. » Hochant la tête doucement, un peu honteuse, tu n’oses plus rien dire quand tu fouilles partout sur ton téléphone pour trouver un numéro à composer. La mine décomposée quand il se met à rire, tu ne comprends plus rien à ce qu’il se passe et tu restes interdite un instant avant de réaliser. Est-ce qu’il délire à cause de la douleur ou est-ce que ce n’est finalement pas si grave ? Difficile de savoir. L’air déconfit quand il lance des encouragements dans le vent, tu affiches une grimace angoissée au lieu de suivre son humeur. « Aaaaah arrête, tu me stresses ! Tu me déconcentres et ça m’empêche de réfléchir ! » La voix pleine de reproches, tu reportes enfin ton attention sur ton écran et te remets à pianoter pour que Google te donne enfin les réponses espérées. Ses ricanements réguliers te tirent un soupir paniqué ; tu sens bien qu’il n’a pas spécialement envie de rester là dans la douleur longtemps, mais tu fais déjà du plus vite que tu peux. « Oui oui oui, je cherche ! Je te jure que je cherche. » Sans le regarder, tu inspires profondément en essayant de te calmer pour pouvoir être compréhensible quand tu appelleras ce numéro que tu viens enfin de trouver. « C’est bon, je l’ai. » Hésitante, tu décris rapidement le problème et l’endroit où vous vous trouvez à la standardiste au téléphone – on t’assure que ça ne va pas tarder. Tu raccroches simplement, les traits tirés quand tu l’observes à nouveau avec cet embarras visible visible sur le visage, toujours accroupie près de lui. « Ils devraient pas tarder. » Résignée comme tu l’es rarement, tu pinces les lèvres et reste silencieuse ; parce que tu ne sais plus quoi dire, tu es responsable et tu t’en veux même s’il a toujours l’air insouciant et cool. Tu lui rends sa grimace quand il commence à parler de morphine et de le filmer s’il hallucine. S’il pense carrément à ça, c’est que ça doit vraiment faire super mal. « Je sais pas si on va m’autoriser à rester. » Et puis, tu décides de te reprendre en main et d’afficher ton plus beau sourire en espérant que tes talents d’actrice ne te fassent pas défaut maintenant. « Mais si on me laisse rester, c’est sûr que oui, je vais te filmer ! Hors de question de rater ça. »

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10.05.20 22:18
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En attendant, la seule chose qu’il peut faire, c’est observer le ciel et les nuages qui bougent devant lui. Il tourne parfois sa tête pour vérifier qu’elle n’est pas tombée dans les pommes à sa place, et il finit pas se taire quand elle lui dit qu’il la stresse. Disons que c’est pas vraiment le moment de lui faire perdre du temps. Il est quand même soulagé quand elle annonce qu’ils ne vont pas tarder, parce qu’il a quand même hâte de ne plus avoir mal. Le silence s’installe, et il voit bien sa petite mine, alors il se penche comme il le peut vers elle, « Eh ça va aller. C’est pas de ta faute, d’ici ce soir je serais sous médocs et j’aurais même plus mal. J’suis un bonhomme, je vais survivre et on en rigolera demain ok ? » il lui tend son poing pour qu’elle tape dedans, et il se dépêche de se rallonger parce que chaque mouvement qu’il peut faire lui fait vibrer tout le corps. Il pouffe, et fronce les sourcils juste après, « Bien sûr que tu va rester. Dans les films c’est que la famille, mais a qu’à dire que t’es ma sœur, ils vérifieront pas. » et si ils le font, il fera les yeux doux et il fera semblant de pleurer si il le faut. « Cool, ça fera des souvenirs à montrer à ma famille. » il sourit, un peu pour la rassurer, et aussi parce qu’il essaye de penser à autre chose que le truc qui le tire en bas.

Heureusement pour lui, les pompiers sont rapides dans ce pays, et ils arrivent en quelques minutes. Il secoue son bras pour montrer qu’il est là, en train de mourir au sol. Il allait dire bonjour et expliquer la situation, mais on l’agresse avec du Norvégien et il comprend tellement rien qu’il a l’impression d’halluciner et d’être dans un autre monde. Il plisse les yeux, et il ose demander si ils parlent anglais, et il soupire de soulagement quand la dame hoche la tête. Dieu merci, la plupart des habitants parlent la langue de Shakespeare. Il explique qu’il s’est juste rétamé dans les escaliers, pendant qu’on lui tripote la cheville. Il se crispe, il a envie d’insulter le pompier qui le touche, mais bon, il reste poli et il serre les dents. Le truc, c’est qu’il faut pas lui bouger la cheville, tant qu’ils ne savent pas si elle est cassée ou pas. Quand il voit la civière, il panique juste un peu, mais il tente de garder une certaine contenance, « Ok cool. C’est stylé. » Alors il se laisse faire, et regardant droit devant lui, puisque de toute manière, il ne peut pas vraiment aider. « Elle peut venir avec moi hein ? C’est ma sœur, j’ai pas le droit de la laisser seule. » bon d’accord c’est deux gros mensonges, mais il n’a pas envie de subir tout ça seul, et il compte bien l’embarquer avec lui.






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15.05.20 4:08
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— Le silence s’installe, l’ambiance est tendue et morose de ton côté malgré ses vaines tentatives pour apaiser ou penser à autre chose. Il se tortille difficilement comme pour se rapprocher un peu de toi, alors tu fais l’effort de le regarder en essayant de ne pas trop avoir l’air d’un chien battu. « Mh, si tu le dis. » Tu n’es pas franchement convaincue par ce qu’il te dit, persuadée qu’il cherche juste à te rassurer et minimise la situation au passage. Mais en dépit de tout ça, tu tapes quand même doucement dans son poing avec le tien. « Si ça se trouve, tu seras même trop perché pour pouvoir en rire. » Ça te demanderait presque un effort surhumain, mais tu souris pour ne pas l’inquiéter de trop.
Quand il t’expose son stratagème pour t’embarquer avec lui, tu hausses les sourcils et affiche un air désabusé. Vous êtes loin de vous ressembler, surtout physiquement. « Personne va jamais croire ça, t’es dingue ! » Le ton presque outré, peut-être un peu souligné par la panique, tu lui fais cette remarque vive malgré son rire confiant. Tu roules des yeux, pas certaine que toute cette idée là – de le filmer ou même de prendre des photos – soit très bonne. « Et ils seront heureux de savoir qu’il y a une sœur en plus maintenant. » Et avant que tu ne puisses en rajouter, tu entends déjà les sirènes des pompiers non loin.
Un peu en retrait quand tout le monde s’active autour de lui, tu n’oses pas dire un mot même en notant les difficultés de langage au début. Il ne manquerait plus que tu aggraves la situation avec ton norvégien bancal. Alors tu laisses faire, impressionnée et honteuse aussi ; tu retiens un mouvement réflexe quand tu vois son visage crispé lorsque le médecin commence à toucher sa cheville qui a déjà une sale tête. Sa tentative pour rester calme et détendu sur le brancard te tire un petit rire nerveux, tu ne sais plus trop quoi dire là. « Non, en fait, vu d’ici c’est surtout flippant. » Tu chuchotes, histoire que les pompiers ne te dégagent pas du chemin tout de suite. Il n’a probablement pas besoin de ton pessimisme maintenant, mais tu te vois mal commencer à le prendre en photo tout de suite.
Silencieuse dans ton coin avec le skate à la main, tu te contentes de hocher la tête comme si ta vie en dépendant quand il assure aux pompiers que tu es sa sœur et que tu dois l’accompagner. Finalement, ils ne font pas trop d’histoires et tu peux monter avec lui en direction de l’hôpital. Pour ce qui sera de l’accompagner dans la chambre, ce n’est probablement pas gagné d’avance. Légèrement penchée vers lui, tu lui murmures quelques mots en regardant si personne ne t’écoute. « J’arrive pas à croire qu’ils aient gobé ça. » Avec un sourire encore un peu inquiet au coin des lèvres, tu fais mine de rien et te redresse en sortant ton portable de ta poche. « Souris, c’est pour maman ! »

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17.05.20 20:04
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Bien entendu que c’est pas de sa faute. Elle ne lui a pas mi un couteau sous la gorge pour qu’il y aille, c’est lu le débile de l’histoire. Il rigole un peu hochant la tête, parce qu’il espère bien être perché. Souffrir autant sans avoir le droit de prendre un peu de morphine ça serait presque criminel pour le coup. Il fronce les sourcils quand elle doute de son plan génial pour l’emmener avec lui dans l’ambulance, et il secoue la tête, « Attend c’est pas toi la grande actrice ? Bon bah c’est le moment de montrer tes talents au monde entier. Et puis quand tu seras invitée sur un plateau télé et qu’on te demandera comment t’a commencé, tu pourras dire que c’est ton super pote Axl qui t’a poussé à jouer le rôle de ta vie. » il rigole encore à sa remarque, et il n’a pas le temps d’y répondre que les sirènes se font entendre.

Il reste silencieux, jusqu’à ce qu’elle avoue que vue d’ici c’est flippant. Il ne s’en rend pas vraiment compte d’où il est, et il n’a pas envie de tenter de se redresser tout de suite. Il est bien content de voir que son mensonge passe, au moins il ne sera pas tout seul pour la suite, et c’est déjà ça. Il à hâte que tout ça se termine, parce qu’il sait qu’il va devoir attendre des heures avant qu’on s’occupe de lui. Les os cassés c’est pas les priorités, alors il espère juste que comme par magie, l’hôpital soit vide quand il arriveront, mais il ne compte pas trop sur ça. Il chuchote pour lui répondre, le pouce levé, « J’t’avais dit que ça passerait. » il pose pour la photo, et il lui fait signe de lui montrer. Il sourit en coin, et il prend son mal en patience. Sur le chemin il reste un peu silencieux, parce que plus le temps passe, moins il fait le fier. Et puis tout se passe très vite, il se retrouve dans la salle d’attente et on recommence à lui parler norvégien, et il n’a clairement pas la force de faire un effort pour comprendre ce qu’on lui dit, alors il doit les couper pour qu’ils reprennent en anglais. C’est chiant, et il se dit qu’il devrait vraiment apprendre à parler la langue, ça lui simplifierait la vie, mais il n’a pas encore trouvé le courage de s’y mettre. Ils se retrouve dans la salle d’attente, et il a comme l’impression qu’il va mourir ici. Il est étalé sur deux chaises, et il était chiant, il se mettrait à souffler fort. Il tend sa main vers Vivi, « Combats de pouces ? » ils risquent d’en faire des centaine, mais en moins ça fera passer le temps un peu plus vite. « J’espère que t’avais pas mieux à faire de ta journée en passant. » de toute façon c’est trop tard, maintenant qu’elle est là avec lui, il ne compte pas la laisser partir.




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22.05.20 3:32
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— L’air faussement outré devant son rire et son attitude nonchalante, tu ne peux pas lui retirer son imagination mais la panique surpasse tout dans ce genre de situation. Tu roules des yeux en espérant qu’il ne voit pas trop ça ; même si tu ne manques jamais de démontrer tes talents, tu préfères quand même que tout le monde soit au courant de ce que c’est – un jeu. « Ça a rien à voir ! » Même si tu en aurais toutes les capacités, mentir au nez d’un adulte qui vient pour aider ton ami… ça n’est pas très glorieux. Il y a assez peu de chances pour que ça marche, mais tu te décides quand même à obtempérer sans dire grand-chose – ils ont visiblement d’autres chats à fouetter que toi, et ça t’arrange bien sur ce coup là.
Une fois installés dans le véhicule, tu te fais d’abord toute petite avant de hocher la tête avec une expression vaguement surprise sur le visage. Il faut dire que si c’était à toi qu’on avait demandé, tu n’aurais jamais parié que lui et toi puissent être de la même famille, mais après tout pourquoi pas. Mais bon, tu gardes dans un coin de ta tête la possibilité que les pompiers étaient juste trop pressés pour avoir le temps de tergiverser pendant des heures sur ta venue ou non. Avec un demi-sourire, tu retournes ton téléphone pour lui montrer la photo de lui que tu viens de prendre – un petit souvenir histoire que ça reste dans les mémoires quand tout ira mieux.
Le chemin est long et silencieux, mais tu prends ton mal en patience en espérant que tout se passe aussi bien à l’hôpital. Dans la salle d’attente des urgences, il y a déjà quelques personnes ; ça s’active un peu autour de vous en norvégien d’abord, en anglais ensuite. Comme tout à l’heure, tu n’interviens pas – il ne manquerait plus que tu empires les choses plus que nécessaire. Une fois tranquille à s’ennuyer ferme en attendant que quelqu’un le prenne en charge, tu lui fais les gros yeux quand il te parle de combat de pouces. « Je t’ai déjà cassé la cheville et toi tu veux remettre ça avec les doigts ? T’aimes vivre dangereusement. » Un regard désapprobateur envers sa main et tu t’adosses un peu mieux au dossier de ta chaise. Redevenue plus sérieuse, tu secoues doucement la tête de gauche à droite. « Non, j’allais juste traîner jusqu’à ce soir alors je peux rester encore un moment. » Bon, au fond, tu espères quand même que ça ne durera pas des heures – ou pire, jusqu’à tard dans la nuit. Déjà parce que le fun n’est pas optimal ici, mais aussi et surtout parce que malgré la bonne excuse servie sur un plateau d’argent que tu as là, tu te vois mal expliquer à ta tante pourquoi tu rentres aussi tard. Mais tu te retiens de soupirer et t’armes de courage, tu ne vas quand même pas l’abandonner tout seul ici. « Et toi t’avais prévu des trucs ? »

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30.05.20 3:56
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Il balaye la salle d’attente des yeux, et c’est franchement moche. C’est déjà pas un endroit très joyeux, alors le fait qu’ils n’aient fait aucun effort sur la décoration n’aide pas beaucoup. Il baisse les yeux sur la table basse recouverte de magazine, et vu leurs tronches, ils doivent être là depuis au moins cent ans. La dernière fois qu’il s’est cassé quelque chose, c’était son petit doigt, et ça avait trainé pas mal de temps, parce qu’il ne voulait pas lâcher sa guitare. Il s’était persuadé que c’était pas grand-chose, jusqu’à ce qu’on le menace de l’amputer pour qu’il comprenne que c’est pas à prendre à la légère. « Désolé de te décevoir, mais t’a pas encore les muscles d’Hulk. Dis que t’a peur de perdre ça ira plus vite, et puis je pourrais comprendre. » il hausse les épaules, un petit sourire aux lèvres, et il reste à moitié avachis sur sa chaise, sa jambe posée sur celui d’à côté. « Cool. Blague à part, si t’a besoin d’y aller je te retiens pas hein. T’es mineure, on va croire que je t’ai kidnappé ou une connerie du genre. J’tiens à garder mon casier judiciaire vierge. » et puis elle lui retourne la question, et ça le fait réfléchir un instant. Il n’aurait sûrement rien fait de sa soirée, il aurait glandé sur le canapé avec ses chats sur les genoux, et au mieux il aurait griffonné dans son carnet et c’est tout. Et puis quand il pense soudainement au fait qu’il n’a pas mis les pieds dans un amphi depuis beaucoup trop longtemps. Son année va lui passer sous le nez, il le sait, ça sera pas une surprise, il n’a rien foutu de l’année et il n’est même pas certaine d’avoir rendu ne serait-ce qu’un seul devoir. Il sait aussi que ses parents vont l’appeler pour lui demander des nouvelles, et il aura le choix entre s’enfoncer dans un mensonge et tout dévoiler quand il sera une star mondialement connue, ou alors dire la vérité et se faire sûrement engueuler jusqu’à la fin de ses jours. Il reste le regarde dans le vide pendant de longues secondes parce qu’il réfléchit, avant qu’il secoue doucement la tête. « Ouais non. Rien. » il mordille son pouce, l’air songeur, et il se tourne un peu vers elle, « Si t’avais le choix entre un gros mensonge le temps de retomber sur tes pattes ou la vérité direct tu ferais quoi toi ? »




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31.05.20 21:01
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— Il a l’air un peu trop détendu pour quelqu’un avec une cheville en moins, alors tu fais les gros yeux et soupires bruyamment. « N’importe quoi, c’est même pas vrai ! » Les bras croisés contre ta poitrine, tu n’as pas grand-chose de plus pertinent à répondre à sa petite pique, mais tu espères que ton caprice suffira pour lui faire oublier cette mauvaise idée – tu en as assez fait pour aujourd’hui.
Passé un échange plus calme sur ce que tu avais prévu – ou non – pour ce soir, tu affiches un petit sourire mesquin. « Pff, t’aurais pas pu me kidnapper même si tu l’avais voulu. » Tu dois te retenir de pouffer, parce que si tu dois être honnête, c’est plutôt toi qui aurait pu le kidnapper que l’inverse. Et puis, tu ne vas pas le laisser tout seul comme ça ici, ce serait moche. « Oh t’inquiète, personne m’attend pour le moment. » Ce n’est même pas un mensonge, tu n’as pas besoin de regarder l’heure pour savoir qu’elle n’est pas encore venue pour toi de t’éclipser, tu as encore du temps à tuer devant toi avant de retourner dans l’antre froide qui te sert toujours de foyer.
Perdue dans tes pensées, tu ne le remarques pas tout de suite quand il commence à s’agiter à côté de toi. Alors, comme sortie d’une lente torpeur, tu hausses un sourcil surpris. Est-ce qu’il t’a parlé et tu n’as pas entendu, ou est-ce qu’il est juste en train de marmonner tout seul dans son coin ? « Quoi ? » Il a presque l’air inquiet, ce n’est pas une expression habituelle sur ce visage là. Surprise, un peu dans l’attente aussi, tu le laisses sagement t’exposer de quoi il est question. Le nez en l’air, tu prends le temps de réfléchir avant de lui répondre. « Mh… je dirais que ça dépend de ce que t’as fait. Enfin, je penche plutôt pour le gros mensonge, parce que comme ça t’as le temps de trouver un truc pour réparer ta connerie et tu peux t’excuser pour les deux une fois que t’as trouvé une solution. Tu vois le genre ? » Grimaçante, tu te rends compte que tu es bien loin d’être la voix de la sagesse dont il aurait peut-être eu besoin maintenant. Tu ne sais pas quel est son problème ni ce qu’il essaye de couvrir, mais ça a l’air de le préoccuper. « Mais, c’est pas vraiment… Attends, t’as fait quoi ? A qui ? » Les yeux rivés sur lui, tu ne sais pas trop quoi en penser. Est-ce qu’il te demande ça comme une façon détournée de te faire comprendre que c’est à toi qu’il envisage de mentir ou est-ce que tu es encore totalement à côté de la plaque ?

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04.06.20 2:57
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Il pouffe quand il l’entend soupirer, presque fier de lui. C’est trop facile de la taquiner, et il est presque certain qu’il ne s’en lassera jamais. « J’attend que tu fasses tes preuves. On ira se battre un de ces quatre, j’oublierais pas t’inquiète. » Et puis c’est à son tour de le taquiner, et pour le coup elle n’a pas franchement tort. Disons que c’est pas lui qui pourrait attaquer quelqu’un, mais il fait quand même semblant d’être offensé, et il voit bien qu’elle a envie de rire, alors il tire un peu la langue, « Gnagnagna, vas y fout toi de ma gueule Coldwater. » Il se contente de hocher la tête quand elle mentionne que personne ne l’attend. Il ne lui à jamais vraiment posé de question sur sa famille, parce qu’il estime que ce n’est pas à lui de le faire. Il n’a pas envie d’être intrusif ou de s’engager sur un terrain glissant. Si elle veut en parler un jour, il l’écoutera, mais en attendant il est juste un peu surpris que personne ne l’attende mais il ne dis rien.

Il se mordille l’intérieur de sa joue en écoutant sa réponse, et ça ne l’aide pas beaucoup plus à vrai dire. Il a beau faire le gars cool qui ne se soucie de pas grand-chose, c’est quand même un problème qu’il ne va pas pouvoir éviter très longtemps. Décevoir ses parents c’est sa plus grande hantise, et il n’a pas fait grand-chose cette année pour éviter ce désastre. Il soupire, les yeux encore un peu dans le vide, et il hoche doucement la tête. C’est vrai qu’il pourrait mentir, mais si il n’arrive pas à trouver de plan B, la chute serra encore plus terrible. « Ouais je vois. » il se redresse un peu sur sa chaise, en secouant juste un peu la tête, « J’ai rien fait justement. J’aurais pas mon année c’est sûr, j’suis allé en cours une semaine et j’ai ignoré tout les mails des profs. J’ai pas le temps de rattraper tout les devoirs, c’est bientôt la fin de l’année, à moins que je sorte deux albums extraordinaires en une semaine quoi. Je pourrais dire à mes parents que suis passé en deuxième année, le temps d’écrire deux trois trucs de qualité, de faire toutes les scènes ouvertes du pays, de me faire remarquer et je pourrais leurs dire la vérité le jour où je remplis un stade, comme ça ils pourront plus m’en vouloir. » ou alors il pourrait juste dire la vérité, qu’il n’est pas spécialement faire pour poser ses fesses en amphi toute une journée, mais il n’a pas envie de l’admettre. « Le truc c’est juste que j’arrive pas à me concentrer, je fait milles trucs à la fois et je finis rien. C’est pas de ma faute, c’est mon cerveau qui est comme ça. » cette excuse elle fonctionnait quand il était plus jeune, mais maintenant elle n’est plus vraiment valable, parce qu’il sait à peu près maîtriser son hyperactivité. Il tourne la tête vers elle, et il essaye de dédramatiser, comme d’habitude. « Ou alors j’fais le mort. Si je reviens dans 10 ans ça devrait le faire. » il hausse un peu ses épaules, et il en profite pour changer de sujet, « J’ai assez parlé de moi, et toi, t’en es où ? »





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08.06.20 5:15
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— Tu fronces le nez et fais mine de bouder à ses taquineries, mais au fond c’est plutôt cool d’avoir quelqu’un avec qui faire et dire des bêtises. Finalement, les bras encore croisés contre ta poitrine dans une attitude faussement désapprobatrice, tu ricanes légèrement et t’autorises un sourire quand il grogne à tes conclusions sur qui pourrait kidnapper qui. Heureusement, il lâche l’affaire pour l’instant. Tu n’avais pas franchement envie de t’étaler sur la situation avec ta tante, ni sur le fait que tu passes le plus de temps possible dehors pour éviter d’avoir à subir l’ambiance tendue à la maison. A vrai dire, tu ne te souviens pas lui avoir déjà parlé de comment tu t’es retrouvée ici ; mais au fond, c’est tant mieux. Ce n’est pas ton sujet préféré.
Soudainement, il te pose une question à laquelle tu ne t’attendais pas. Alors tu lui réponds avec tes tripes, le plus sincèrement possible. Mais en réalité, tu n’es pas franchement la meilleure personne à qui demander des conseils. Brusque prise de conscience, tu paniques un peu quand tu commences à réaliser qu’il a peut-être fait quelque chose de mal pour te demander ça. Il n’a pas l’air d’être particulièrement mal à l’aise malgré ses soupirs, juste un peu… déçu ? Les yeux ronds, tu t’accroches à ses lèvres en attendant le fin mot de l’histoire. « Aaah, c’est juste ça ! » Soulagée, tu lui souris avec une pointe d’innocence – parce que rater les cours, c’est quand même ton quotidien. « Tu me rassures, je croyais que c’était vraiment grave. » Tu fais mine de rouler des yeux, et tu te rattrapes assez vite en t’imaginant que ce n’était probablement pas ce qu’il aurait aimé entendre. En te raclant rapidement la gorge, tu dodelines de la tête et relativises pour te mettre à sa place. « Enfin si, c’est un peu grave, mais moins que ce que je pensais. » Clairement, tu aurais pu être dans cette position, alors même si là maintenant ça te paraît dérisoire, pour lui ça doit être important – en plus, il a une sale mine et tu ne sais plus dire si c’est à cause de sa cheville ou de la discussion. Tu inspires profondément et réfléchis à comment il pourrait s’en sortir en limitant la casse. « Bon, ton plan a l’air un peu foireux. Ce serait pas plus simple de redoubler et de pas leur dire ? » Une moue songeuse sur le visage, tu as le regard qui flotte dans le vide tandis que tu continues à réfléchir. « Ils vont pas s’en rendre compte que t’es pas dans la bonne classe, non ? » Les yeux à nouveau rivé sur lui, tu hausses les épaules – incertaine. Ça te semble une perspective moins dangereuse que celles qu’il a évoquées pour le moment. Ce n’est pas parce qu’il a laissé tomber cette année, qu’il n’a pas le droit à une seconde chance. « Mais ton idée de remplir un stade et de sortir deux albums c’était pas mal non plus. » Hochant doucement la tête, tu ne sais pas vraiment quoi lui dire pour le rassurer ; c’est compliqué parce que même si ça a l’air de l’affecter, il te donne déjà l’impression d’être résigné à son sort.
Un sourcil levé, tu l’écoutes avec la sensation qu’il te décrit ta propre attitude. L’air embêtée, tu le comprends sans vraiment pouvoir te l’expliquer. « Mmmh, ça doit pas être facile. » Tu en profites pour soupirer en te réinstallant contre ton siège. « Peut-être que tu devrais… travailler avec quelqu’un ? Ce serait moins compliqué. » Si comme toi, il n’est juste pas fait pour l’école, alors ça ne changera rien. Mais tu t’en voudrais de le pousser à abandonner ses études – même si tu ne doutes pas de son talent ni de sa capacité à remplir des salles de concert. C’est le moins que tu puisses faire, même si tu es clairement la dernière personne à qui il aurait du parler de ça ; tu n’as même jamais encore mis les pieds dans une université, tu ne sais pas quel rapport il a avec ses parents ni rien d’important de ce genre. Tu esquisses un sourire et lâche un soupir amusé, parce que tu sens bien qu’il essaye de rendre la situation moins lourde. Disparaître pendant des années et revenir comme une fleur ? « Ah oui, c’est sûr que t’es suffisamment silencieux habituellement pour que personne ne remarque une absence de dix ans. » Un rictus moqueur sur le visage, tu joues des sourcils pour le faire rire – tu peux au moins essayer de faire ça.
Mais soudain, tu fais mine de bouder à nouveau quand il retourne la conversation pour s’intéresser à toi. « Eh ! C’est pas juste, on parlait de toi là. Pas de moi. » Faussement vexée, tu affiches un petit air de princesse qui ne dure pas bien longtemps. « J’ai rien à raconter en plus. Moi aussi, je suis en échec scolaire. » Haussant les épaules, tu finis par éclater d’un rire clair en lui faisant cette révélation. « Je suis larguée dans la moitié des cours, au moins ! C’est trop dur à rattraper, je suis même pas sûre de pouvoir aller à la fac. D’ailleurs je sais même pas si j’ai envie d’y aller. » En essayant de cacher ton rire incontrôlable derrière ta main, tu te recroquevilles en tailleur sur ton siège. C’est mieux comme ça, ce n’est pas comme si tu pouvais y changer quelque chose de toute façon, et tu auras tout le temps de déprimer plus tard. Et puis, quelque part, c'est un peu rassurant d'être à deux dans le même problème ; aussi égoïste que ça puisse être, tu te sens mieux et moins seule.

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09.06.20 20:50
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Juste ça, ouais si on peut dire ça comme ça. Il sourit en coin, parce qu’elle n’a pas l’air de mesurer la gravité de la situation. Il a beau essayer de garder un minimum de contenance, il n’en mène pas large Il se pose une tonne de question, et il sent que ses sourcils sont un peu froncés, alors il secoue la tête, « P’tet que si je fais une plus grosse connerie, ils oublieront celle-là t’en pense quoi ? Tu sais cacher un corps ? » faire des blagues pour contourner le sujet principal, c’est sa spécialité. La plupart du temps, ça fonctionne assez longtemps pour qu’il s’en sorte, mais pour le coup c’est un peu différent. Il joue distraitement avec ses doigts, parce qu’il réfléchit en même temps qu’il écoute ce qu’elle lui dit. Redoubler ça pourrait être une solution, mais il n’est même pas sûr d’avoir envie de retourner en cours l’année prochaine. Il se connait trop bien, il sait qu’il aura la même flemme et qu’il perdra encore une année pour rien. « Ouais ça se verra pas mais… Je pense que je vais pas y retourner tout simplement. Dans le pire des cas ils m’engueuleront, mais je crois que c’est un mal nécessaire. Et puis je pas rien de ma vie non plus, j’ai plein de projets hein. D’ailleurs quand tu seras majeure il faut que tu viennes au Blood Night me donner ton argent de poche. » il pouffe un peu, et il hoche à nouveau la tête pour approuver l’idée du stade et des albums.

« Ouais j’sais pas, travailler avec quelqu’un ça me déconcentre encore plus je crois. Je suis chiant hein. » il hausse un peu les épaules, un fin sourire aux lèvres. La concentration, c’est quelque chose qu’il n’a jamais eu, et ça lui a joué pas mal de tours dans sa scolarité. Heureusement pour lui, faire l’école à la maison lui a franchement faciliter la vie, jusqu’à ce qu’il doive faire comme tout le monde, et rejoindre un lycée. Son gentil petit pic le fait rire, parce que c’est vrai que c’est pas le gars le plus silencieux de la Terre. « J’pense surtout qu’on s’ennuierait trop sans moi. » il hausse les sourcils à son tour, pour lui montrer qu’il rigole.

« C’est une tentative pour esquiver la conversation, les projecteurs sont sur toi maintenant. » il entoure sa bouche avec ses mains, en chuchotant le prénom de son amie pour faire comme si une foule l’acclamait. Il se concentre un peu, parce qu’il à l’impression que c’est une conversation sérieuse, et pour une fois il a envie de se comporter comme un adulte. Ils n’ont pas beaucoup d’années d’écart, mais si il peut lui donner des conseils avisés, alors c’est le moment. « Ah ouai c’est chaud. C’est quand la fin de l’année ? Au pire tu triches, et quand tu seras à la fac, enfin si tu veux y aller bah tu reprends tout à zéro. » bon c’est pas le conseil rêvé, alors il se redresse un peu en grimaçant, et il reprend, « Plus sérieusement, réfléchis bien. Regarde-moi, je suis en galère parce que j’ai pas fait les bon choix. J’ai confiance en toi, t’es assez intelligente pour prendre les bonnes décisions. »  Il plisse les yeux, parce qu’il se rend compte qu’il parle comme un vrai papa, et il penche la tête, « C’est bon je t’ai assez moussé, tu sais ce qu’il te reste à faire. Tu fais encore du théâtre non ? »






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13.06.20 2:53
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— Sans essayer de cacher ta nervosité, tu glousses brusquement en attendant d’avoir une réponse plus constructive à lui offrir. Ses idées débiles, d’habitude ça te fait vraiment rire, mais là ça a l’air particulièrement malvenu. « Ouais, éventuellement… Mais tu crois pas qu’on pourrait peut-être étaler les conneries sur plusieurs jours plutôt que de tout faire maintenant ? » Un sourire crispé sur le visage, ton regard fait des allers-retours évidents entre son visage et sa jambe. Il n’était probablement pas sérieux – à propos du cadavre à dissimuler – mais faire une plus grosse connerie pour cacher celle-ci, tu es malheureusement persuadée qu’il en est capable.
Du haut de ton expérience quasi-nulle sur le sujet, tu te permets de lui proposer des solutions bateaux et probablement presque aussi mauvaises que ses idées à lui. Tu hoches la tête avec un air un peu grave quand il t’explique son point de vue – que tu comprends malgré toi. « Aah, ouais, la boîte de nuit… C’est dingue, je t’aurais jamais vu gérant d’un truc comme ça. » Le visage pensif, tu poses ton menton dans le creux de ta paume alors que ton bras s’appuie sur le dossier de ton siège. Axl le fêtard, celui avec qui faire des bêtises et des blagues ; ce n’est pas la première personne que tu aurais imaginé gérer un établissement. Si ça ne tenait qu’à toi, tu aurais joué de tes relations avec le patron pour rentrer, mais à vrai dire, tu t’imagines te sentir un peu seule une fois à l’intérieur. Mieux vaut attendre que tes copines de cours puisse y rentrer aussi. Un sourcil levé, tu es curieuse de savoir ce qu’il prévoit pour la suite. Visiblement, il a déjà de quoi rebondir et il t’impressionne assez par le recul dont il fait preuve quant à tout ça. Toi à sa place, tu aurais sans doute paniqué pendant des mois, paralysée par les angoisses et la déception, incapable de réfléchir ou de faire quoi que ce soit. « Qu’est-ce que t’as d’autre en tête ? Enfin, si c’est pas un secret. » Tu laisses échapper un soupir amusé, parce que tu sais très bien que même si c’était un secret, il trépignerait probablement en attendant de pouvoir tout déballer.
Tu finis par hausser les épaules avec un sourire désolé quand il t’explique que même travailler avec quelqu’un ne va pas rendre sa vie plus facile. « Bah, tout le monde peut pas être fait pour l’école ou les études. C’est ce que je me dis pour me rassurer quand j’ai des mauvaises notes. » De toute façon, tu te doutes bien qu’il a déjà du essayer mille et une méthode auxquelles tu n’as même pas encore pensé, alors c’était stupide de ta part d’essayer. Tu rigoles à ta propre auto-dérision, parce que pour toi, l’école et les études ça n’a jamais été important que pour les autres. « C’est vrai ! » Sans rancune, tu admets que sans lui, la vie ici serait bien trop ennuyante.
La mine faussement boudeuse, tu fronces les sourcils et fais une petite moue quand il te retourne les questions. Et puis, encouragée par ses exclamations chuchotées comme une discrète foule en délire, tu te retrouves bien vite hilare. « Je te retiens ! » Tu lui racontes sans faire de chichis, sans t’étaler sur le sujet plus que nécessaire ; les détails ne sont pas franchement des plus intéressants de toute façon. L’air un peu plus sérieux, tu soupires et envisage sa solution pendant une seconde. « Oh, ça devrait aller j’ai qu’à tenir jusqu’à juin et ensuite il me restera plus qu’un an au lycée. Je pourrais peut-être me rattraper avec les options. Et puis en plus, je suis pas sûre de pouvoir tricher sans me faire attraper. » La mine songeuse, tu l’observes et l’écoutes avant de lui rendre sa grimace dépitée. « Ugh, prendre des décisions. » Tu fais mine de lever les yeux au ciel avec un dégoût marqué ; même si tu es bien consciente que tu ne t’en tireras pas toujours aussi facilement qu’en essayant d’en rire. Tu lui souris doucement, plus calme et moins agitée quand il sous-entend de ne pas l’imiter. « Mais en vrai, tu donnes pas l’impression d’être en galère. » Durant une très longue seconde, tu as un petit moment de flottement en fixant des yeux sa cheville abîmée, et puis tu secoues la tête pour expliciter. « Enfin si on oublie… voilà. » Tu fronces le nez en désignant sa jambe d’un vague geste de la main. « Je voulais dire que t’as des projets et que t’as pas l’air malheureux ni à la rue. » Haussant les épaules, tu réalises que tu ne connais pas grand-chose de ses ambitions, mais qu’il n’a pas l’air de s’en sortir trop mal. « Même sans les études, c’est pas comme si t’étais sans rien, si ? » Tu ricanes doucement au ton qu’il prend et fais mine d’être sage, pour une fois. « Oui chef, j’ai tout noté. » Hochant la tête, tu lui réponds plus concentrée sur le sujet cette fois – normal, c’est ça qui t’importe et probablement ça qui tient encore tes notes hors de l’eau. « Mh, j’essaye d’avoir le rôle de Lady Macbeth pour la prochaine pièce, autant dire que c’est pas gagné. » Ricanant doucement, tu te doutes bien que ça ne sera pas facile. Vu ton visage et ta carrure, il est rare qu’on te confie les rôles aussi torturés ; mais tu n’abandonnes pas pour autant, tu aimerais pouvoir faire tes preuves et tu as répété pour.

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17.06.20 20:48
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« Ouais t’a raison, pour une fois je vais te suivre sur ce coup-là. » il avait presque oublié ce qu’il attendait, tellement il était absorbé par la conversation. Il pouffe, parce qu’il n’est pas vraiment gérant, il se contente de passer une tête de temps en temps pour s’assurer que tout va bien, et encore c’est quand il y pense. Pour le coup c’est vraiment Paco qui tire les ficelles du business, et c’est pas plus mal parce qu’il ne serait pas comment gérer tout ce bazar tout seul. C’est trop de papiers, trop de contraintes, trop de responsabilités, alors il est bien content d’avoir un rôle minime dans cette histoire. « Tu me vexes presque. Non mais blagues à part je fais pas grand-chose, j’en profite juste pour boire à l’œil, mais Paco va s’en rendre compte un de ces quatre et il va sûrement me tomber dessus alors bon… » il hausse un peu les épaules, sans vraiment s’en soucier. « Mais je vais faire des efforts cet été. » et il va vraiment essayer de se comporter comme un adulte responsable, même si il n’en à pas l’air. Il sait que l’établissement est important pour son associé, alors ça serait dommage de tout péter maintenant, surtout qu’il à mis de l’argent dans le projet, même si pour être honnête c’est pas sa principale motivation.

D’habitude il n’aime pas trop déballer ses projets, parce qu’il est superstitieux, et il à tendance à s’emballer pour un rien, et de finir déçu. Mais il à quand même envie d’en parler, parce qu’il est tout excité, et qu’il à hâte que ça se concrétise enfin, « J’ai écrit plein de trucs, le plus compliqué maintenant c’est de trouver une mélodie, de tout arranger pour que ça sonne bien et tout le bordel. Après il faut que je fasse une maquette, que je l’envoie à droite à gauche, et que je m’inscrive à toutes les scènes ouvertes du pays. Ça va sûrement être long mais ça en vaut la peine alors ça va. Enfin si ça fonctionne. » il hausse un peu les épaules, mais il se reprend vite. « ça va fonctionner. » il n’a plus vraiment le choix de toute façon, et on lui a toujours dit que le positif attire le positif, alors il s’efforce d’y croire. Et puis le sujet des études revient, alors il hoche vivement la tête, « ouais je me dis pareil pour essayer de me rassurer, mais j’ai pas vraiment l’impression que ça marche. » il lève gentiment les yeux au ciel, quand même flatté, « Je pensais pas que t’approuverais. »

Il rigole avec elle, et il se tait enfin pour l’écouter parler d’elle. Il sourit en coin, parce que le lycée il n’en garde pas un super souvenir, mais au moins elle est sur la dernière ligne droite avant de pouvoir en sortir, et potentiellement faire quelque chose qu’elle aime vraiment. « Ouais c’est pas drôle de devoir prendre des décisions, mais il parait qu’on à pas le choix. C’est la vie. » il hausse innocemment les épaules, comme si il venait de trouver une réponse au sens de la vie. Il se mordille le pouce, parce que ouais, il est pas le plus en galère du pays, et même si il se ramasse, il aura toujours ses parents. Il ne sera jamais à la rue, et tout va relativement bien pour lui, c’est vrai. Il se sens un peu con de s’être plaint, parce qu’il se rend compte qu’il n’est pas à plaindre. « Ouais ça va, j’ai des trucs à côté quoi. Je fais ce qu’il me plait, ça pourrait être pire je te l’accorde. J’aime bien faire le petit malheureux. » il s’affale un peu plus sur son siège, et il hausse les sourcils, « Sérieux ! Mais c’est trop bien, tu va l’avoir le rôle c’est sûr, t’es trop forte. Je viendrais te voir, et je lancerais des roses sur toi quand tu fera le salut de la fin, c’est ça qu’on fait au théâtre non ? »







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22.06.20 4:08
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— Un petit air désolé sur le visage, tu lui fais des excuses silencieuses. Ce n’est pas que tu ne le crois pas capable d’être patron d’une boîte de nuit, c’est surtout que tu l’imagines plus facilement en train de boire des coups et profiter de l’ambiance plutôt que de gérer les comptes. Tu souris quand il évoque son associé qui travaille visiblement un peu plus que lui et hoche doucement la tête. « Je suis sûre que tu vas très bien te débrouiller ! » Pas de nature optimiste, tu essayes quand même de lui montrer un peu de soutien – il mérite assez d’encouragement pour toute une vie après cette journée là. « Mais bon, oublie pas de profiter de tes vacances aussi. » Il parle de l’été comme si c’était encore loin, mais la réalité, c’est que même s’il avoue ne pas avoir fait grand-chose cette année, il a tout autant le droit que les autres de se détendre pendant cette période.
Des étoiles dans les yeux et un sourire éclatant sur les lèvres, ce qu’il te raconte, ça tu n’as aucun mal à l’imaginer. Il a l’air super excité, et c’est sûr que c’est plus agréable à voir que sa mine dépité et inquiète d’il y a quelques minutes. Vu comme il en parle, ça a l’air compliqué et surtout super fun à faire. Tu l’envies un peu d’avoir déjà trouvé sa voie, mais après tout, tu t’imagines que c’est normal. « Bien sûr que ça va fonctionner, j’achèterais tous les stocks de ton album et toutes les places de concert avec mon argent de poche s’il le faut. » Tu ricanes légèrement à cette idée, mais en réalité, tu serais bien capable de le faire si c’était nécessaire. Bon, tu doutes de pouvoir lui acheter une carrière avec ton microscopique salaire, mais c’est un bon début – et tu n’es même pas persuadée qu’il en aura besoin. Tu fais la moue quand il avoue partager ta stratégie quant à son état d’esprit pour les études, tu prends ça à la légère pour le moment mais tu n’es pas certaine que ça fonctionne tant que ça pour toi non plus. Un rictus satisfait aux lèvres, tu affiches un petit air farouche. « Mh, ne me fais pas regretter. » Ce serait un peu vide sans lui, difficile de ne pas l’admettre.
Tu prends ta mine la plus dramatique possible avec une moue affectée quand il conclut avec un peu de philosophe de comptoir. C’est vrai, c’est la vie et parfois c’est nul. Soudain, tu t’en veux un peu de lui avoir dit qu’il s’en sortait bien. Même si tu en as l’impression, tu ne voulais pas minimiser ce qu’il pourrait ressentir. Alors, tu te sens un peu bête parce que tu n’as pas su réconforter ton ami comme tu aurais du, comme il en aurait peut-être eu besoin. « Nah, tout le monde a le droit de se plaindre de temps en temps. » Tu hausses les épaules en faisant semblant de rien, tu essayes de te rattraper. « Et puis, ça fait du bien de râler. » Même s’il arrive à voir au-delà des emmerdes, extérioriser ça ne peut pas faire de mal.
Quand tu lui parles de tes ambitions théâtrale, il s’emballe tout de suite – mais tu ne te serais attendue à rien d’autre de sa part. Tu éclates de rire sincèrement et en profite pour replacer tes lunettes sur ton nez. Lui lancer des roses ? Ce serait à la fois profondément gênant et flatteur à la fois. « Ouais, quelque chose comme ça ! Mais bon, tu peux juste m’en apporter en coulisse après la représentation si t’y tiens tant que ça. Faudrait pas rajouter du boulot au staff. » Parce que ramasser tout le bazar sur scène après coup, très peu pour toi. Tu fronces le nez et secoues un peu la tête de droite à gauche ; peut-être que tu viens de te sauver pour cette fois. « Enfin pour ça, il faut encore que j’ai le rôle ! Mais j’y travaille, je te promets que même si c’est pour un tout petit rôle, je te montrerais de quoi ramener des fleurs. » Et tu termines en lui faisant un clin d’œil bien trop arrogant pour toute la confiance en toi que tu n’as pas.

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