Epicurian minds (Jeongin)

Epicurian minds  

Voilà un petit moment maintenant que je n’ai plus remis les pieds au Moro Center, lieu de mon emploi durant toute ma dernière année universitaire. Et pourtant, il n’y a pas si longtemps, je considérais encore cet endroit comme ma deuxième maison. Il faut dire qu’avec ses lumières chaleureuses, la bonne ambiance qui y règne toujours, les boissons, la nourriture et les différentes ambiances, difficile de ne pas apprécier un tel lieu de rassemblement. C’est aussi là-bas que j’ai vécu des moments forts, qu’ils soient bons ou mauvais. Ce week-end, j’ai donc décidé de m’y rendre, ne serait-ce que pour aller faire coucou à mes anciens collègues et prendre de leurs nouvelles.

Évidemment, personne ne m’en veut de ne pas être repassée depuis un petit moment – je m’y attendais, ça leur ressemble, puisqu’un esprit famille règne ici, mais ma petite appréhension s’envole alors que je me dis que je vais pouvoir passer une bonne soirée. Je les laisse travailler tranquillement bien sûr, mais un à un, certains me rejoignent à ma table dès qu’ils ont un moment pour rattraper le temps perdu, et ça m’amuse autant que ça me touche. La soirée s’écoule tranquillement. Je profite aussi de mon repas ; j’ai répété à de maintes reprises que j’allais le payer, peu importe leurs protestations, quitte à glisser mes couronnes dans la caisse quand tout le monde aurait le dos tourné. Après tout, je sais encore comment ça marche.

Une curiosité toute nouvelle, probablement acquise sans trop m’en rendre compte dans mon cabinet d’avocats, me pousse à porter mes yeux sur mon voisin de table. Il a l’air assez intrigué par la carte, et c’est vrai que certains des plats portent de drôles de noms. Des jeux de mots, ou des petites plaisanteries qui, il est vrai, peuvent ne pas être comprises du premier abord – encore moins quand on ne connaît pas beaucoup de norvégien. « – Bonsoir ! Vous avez besoin d’aide ? »  Je me hasarde à demander, espérant que ma voix fut assez forte pour capter son attention, sinon, je me sentirais un peu bête. Il y a bien sûr mes anciens collègues qui peuvent l’aider, mais les vieilles habitudes ont la vie dure.

Epicurian minds  

OOTD Depuis ses retrouvailles avec l'homme de sa vie Innie est quelque peu angoissé. Avoir appris ce qu'il est arrivé à son amour de toujours et qu'il ai appris ce que Innie a subit également était douloureux pour les deux amoureux. Ainsi ils ont décidés de s'installer ensemble. Mais pour aujourd'hui Innie est actuellement posé dans un bowling qui fait également bar et restaurant. En vérité il n'est pas un amateur de bowling, loin de là même, mais il avait envie de découvrir de nouveaux lieux de ce fait venir ici lui permet de connaître la ville plus en profondeur. Et pour le garçon curieux qu'il est forcément découvrir de nouveaux endroits lui fait plaisir. Mais pour l'heure il est posé au restaurant et alors qu'il déchiffre la carte des plats il grimace peu habitué par le norvégien et encore plus par les jeux de mots, expressions et on en passe des meilleures. Le blond fait la moue quelque peu emmerdé par tout ceci quand soudain il entend une voix retentir, il se tourne alors vers la jeune femme qui s'adresse à lui en lui accordant un petit sourire timide. « Bonsoir ! Hm... Ce n'est pas de refus merci.... Je ne suis pas d'ici et j'ai du mal à comprendre l'alphabet de votre langue.... Encore plus les expressions et jeux de mots comme ceux indiqués sur la carte. » Il rougit en prononçant ces mots, il ne manquerait plus qu'il passe pour un asiatique raciste et ce serait le pompon mais la jeune femme semble gentille donc c'est déjà ça. « Je m'appelle Choe Jeongin. » Il la fixe timidement en souriant tandis qu'il attend qu'elle se présente en retour. « Vous êtes une habituée ? Ou bien vous bossez ici ? » Pour le coup le décoloré n'est pas loin de la réalité mais pas non plus aussi proche qu'il le voudrait.