Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility
NYTT SELSKAP
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


 
Le deal à ne pas rater :
Cdiscount : -30€ dès 300€ d’achat sur une sélection Apple
Voir le deal

Women are in the street (Sól)

Anonymous
Invité
Invité
30.01.20 23:12
#

Women are in the street


Je plie avec précaution les quelques affiches récupérées de mon côté, et je les range dans un sac à dos tout en faisant attention à ne pas les froisser. Je sens l’adrénaline pulser dans mes veines, et je souris en songeant qu’on est plusieurs à se préparer pour les mêmes raisons. Ce soir, la sororité est de sortie, mais ce n’est pas pour organiser une course de karts géante entre Fredelig et Bergen, ou encore un escape game. Non, c’est une activité bien plus calme, quoi que, risquée elle aussi. Après avoir rencontré Sól lors du bal de fin d’année, en compagnie des filles de la sororité, nous sommes restées en contact. D’abord, pour apprendre à la connaître, et en découvrant qu’elle appartenait au parti poltique Likestilling, on s’est toutes mises à discuter ensemble de ce qu’on pourrait faire pour que les combats pour les droits des femmes et l’égalité des sexes soient vraiment représentés à Fredelig.

Et parmi toutes les idées qui ont fusé lors de ces discussions, on a décidé de se lancer avec une campagne d’affiches et de messages, à disséminer un peu partout sur la rive droite. On a peut-être oublié d’informer la maire de notre projet, mais je ne pense pas que ça nous causera des ennuis. Au contraire, ça lui fera une jolie surprise. Les gens ont tendance à dire que Fredelig manque encore de concret sur cette histoire d’égalité ; c’est l’occasion de montrer qu’on n’est pas là par hasard, et qu’on a vraiment envie de faire bouger les choses. Enfilant mes chaussures à la hâte, j’enfile ensuite une veste, parce que les soirées sont encore fraîches. J’attends quelques filles de la sororité à l’extérieur de la résidence universitaire, et une fois que celles qui y vivent me rejoignent, on se dirige en centre-ville, où nous attendent Sól et d’autres filles.

Une fois toutes réunies au même endroit, je commence déjà à sourire, parce qu’on est un joli petit nombre. Un détail qui n’est pas des moindres, quand on sait que c’est la première grande action qu’on va mener pour se faire entendre, et pas seulement pour divertir tous les habitants en faisant de la sensibilisation. J’espère qu’il y en aura d’autres après ça. J’espère que des habitants vont s’intéresser de plus près à cette thématique, ou qu’ils vont même intégrer le parti politique. Bien sûr, la sororité Lykkelig a toute son importance, mais certains peuvent ne pas prendre au sérieux le discours de quelques étudiantes. Avec l’appui d’un parti politique, en revanche, on gagne en sérieux des deux côtés. « – Salut ! Alors, est-ce que vous êtes prêtes ? » Je demande d'un ton enjoué, pressée de voir les murs de la ville embellis par nos affiches.



AVENGEDINCHAINS
Revenir en hautAller en bas
Sól Henriksen
Sól Henriksen
dites, quelqu'un a vu mes frites ?
(✿ ͡◕ ᴗ ͡◕)つ━━━✫  ・o。゚.*:・゚✧
♔ Date d'arrivée : 23/11/2019
♔ Messages : 805
♔ Couronnes norvégiennes : 40554
♔ Crédits : quickthunder ; vocivus
♔ Âge : 27 ans
♔ Statut civil : célibataire
♔ Études ou métier : politicienne (likestilling) et propriétaire de sa marque de cosmétiques
♔ Pourquoi la Norvège ? : c'est mon pays et c'est là que je veux bâtir mon empire
♔ Animaux adoptés : elsa & fishy les petits poissons
♔ Autres comptes : sven
♔ Votre espace :

Women are in the street (Sól) D49d

-- Well, I'm a big girl with cash and wheels,
i'm taller than you when I don't wear heels
and I don't give a damn, don't give a damn about you. --


Women are in the street (Sól) Y3ds


Women are in the street (Sól) A928a0c938ba3d2efc4c7a3e35192cf6951ca6c8
Women are in the street (Sól) Tumblr_olsyioRkgk1tso6neo2_400
03.02.20 3:14
#


|
women are in the street ;
ft. april

— En tenue de combat ou presque, elle se presse à l’endroit du rendez-vous. Souvent perchée sur ses hauts talons, elle a troqué les vêtements de luxe pour une tenue plus confortable et surtout passe-partout. Parce que ce soir, une fois n’est pas coutume, elle n’espère pas être vue. Du moins, pas directement. Rejoignant rapidement quelques filles du parti qui ont chacune leur réserve d’affiches et de colle, elle réajuste rapidement son petit sac à dos en cuir d’où dépassent les posters roulés pour ne pas les abîmer. Après plusieurs activités et interventions lancées de concert avec la sororité, elles ont enfin décidé de se mettre aux choses sérieuses. Pas que le reste soit moins important, mais elle est persuadée que les actions concrètes dans les rues ajouteront du poids à la cause féministe qu’elles défendent toutes. Malgré l’assurance et la fierté qui la submergent, elle ne peut empêcher un petit voile d’appréhension de lui couvrir le visage. La maire n’est évidemment pas au courant de ce qu’elles ont prévu de faire ce soir, et ça pourrait s’apparenter à du vandalisme malgré tout l’engagement politique qu’il y a – autant derrière cette campagne d’affichage que la création de la ville. Alors si elle peut, elle évitera la police et les ennuis. Mais pas démontée pour deux sous, elle prend une longue inspiration et affiche son plus grand sourire pour inspirer le petit groupe.
Enfin toutes rassemblées au point de rendez-vous sur la rive droite, elle constate avec une satisfaction à peine dissimulée que personne ou presque n’a fait faux bond à l’événement. Bien que ça ne soit ni le plus drôle ni le plus tranquille, elle est ravie de constater que le parti peut compter sur la sororité même pour les opérations de ce genre. Elle enfile doucement sa capuche sombre, désireuse de se mettre tout de suite dans l’ambiance. Elle a également prévu un masque noir couvrant le bas de son visage et son nez pour éviter les caméras quand elles entreront dans le vif du sujet, mais elle n’est pas allée jusqu’à se teindre les cheveux ou trouver une perruque – quand même pas. Plus petite et moins apprêtée que d’habitude, elle voit le monde différemment mais n’hésitera pas à mener sa tâche à bien. Quand April prend la parole, elle relève la tête pour s’assurer d’entendre en cas d’explications supplémentaires. Elle a déjà participé à ce genre d’actions à Oslo, mais elle n’en a jamais été l’organisatrice ou la responsable, alors elle laisse son amie s’occuper de ça. Son expérience servira ailleurs, assurément. « Toujours prête ! » Elle répond sans hésiter une seule seconde à son ton enjoué par le même enthousiasme. Ce n’est pas parce que c’est sérieux qu’on ne doit pas s’amuser un peu en le faisant. « Est-ce que tout le monde a son matériel ? » Elle demande, regardant un peu les filles autour d’elle. S’étant déjà plus ou moins distribuées les ruelles lors de l’organisation de la campagne en amont, normalement tout le monde devrait être rodé mais elle préfère s’en assurer avant qu’elles ne partent un peu toutes en petits groupes dans leurs coins.

(c) SIAL ; icon pando



HRP:
https://nyttselskap.forumactif.com/t522-sol-underneath-the-hot-s
Revenir en hautAller en bas
Anonymous
Invité
Invité
06.02.20 21:27
#

Women are in the street


Je l’avoue, j’avais un peu peur que des filles se découragent entre temps. Que ce soit à cause de partiels à réviser, de devoirs à rattraper, de soirées, ou par crainte des conséquences, tout simplement, si on se fait prendre. On ne va pas faire l’appel, mais il me semble qu’on est toutes là, et cette première bonne nouvelle suffit pour me donner le sourire et faire grandir mon optimisme. Je salue tout le monde d’un geste de la main, et sens un mélange de fierté et d’excitation m’envahir en voyant que chez tout le monde, ces mêmes posters dépassent des sacs à dos, ou sont déjà fermement tenus, entre des mains avides de mener cette première grande action. Quand j’aperçois Sól, je m’approche d’elle en souriant. C’est à ce moment-là qu’elle demande si tout le monde a son matériel, et je lâche un petit rire au cri de guerre murmuré par nos complices.

« – Dans ce cas, mesdemoiselles, je crois qu'on sait toutes ce qu'on a à faire. » Les deux doigts posés sur ma tempe, je fais un petit salut aux groupes qui commencent à se former er s’éloigner, non sans leur avoir souhaité bonne chance. C’est à ce moment-là que je prends réellement conscience de ce qu’on fait, et des risques encourus. Tout part d’une bonne intention, et ça répond à la politique de la ville, alors je ne pense pas que les sanctions seront trop lourdes, si on se fait prendre. Mais il y a aussi le risque d’être punies pour l’exemple, au nom du bon comportement à adopter dans cette ville, alors je ne tiens pas franchement à trop traîner dehors pour vérifier quelle des deux théories est la plus juste.

Je me tourne ensuite vers mon amie avec un petit sourire. On a eu l’occasion de faire davantage connaissance depuis le bal de fin d’année, et je trouve que c’est cool. Bon, je suis certaine qu’on a encore beaucoup de choses à apprendre sur l’une et sur l’autre, mais je suis contente de faire ça à ses côtés. D’avoir pu trouver un groupe de filles avec qui essayer de faire la différence, de se faire entendre. C’est bien l’une des raisons qui m’ont poussée à venir ici : être prise au sérieux, alors tant qu’on tend le micro vers nous, on ne va pas se priver de pousser la chansonnette, n’est-ce pas ?

« – C'est parti ! » Je chuchote à mon tour, même si nous sommes seules, Je m’engage avec Sól et d’autres filles dans une ruelle toute proche, Je marche quelques petits mètres à leurs côtés, puis je m’arrête un instant, avant de faire glisser la sangle de mon sac le long de mon épaule. « – Ici, ça pourrait être bien, non ?   » Je n'y connais vraiment rien en street art ou en collage spécial, alors niveau emplacements, on repassera, mais je crois que cette rue peut être un bon début pour notre groupe. Et surtout, il n'y a pas de voitures garées, ce qui veut dire moins de passage, ce qui peut bien arranger nos affaires.  


AVENGEDINCHAINS
Revenir en hautAller en bas
Sól Henriksen
Sól Henriksen
dites, quelqu'un a vu mes frites ?
(✿ ͡◕ ᴗ ͡◕)つ━━━✫  ・o。゚.*:・゚✧
♔ Date d'arrivée : 23/11/2019
♔ Messages : 805
♔ Couronnes norvégiennes : 40554
♔ Crédits : quickthunder ; vocivus
♔ Âge : 27 ans
♔ Statut civil : célibataire
♔ Études ou métier : politicienne (likestilling) et propriétaire de sa marque de cosmétiques
♔ Pourquoi la Norvège ? : c'est mon pays et c'est là que je veux bâtir mon empire
♔ Animaux adoptés : elsa & fishy les petits poissons
♔ Autres comptes : sven
♔ Votre espace :

Women are in the street (Sól) D49d

-- Well, I'm a big girl with cash and wheels,
i'm taller than you when I don't wear heels
and I don't give a damn, don't give a damn about you. --


Women are in the street (Sól) Y3ds


Women are in the street (Sól) A928a0c938ba3d2efc4c7a3e35192cf6951ca6c8
Women are in the street (Sól) Tumblr_olsyioRkgk1tso6neo2_400
10.02.20 3:56
#


|
women are in the street ;
ft. april

— Elle s’amuse de l’enthousiasme qui règne, mais se félicite surtout du fait que tout le monde soit aussi motivé qu’elle à rendre cette soirée mémorable. Il y a cette petite pointe d’appréhension dans son ventre, mélangée avec l’excitation qu’elle éprouve. Elle sait, elles savent toutes, ce qu’elles encourent à procéder à une campagne d’affichage plus ou moins légale. Elles pourraient se faire arrêter si elles ne sont pas assez discrètes, et bien que leurs actions soient légitimes et portées par une envie de justice et d’équité, ça ferait tâche dans leurs casiers judiciaires – et dans leurs dossiers scolaires pour la plupart – et elle en est bien consciente. Alors, elles se doivent de procéder méthodiquement, discrètement.
Portée par l’engouement général, elle se laisse aller à suivre April qui quitte ses compères avec un bref salut de la main. Elle se contente d’un sourire poli et réajuste rapidement les bretelles de son sac à dos contenant les armes du crime. Amusée à cette pensée, elle ne fait pas bien attention aux autres qui les suivent, probablement pas vraiment rassurées puisque ça doit être leur première fois dans les rues pour ce genre d’activités. Enfin, elles passent aux choses sérieuses ; la ville est peut-être utopique, mais il est quand même temps de faire entendre leurs voix pour prouver le sérieux avec elles prennent cette cause là.
Sans savoir dans quel état est la brune à l’idée de commencer leur petite œuvre, elle lui rend son sourire alors qu’elles se dirigent vers le quartier qu’elles se sont attribuées. Au détour d’une ruelle, elle les laisse s’engouffrer dans l’ombre pour rester proche de la rue principale ; si personne ne reste aux aguets pour vérifier que rien ne vient, ça ne sera pas bon non plus. A quelques mètres d’elle, les filles s’éparpillent. « Bon courage, pensez à mettre les affiches légèrement plus haut que le niveau du regard ! » Elle lance son dernier conseil à voix basse, histoire d’éviter de réveiller tout le quartier au passage. Elle aurait aimé coller ses affiches à des endroits plus fréquentés, mais c’est aussi plus risqué. Elle se réserve ça pour la fin de soirée, peut-être quand les moins expérimentées seront rentrées – elle ne sait pas encore. Se déplacer en groupe est rassurant, mais agir seule ou en binôme permet de passer un peu partout et d’être plus rapide.
En même temps qu’April, elle retire son sac à dos et le dépose délicatement au sol pour en sortir le pot de colle transparente et le large pinceau. Elle relève les yeux et hoche doucement la tête de haut en bas pour approuver le choix d’emplacement pour leur première affiche. « C’est parfait ! » Les affiches ne sont pas bien épaisses, mais elle aura besoin d’une autre paire de mains pour appliquer la colle pendant qu’elle maintient le papier en place. Remontée à bloc avec son pinceau en main, prête à démarrer une guerre s’il le faut, elle affiche une moue plus déterminée que jamais. « Fais gaffe à tes doigts quand même. » Soucieuse, elle jette un regard à la brune qui tient l’affiche au mur tandis qu’elle approche l’outil du mur. Et pendant qu’elle badigeonne généreusement la colle comme si elle avait fait ça toute sa vie, elle sourit un peu. « Démarrer une révolution, c’est bien mais conserver sa manucure en même temps, c’est encore mieux. » Haussant un peu les épaules, elle pouffe derrière sa main libre pour essayer de ne pas faire trop de bruit. Et puis, elle s’écarte un peu pour constater leur travail d’artistes improvisées nocturnes avec un air un peu fier flottant sur le visage. Une oreille toujours tendue et attentive à l’affût d’un bruit ou d’une venue suspecte, elle reste sur ses gardes.

(c) SIAL ; icon pando

https://nyttselskap.forumactif.com/t522-sol-underneath-the-hot-s
Revenir en hautAller en bas
Anonymous
Invité
Invité
16.02.20 21:48
#

Women are in the street


J’ai l’impression d’être dans un film d’espionnage, alors qu’on ne va rien faire de fou, en soi. Certes, l’affichage sauvage, ce n’est pas légal par définition, mais ce n’est pas comme si on allait braquer une banque. Et pourtant, je suis prête à parier que le frisson d’excitation que je ressens est le même que l’on vit avant de faire un gros coup. L’enthousiasme de chacune est communicatif, et je suis des yeux avec un petit sourire les groupes se disperser de part et d’autre de la ville. Je souris un peu plus en entendant le conseil de Sól, et je hoche la tête pour approuver ses propos. C’est vraiment cool qu’on soit toutes là pour une raison précise, et qu’on se serre les coudes. Je ne le souhaite pas, mais si on se fait prendre, ça m’étonnerait sincèrement que certaines s’éloignent en prétendant qu’elles n’ont rien fait. On est toutes dans le même bateau ce soir, et ça rend cette sortie encore plus spéciale.

« – Bien vu  », je commente avec un nouveau sourire, avant de me diriger vers une rue avec elle. Une fois que Sól valide ma proposition pour un premier lieu, je retire mon sac, et j'attrape délicatement un poster pour le déplier, et le tenir bien droit contre le mur. Je la laisse ensuite la coller comme elle l'entend, tout en faisant attention à ce qu'elle ne m'en mette pas sur les mains. j'en aurais peut-être un peu d'ici la fin de la soirée, mais si on commence à faire des bourdes alors qu'on commence à peine, ça s'annoncerait bien plus compliqué que prévu. Sa remarque sur nos manucures m'arrache un petit rire discret, et je mordille ma lèvre avant de regarder le résultat de près. « – Qui a dit qu'on ne pouvait pas faire de la politique ET être glamour ? »

Je la laisse finir de coller l'affiche, et j'espère silencieusement qu'elle ne sera pas arrachée dès le lendemain matin. Il faudrait peut-être qu'on créé un compte anonyme sur les réseaux sociaux pour les photographier et les mettre en ligne. Histoire d'en garder une trace, mais aussi de rendre notre action plus globale encore. Quand c'est fait, je me recule de quelques pas pour observer notre œuvre, et un sourire fier prend place sur mes lèvres. Oh, je ne ferais pas ça pour chaque affiche postée, mais celle-là c'est la toute première; alors c'est quand même quelque chose. « – On a fait du bon boulot ! » Je chuchote, avec amusement, avant de tendre ma main vers Sól avec un petit sourire. « – On peut alterner les rôles, si tu veux. »


AVENGEDINCHAINS
Revenir en hautAller en bas
Sól Henriksen
Sól Henriksen
dites, quelqu'un a vu mes frites ?
(✿ ͡◕ ᴗ ͡◕)つ━━━✫  ・o。゚.*:・゚✧
♔ Date d'arrivée : 23/11/2019
♔ Messages : 805
♔ Couronnes norvégiennes : 40554
♔ Crédits : quickthunder ; vocivus
♔ Âge : 27 ans
♔ Statut civil : célibataire
♔ Études ou métier : politicienne (likestilling) et propriétaire de sa marque de cosmétiques
♔ Pourquoi la Norvège ? : c'est mon pays et c'est là que je veux bâtir mon empire
♔ Animaux adoptés : elsa & fishy les petits poissons
♔ Autres comptes : sven
♔ Votre espace :

Women are in the street (Sól) D49d

-- Well, I'm a big girl with cash and wheels,
i'm taller than you when I don't wear heels
and I don't give a damn, don't give a damn about you. --


Women are in the street (Sól) Y3ds


Women are in the street (Sól) A928a0c938ba3d2efc4c7a3e35192cf6951ca6c8
Women are in the street (Sól) Tumblr_olsyioRkgk1tso6neo2_400
24.02.20 2:35
#


|
women are in the street ;
ft. april

— Un peu soucieuse, elle jette un œil aux autres filles affairées dans la ruelle entre deux coups de pinceau. Mais pour le moment, tout le monde semble s’en sortir correctement et son inquiétude n’a pas lieu d’être. La nuit est calme, même en tendant l’oreille, elle n’entend pas de sirènes ou de passage dans la rue principale ; peut-être que ça va changer, mais pour l’instant, elle reste sereine. Le rire discret d’April l’amuse tandis qu’elle s’éloigne un peu pour observer le résultat de leurs efforts combinés. Déjà flattée, elle repousse ses mèches blondes d’un vague mouvement d’épaules et affiche un petit air fier. « Pas moi, ça c’est clair. Et puis, si Wonder Woman peut combattre le crime en étant jolie, nous aussi on peut. » Elle lance un clin d’œil provocateur et hoche vivement la tête en gardant la voix basse pour féliciter sa partenaire. « Bien joué. » La brune propose d’échanger les rôles, alors elle s’empare de son sac et de ses papiers pour chercher un nouvel emplacement. « Okay, c’est parti alors ! »
Plus proche d’un endroit où il y aura du passage en journée, elle garde les bras tendus contre le mur pour maintenir l’affiche en place pendant qu’April s’occupe de la colle. L’adrénaline monte un peu, elle est consciente des risques qu’elle prend. Peut-être que c’est le stress, ou peut-être juste qu’elle a besoin de s’occuper l’esprit pendant qu’elle fait marcher ses pauvres muscles. Elle se creuse la tête quelques instants, et la voix toujours basse pour ne pas attirer l’attention, elle s’aventure à en savoir plus. « Au fait, comment tu as rejoint la sororité ? » A vrai dire, elle ne sait pas grand-chose de l’organisation du groupe de filles même en ayant partagé quelques moments professionnels et moins professionnels avec elles. « Tu savais déjà dans quoi tu t’engageais où ça s’est fait sur le tas ? » La tête un peu tournée vers April, elle lui adresse un sourire curieux, avide de connaître les détails. Même si c’est un peu tard pour elle puisque ses études arrivent bientôt à leur terme, elle admire un tel regroupement et surtout elle envie la bonne ambiance qui semble régner. C’est loin d’être le cliché de la sororité américaine, elle doit bien l’admettre. Et en même temps, c’était un risque à prendre pour lancer ce genre de projet.

(c) SIAL ; icon pando

https://nyttselskap.forumactif.com/t522-sol-underneath-the-hot-s
Revenir en hautAller en bas
Anonymous
Invité
Invité
27.02.20 16:37
#

Women are in the street


On doit se faire discrètes, et c’est dommage. Ça aurait quand même encore plus d’impact si on pouvait mettre de la musique, histoire de se plonger plus facilement dans l’ambiance, mais inutile d’attirer bêtement l’attention sur nous. Et puis, je me vois clairement dans un film d’espionnage depuis qu’on s’est séparées pour rejoindre nos quartiers respectifs. Je tiens bien le poster devant moi pendant que Sól termine de le coller, et j’étouffe mon rire dans mon coude à sa remarque. « – On est carrément les Wonder Woman de Fredelig, je te le dis ! » Quand on y pense, on a bien des méchants à combattre, nous aussi. Je suis sûre qu’il y en a qui sont venus ici pour faire prospérer leur business, se disant en faveur du projet alors qu’ils n’en voient pas l’intérêt et ne pensent que profit. Bon, il n’y a pas encore de gros groupe comme dans les autres pays, et j’espère que ça ne sera pas le cas, c’est déjà ça. Autant prouver qu’il n’y a pas que la maire qui a ces idées sans doute jugées un peu trop perchées pour certains. Qui plus est, le temps file. On s’approche lentement mais sûrement des un an de l’inauguration de la ville, et je ne doute pas qu’on attendra la maire au tournant pour savoir quel bilan tirer de cette première année.

Je me recule de quelques pas pour admirer notre première affiche avec un sourire fier, et je propose à Sól d’inverser les rôles pour la prochaine. On n’a pas vraiment le temps de traîner, mais on pourra les observer à notre guise demain en se promenant, et en faisant mine qu’on n’y est pour rien dans cette histoire. J’espère juste qu’elles ne seront pas automatiquement recouvertes d’imbécilités ou d’insultes. J’ose espérer qu’on est quand même au bon endroit pour un peu de compréhension et de bienveillance. Je m’applique alors à coller l’affiche comme il faut, tout en prenant garde aux doigts de mon amie, et je souris doucement à sa question sur le début de la sororité.

« – La première fois que j'en ai entendu parler, c'était à la cafét de la fac. Je crois que la rentrée avait eu lieu une semaine ou deux avant. J'ai surpris une conversation entre plusieurs personnes, qui pensaient qu'un groupe de filles se mobilisant pour représenter le projet de la ville serait une bonne idée. Moi, je défends les droits des femmes et je trouve que c'est débile de faire une différence entre les mecs et les filles, mais je ne m'étais jamais vraiment engagée pour cette cause, alors je me suis dit que c'était le moment. Je leur ai dit que j'étais intéressée, et on y a réfléchi ensemble pendant quelques semaines avant d'aller voir la maire. Au début, c'était vraiment pour des événementS qu'elle co-gérait de A à Z, mais maintenant, elle nous laisse plus d'autonomie. » Je termine avec un petit sourire satisfait. J'espère que ce sera toujours le cas, même après ça. Je ne doute pas qu'elle comprendra que ça vient de nous, car Ida est loin d'être bête, mais avec un peu de chance elle va garder le secret pour elle. Solidarité féminine, comme on dit, et puis c'est avant tout pour la bonne cause, pas pour faire les malignes. Une fois que l'affiche est suffisamment collée, je souris à nouveau devant notre travail, alors que je m'avance à nouveau dans la rue, à la recherche du prochain spot. « – Et toi ? Qu'est-ce qui t'a donné envie de soutenir le parti politique ? »


AVENGEDINCHAINS
Revenir en hautAller en bas
Sól Henriksen
Sól Henriksen
dites, quelqu'un a vu mes frites ?
(✿ ͡◕ ᴗ ͡◕)つ━━━✫  ・o。゚.*:・゚✧
♔ Date d'arrivée : 23/11/2019
♔ Messages : 805
♔ Couronnes norvégiennes : 40554
♔ Crédits : quickthunder ; vocivus
♔ Âge : 27 ans
♔ Statut civil : célibataire
♔ Études ou métier : politicienne (likestilling) et propriétaire de sa marque de cosmétiques
♔ Pourquoi la Norvège ? : c'est mon pays et c'est là que je veux bâtir mon empire
♔ Animaux adoptés : elsa & fishy les petits poissons
♔ Autres comptes : sven
♔ Votre espace :

Women are in the street (Sól) D49d

-- Well, I'm a big girl with cash and wheels,
i'm taller than you when I don't wear heels
and I don't give a damn, don't give a damn about you. --


Women are in the street (Sól) Y3ds


Women are in the street (Sól) A928a0c938ba3d2efc4c7a3e35192cf6951ca6c8
Women are in the street (Sól) Tumblr_olsyioRkgk1tso6neo2_400
05.03.20 4:50
#


|
women are in the street ;
ft. april

— Appliquée dans sa tâche, elle n’oublie pas où elles sont ni pourquoi. Mais les problèmes ne sont pour l’instant pas au rendez-vous, alors elle s’accorde quelques instants de relâche. Le sourire aux lèvres, elle s’amuse autant qu’elle se concentre et ça la rassure qu’April le prenne comme ça aussi – elle n’aurait pas vraiment su quoi faire avec quelqu’un d’un peu trop stressé pour l’activité nocturne à laquelle elles s’adonnent. D’utilité publique, c’est certain. Que ça soit un électrochoc pour les opportunistes ou une piqûre de rappel pour les convaincus. Histoire de s’occuper un peu, elle pose des questions à la brune sur la sororité – c’est toujours intéressant puisqu’au final, elle n’en sait pas grand-chose. Elle écoute patiemment, hochant la tête de temps en temps. « Ooh, alors la sororité n’existait pas au début ? Je pensais qu’elle avait été créée en même temps que l’université. » Sincèrement surprise, elle n’a pas honte de réaliser ça maintenant qu’April lui en parle. Elle sourit, et continue la conversation. « C’est surprenant, je ne pensais pas qu’on pouvait faire ça… aussi simplement ? » Le visage marqué par un air un peu incertain, elle se reprend rapidement. « Enfin, je me doute que ça n’a pas été simple. » Doucement, elle étouffe un soupir amusé en s’imaginant une bande de filles négocier dans le bureau du proviseur et celui de la maire. Elle penche un peu la tête sur le côté, fait mine de réfléchir pour se faire l’avocat du diable. « Disons juste que, même si je suis à fond derrière vous, ça m’étonne un peu qu’il n’y ait pas de fraternité pour l’équilibre. » Une moue perplexe sur les lèvres, elle finit par hausser les épaules comme un signe d’abandon. « Mais vu comment sont les mecs en général, je crois que ce serait une mauvaise idée. » Déjà, quand elle a entendu parler de la blague d’il y a quelques mois dans la résidence, elle avait été consternée ; alors elle ne s’imagine malheureusement que trop bien ce qu’un rassemblement officiel de garçons pourrait donner. Plus ils sont nombreux, moins ils ont de matière grise – paradoxal, il y a surement une théorie scientifique à ce propos d'ailleurs. Faussement agacée par ses pensées, elle recommence à sourire pour conclure sur ce sujet. « Alors toi et les autres, vous avez monté ça vous-même ! C’est impressionnant, quand on y pense. Est-ce qu’il y a un genre de cheffe ou vous prenez les décisions ensemble ? » A vrai dire, elle n’a pas l’impression que quelqu’un dirige mais peut-être que ce n’est qu’une apparence.
Et puis, assez naturellement tandis qu’elles s’apprêtent à changer d’endroit et d’affiche, April lui retourne la question pour le parti Likestilling dont elle est une membre active. « Ah, c’est une longue histoire ! » Elle rit un peu et se mord le bout de la langue, comme pour montrer que son interlocutrice a mis les pieds dans un récit qui ne va jamais finir. Le pinceau plein de colle à la main, elle commence sans attendre. « Disons qu’à la fin du lycée, il s’est passé certaines choses qui m’ont fait réaliser qu’on devait se serrer les coudes, entre filles. » Elle grimace dans la nuit, parce qu’elle sait pertinemment qu’à ce moment là, elle n’a rien fait pour aider celle qui en avait vraiment besoin – trop aveuglée par la colère et la rancune. Mais elle reprend vite une contenance, pas fière de cette partie là et désireuse d’avancer dans le temps. « Et vu que je m’intéressais déjà à la politique puisque c’est mon domaine d’études, j’ai été dans plusieurs associations à Oslo. » Hochant doucement la tête pour appuyer ses propos, elle fait la moue en repensant à toutes celles qu’elle a laissé derrière en revenant dans la région de Bergen. Sans doute qu’elles s’en sortent très bien sans elle, mais c’est toujours un petit pincement au cœur d’y repenser. « Alors ça s’est fait assez naturellement quand je suis arrivée à Fredelig. » En réalité, elle n’a même pas envisagé de rejoindre une ville comme celle-ci sans s’engager pour qu’elle perdure le plus possible. Ici, c’est son utopie à elle et à des milliers d’autres, elle se battra bec et ongles pour prouver la valeur de ce cocon au monde entier. Elle estime que c’est le rôle de chaque habitant de faire en sorte que ça fonctionne, mais elle se donne à fond quand même. « Et puis, la ville est majoritairement composée de jeunes pour le moment, donc c’est plus ou moins moi qui ai le plus d’expérience dans... » Elle fronce un peu du nez, désigne du menton les affiches et les autres filles un peu plus loin, et repose les yeux sur la brune avec un petit sourire taquin. « Ce genre de projets. » Elle ne doute pas que ses activités passées ont du beaucoup aider le parti et elle ne voit pas pourquoi elle devrait s’en cacher du moment que ça fait avancer les choses. D’un ton un peu plus sérieux, presque solennel, elle laisse son sourire s’effacer doucement en reprenant la parole. « J’ai beaucoup d’ambitions professionnelles, je pense que ça se voit et ça se sait facilement. » Consciente qu’elle ne fait ni dans la dentelle, ni dans la discrétion, un rictus satisfait étire les coins de sa bouche pendant une seconde, avant qu’elle ne se remette à sourire avec plus de légèreté, conséquence d’une volonté sincère plus que d’une envie de carrière. « Mais ça me rendrait très fière de pouvoir avoir une place importante au sein du parti quand j’aurais mon diplôme. »

(c) SIAL ; icon pando

https://nyttselskap.forumactif.com/t522-sol-underneath-the-hot-s
Revenir en hautAller en bas
Anonymous
Invité
Invité
07.03.20 23:31
#

Women are in the street


Je lâche un petit rire quand je repense au début de la sororité, un amusement que je cache vite derrière ma main, de peur qu'il ne résonne bien trop dans la rue, et qu'on se fasse prendre. Ah ça oui, on ressemblait sûrement à des extraterrestres quand on est rentrés dans le bureau du proviseur. Il a vite refilé la patate chaude à la maire d'ailleurs, et il nous a fallu tout de même batailler pendant quelques semaines pour lui expliquer notre projet de A à Z. Je pense aussi que c'était sa manière à elle de nous tester pour voir si on était réellement sérieuses. Je souris un peu plus quand Sól a l'air surprise quand je lui raconte l'histoire de la sororité, et je hoche la tête à sa question. « – La maire n'était pas vraiment pour au début. En fait, elle voulait éviter de tomber dans les clichés ou de créer des disparités entre les étudiants, mais on a réussi à la faire céder en lui parlant de projets et en lui disant qu'on allait seulement se baser sur le modèle de la ville.  » On l'a peut-être eue à l'usure, c'est vrai, mais depuis le temps, elle a eu l'occasion de voir qu'on était vraiment sérieuses et qu'on ne s'était pas moquées d'elle. Sól se demande pourquoi il n'y a pas de fraternité, et je hoche la tête tout en reprenant une affiche de mon sac, que je déplie pour bien la coller contre le mur.

« – C'est vrai ! Je crois que d'ailleurs, ça s'est déjà dit sur le campus. La maire a peut-être peur de tomber dans des clichés américains, mais je pense que s'ils allaient vers elles avec un bon projet, elle pourrait accepter. » Je souris doucement, restant concentrée, et j'esquisse un sourire amusé à la remarque de Sól. « – Boh, en se concentrant un peu à plusieurs, ils peuvent avoir plus de dix neurones quand même. » Boh, c'est pas vraiment méchant, c'est plutôt pour la suivre dans sa taquinerie. « – Non, on n'a pas vraiment de cheffe. On se fait des réunions de temps en temps, et chacune peut donner mon avis. » J'explique avec un petit satisfait. On ne s'est jamais disputées, et aucune d'entre nous n'a essayé de se tirer la couverture à soi, alors je crois qu'on se débrouille plutôt pas mal à ce niveau-là.

Je reste attentive quand je lui retourne la question sur son implication dans le parti politique, et je souris un peu plus en entendant dans son ton à quel point ce sujet la passionne. C'est toujours agréable d'entendre quelqu'un parler de ce qui lui semble important. « – C'est cool que tu puisses te servir de toutes tes différentes expériences pour faire avancer la ville. » Je me recule ensuite quand la prochain affiche est accrochée, et je continue ma petite route avec la blonde, souriant en l'entendant être toute ambitieuse. « – Je ne savais pas que j'étais en présence d'une telle businesswoman, je suis impressionnée. » Je fais une petite révérence pour accompagner mes propos, et je lui adresse un sourire sincère. C'est rafraîchissant de voir quelqu'un quis ait ce qu'elle veut. « – Est-ce que la vie est vraiment différente à Bergen ou Oslo, comparé à ici ? Hormis le projet de Fredelig, je veux dire. » Je lui demande avec curiosité. Sait-on jamais, on est peut-être un gros village d'irréductibles qui ont inventé une autre manière de vivre, même si j'ai un petit doute. Quant à la manière de penser, il y a du mieux comparé à d'autres villes, du moins, je l'espère.



AVENGEDINCHAINS
Revenir en hautAller en bas
Sól Henriksen
Sól Henriksen
dites, quelqu'un a vu mes frites ?
(✿ ͡◕ ᴗ ͡◕)つ━━━✫  ・o。゚.*:・゚✧
♔ Date d'arrivée : 23/11/2019
♔ Messages : 805
♔ Couronnes norvégiennes : 40554
♔ Crédits : quickthunder ; vocivus
♔ Âge : 27 ans
♔ Statut civil : célibataire
♔ Études ou métier : politicienne (likestilling) et propriétaire de sa marque de cosmétiques
♔ Pourquoi la Norvège ? : c'est mon pays et c'est là que je veux bâtir mon empire
♔ Animaux adoptés : elsa & fishy les petits poissons
♔ Autres comptes : sven
♔ Votre espace :

Women are in the street (Sól) D49d

-- Well, I'm a big girl with cash and wheels,
i'm taller than you when I don't wear heels
and I don't give a damn, don't give a damn about you. --


Women are in the street (Sól) Y3ds


Women are in the street (Sól) A928a0c938ba3d2efc4c7a3e35192cf6951ca6c8
Women are in the street (Sól) Tumblr_olsyioRkgk1tso6neo2_400
10.03.20 19:56
#


|
women are in the street ;
ft. april

— Pendant qu’April lâche un petit rire discrètement étouffé derrière sa main, elle s’imagine sans mal toutes les péripéties qui ont pu avoir lieu pour la création de la sororité. Visiblement, elle n’a pas tort puisque la brune lui confirme que les filles ont du faire preuve de persuasion pour y arriver. Elle sourit poliment, hochant doucement la tête. Effectivement, c’était un risque pour la maire. « Oui, je comprends un peu pourquoi. Ça ne devait pas être une décision facile à prendre pour elle… mais j’imagine qu’elle ne sera pas déçue. » Il y a un sourire mutin et un haussement de sourcil provocateur qui suivent quand elle désigne les affiches collées dans la ruelle avec un vague geste du menton. La maire n’aura pas de mal à déduire rapidement qui s’est occupé de faire ça même si elle a approuvé leur projet, alors elle préfère s’en amuser.
Tandis qu’elles continuent d’enchaîner les affiches avec des gestes plus assurés, elle évoque la possibilité d’une organisation similaire pour les garçons sans être totalement convaincue. Elle a des à priori sur eux, beaucoup, et elle le sait. Mais la majorité de ses idées reçues ne sont pas complètement fausses alors… difficile de se remettre en question. Quand April lui annonce qu’apparemment, certains gars de l’université y ont pensé, elle affiche un petit air surpris. « Tu penses qu’il y aurait autant de mecs intéressés par le fait d’être dans une fraternité que de filles qui veulent venir chez vous ? Je veux dire, parfois ça me fait un peu peur qu’ils ne pensent à ça que pour avoir un genre d’égalité illusoire alors qu’ils n’en ont pas vraiment envie. » Fronçant un peu le nez, elle formule ses craintes à voix haute sans vraiment penser aux conséquences que ça pourrait avoir. La brune a l’air bien plus optimiste qu’elle concernant la matière grise des garçons, alors elle se laisse aller au jeu et lui adresse un sourire légèrement malveillant. « L’union fait la force, il paraît. » Ça doit sûrement marcher pour les neurones aussi, enfin, elle espère pour eux. Finalement, April lui explique que les décisions se prennent ensemble et que toutes les filles ont la parole. Elle suppose que ça doit être compliqué si personne n’a la priorité ou la possibilité de trancher en cas de désaccord, mais tant que ça fonctionne. « Aah, je vois. C’est cool que vous arriviez à vous entendre comme ça. » Elle hoche doucement la tête, légèrement admirative. Ce n’est pas elle qui réussirait à faire preuve d’autant de concessions.
La discussion tourne de son côté, et elle n’est jamais à court de salive quand il s’agit de parler d’elle. Sans savoir si April le pense ou si elle est juste polie, elle lui rend son sourire et essaye de faire preuve d’un minimum d’humilité – même si elle sait pertinemment que c’est trop tard pour ça. « Je fais de mon mieux, en tout cas ! » Et c’est vrai, elle fait de son mieux ; et son mieux c’est l’excellence. D’abord un peu surprise, elle finit par ricaner doucement en la voyant faire la révérence. Elle se calme, et puis sourit gentiment, une ombre de malice brille quelque part dans ses yeux. « Et bien… il faut bien que quelqu’un prenne les choses en main. Autant que ça soit moi ! » Un petit clin d’œil discret et elle lève le menton comme une reine. Elle ne rigole qu’à moitié en disant ça, mais elle sait qu’il y a encore beaucoup à faire et que peu ont assez de cran pour se lancer dedans.
Sa dernière question ne la surprend pas, mais elle n’y avait pas vraiment réfléchi avant. Songeuse un instant, elle soupire un peu. « Mh, oui quand même. J’ai grandi à Bergen, et Oslo je n’y étais que pendant mes études, alors rien qu’au niveau des souvenirs que j’ai dans les deux villes, c’est différent. Je ne vois pas les deux de la même façon. » Elle laisse ses yeux flotter au loin, elle se doute que l’émotionnel rentre beaucoup en compte dans son jugement mais ne saurait dire si c’est une bonne ou mauvaise chose. « Quand j’étais à Oslo, je vivais à un peu à cent à l’heure, je faisais quelque chose presque tous les soirs et je côtoyais énormément de gens. Ici, c’est plus restreint, mais ce n’est pas plus mal. » Elle parle en même temps qu’elle y pense, alors elle se doute que son discours doit sonner un peu décousu aux oreilles de la brune. « C’est plus petit, plus calme. Ça permet de se concentrer sur d’autres choses, de démarrer des projets. Je ne pensais pas dire ça un jour, mais je commence à apprécier d’avoir une vie tranquille. » Elle conclut en souriant, c’est vrai que si on lui avait dit qu’elle finirait dans une petite ville comme celle-ci il y a quelques années, elle ne l’aurait pas cru. « Et pour toi, c’est comment par rapport à la France ? »

(c) SIAL ; icon pando

https://nyttselskap.forumactif.com/t522-sol-underneath-the-hot-s
Revenir en hautAller en bas
Anonymous
Invité
Invité
15.03.20 17:07
#

Women are in the street


J'affiche un sourire en coin quand elle me souffle que la maire ne sera pas déçue. J'espère bien ! Je pense qu'elle risque de nous faire un point sur la sécurité, mais l'idée d'une sanction digne de ce nom me paraîtrait un peu déraisonnée. Surtout quand on sait où on habite. Concernant ce projet de fraternité, je n'ai entendu que des bruits de couloir et je ne sais pas si c'est quelque chose de sérieux, ou si c'est seulement une poignée de garçons qui ne trouvent pas cela normal. Je ne leur jette pas la pierre ; peut-être que certains d'eux sont vraiment emballés par le projet et ont envie de mettre leur pierre à l'édifice. « – Je ne dis pas qu'ils sont une centaine, mais peut-être qu'une poignée d'entre eux sont vraiment intéressés par le projet de Fredelig. Pour la plupart, ouais, je crois que ce qui les intéressait, ça serait peut-être de faire la fête en jetant tout le monde dans une piscine.  » Je retrousse mon nez avec un faux air exaspéré, et je secoue la tête. Je ne mets pas tous les gars dans le même sac évidemment, mais c'est vrai que ce genre de cliché a la vie dure. Tout comme pour les sororités : on ne passe pas nos soirées à se faire des batailles de polochons en petite tenue, et pourtant, la majorité des gens n'en ont pas une grande estime quand on leur parle d'un groupe comme celui-là la première fois.

« – On ne sait jamais, peut-être que dans deux mois, on collera des affiches avec eux. » Amusée, je lui lance un regard complice alors que je reste malgré tout concentrée sur ce qu'on fait, histoire qu'aucune de nous deux ne se retrouve avec une main ou deux dégoulinante-s de colle. « – On a jamais eu de dispute pour le moment, je croise les doigts pour que ça reste comme ça. » Je souris doucement en racontant le fonctionnement de la sororité, consciente qu'on a de la chance que rien n'ait encore volé en éclats. On a toutes des caractères plutôt différents, et pourtant, il n'y a pas encore d'électricité dans l'air, ou de personne qui cherche à s'attirer les mérites de telle ou telle action. J'ose espérer que ça continue encore comme ça, même si personne ne peut le savoir pour le moment. J'imagine que le temps fera son travail, que ce soit en bien ou en mal.

Ce binôme est aussi l'occasion de faire davantage connaissance avec Sól, alors je laisse ma curiosité l'emporter sur le reste, et je lui pose quelques questions sur sa vie avant Fredelig. Je l'écoute avec attention, tout en n'oubliant de rester malgré tout réactive, parce que si on se fait prendre par un passant qui rentre tard, ou si on est les dernières à terminer nos collages, ça risque d'être compliqué. Sa description d'Oslo me fait penser à tout ce qu'on peut dire sur les grosses capitales, mais ça n'altère pas vraiment ma curiosité. « – Je pense que j'irai y faire un tour à l'occasion, peut-être cet été, histoire de me plonger un peu plus dans les habitudes ou la mentalité norvégienne.  » Si je compte rester ici pour construire quelque chose, autant que je me familiarise le plus vite possible avec ce qui m'entoure. Quand elle me retourne ma question sur la France, je prends quelques secondes pour réfléchir, avant de me reculer quand l'affiche est collée. « – Je dirais que c'est aussi plus tranquille aussi, mais c'est appréciable. J'habitais à Paris, alors le bruit, la pollution et la mauvaise humeur des gens ne me manquent pas », je confie avec un petit gloussement, et je hausse les épaules, quand même un brin nostalgique.

« – Il n'y a pas que des mauvais côtés, mais c'est vrai qu'on peut s'y sentir vite engloutis. Ici, on se dit qu'on a une chance de faire ce qu'on veut si on s'en donne les moyens, puisque tout est encore à créer. C'est motivant. » Je ne suis pas naïve, je sais bien qu'il y a quand même de la concurrence avec l'arrivée en masse de personnes venant d'un peu partout, mais c'est toujours moindre que dans une grande ville.



AVENGEDINCHAINS
Revenir en hautAller en bas
Sól Henriksen
Sól Henriksen
dites, quelqu'un a vu mes frites ?
(✿ ͡◕ ᴗ ͡◕)つ━━━✫  ・o。゚.*:・゚✧
♔ Date d'arrivée : 23/11/2019
♔ Messages : 805
♔ Couronnes norvégiennes : 40554
♔ Crédits : quickthunder ; vocivus
♔ Âge : 27 ans
♔ Statut civil : célibataire
♔ Études ou métier : politicienne (likestilling) et propriétaire de sa marque de cosmétiques
♔ Pourquoi la Norvège ? : c'est mon pays et c'est là que je veux bâtir mon empire
♔ Animaux adoptés : elsa & fishy les petits poissons
♔ Autres comptes : sven
♔ Votre espace :

Women are in the street (Sól) D49d

-- Well, I'm a big girl with cash and wheels,
i'm taller than you when I don't wear heels
and I don't give a damn, don't give a damn about you. --


Women are in the street (Sól) Y3ds


Women are in the street (Sól) A928a0c938ba3d2efc4c7a3e35192cf6951ca6c8
Women are in the street (Sól) Tumblr_olsyioRkgk1tso6neo2_400
18.03.20 1:36
#


|
women are in the street ;
ft. april

— L’égalité, c’est un peu le sujet de la ville, alors elle peut comprendre que certains garçons se soient mis en tête qu’il leur faudrait une fraternité. Mais malgré toute sa bonne volonté, elle ne peut pas s’empêcher d’être perplexe – parce qu’elle sait comment ils sont. April a l’air plus ou moins d’accord avec elle, et elle sourit en entendant que leur projet se résumerait probablement à des soirées piscine si on laissait la majorité s’en occuper. « Ouh, loin de moi l’idée de refuser une telle proposition si j’étais à la place de la maire. » Levant un sourcil suggestif, elle ne sera pas la première à refuser une soirée – surtout en maillot de bain. Après cette idée un peu loufoque, elle se reprend et hoche doucement la tête. « Mais plus sérieusement, je comprends ce que tu veux dire. Et j’imagine que s’ils sont assez nombreux à y croire pour de vrai, ils n’attendront pas qu’on vienne les chercher pour mettre quelque chose en place de toute façon. » Cette conclusion me semble juste quant à la situation, s’ils veulent vraiment quelque chose, alors ils doivent faire les démarches pour que ça arrive – tout comme l’ont fait les filles. Moins à l’aise que la brune quand il s’agit de laisser les hommes entrer dans les milieux féministes, elle se contente de lui adresser un petit sourire gêné. « Je ne crois pas que ce serait une très bonne idée. » Au fond d’elle, elle n’espère pas qu’ils viendront eux aussi coller des affiches avec elles ; et elle n’est pas persuadée que toutes les participantes seraient très à l’aise avec cette idée non plus. Son sourire devient plus franc quand April lui affirme que les disputes ne sont pas monnaie courante à la sororité ; elle trouve ça impressionnant de faire preuve d’autant de maturité – et peut-être de communication aussi.
Le collage d’affiches avance, et elles en profitent pour parler de leurs villes d’origines respectives. Malgré sa description moins flatteuse que prévue de la capitale norvégienne, April semble déterminée à aller y jeter un coup d’œil un jour. Elle hoche la tête vivement pour approuver son choix, très enthousiaste à cette idée. « C’est toujours une ville cool à visiter, oui ! » Elle sourit de toutes ses dents, toujours fière quand son pays séduit les cœurs. D’un air entendu, elle lui adresse un sourire. « Tu me diras, je pourrais peut-être te donner quelques adresses. » Autant que ses années étudiantes servent, si la brune en a envie. April semble réfléchir un instant quand elle lui retourne la question, et le portrait qu’elle dresse de sa ville précédente lui tire une moue boudeuse. « Ah, tu ruines mon image de Paris comme ville de l’amour là. » La mine faussement agacée et le ton désapprobateur, elle finit par céder et l’accompagner en pouffant légèrement. Mais c’est vrai que malgré les clichés, elle a entendu beaucoup de choses sur la capitale française qui la ferait fuir. Il y a dans la voix de son interlocutrice une pointe de nostalgie malgré les rires ; elle peut comprendre ce petit mal du pays. Hochant doucement la tête avec sérieux, elle ne peut qu’approuver la sensation dont elle parle. « C’est vrai qu’il y a un côté très… bac-à-sable. Tout est à construire. » D’ailleurs, c’est en partie pour ça qu’elle est là, le terrain neutre, les possibilités. Elle soupire doucement, pense à ce qu’elle et la ville pourront être dans cinq, dix ans. C’est ce qui lui fait le plus peur avec ce projet ; qu’un jour, tout s’arrête et que l’utopie prenne fin. Elle fera tout ce qui est en son pouvoir pour que ça n’arrive pas bien sûr, mais on n’est jamais sûr de rien, même de soi-même. « Mais je ne sais pas si je vais rester ici toute ma vie. Qui sait, peut-être que dans six mois j’en aurais marre et je voudrais retourner à Oslo ou même à Bergen. » C’est peu probable, mais c’est possible.

(c) SIAL ; icon pando

https://nyttselskap.forumactif.com/t522-sol-underneath-the-hot-s
Revenir en hautAller en bas
Anonymous
Invité
Invité
23.03.20 22:06
#

Women are in the street


Amusée, cette conversation me rend curieuse. J'ai bien envie de voir à quoi pourrait ressembler une fraternité à Fredelig. Une chose est sûre : ils se heurteraient sans doute à un sacré interrogatoire de la part de la maire. D'une pour la convaincre, et de deux, pour voir ce qu'ils ont dans le ventre : on a quand même mis la barre haut depuis le début de nos actions, et on lui montre qu'on n'est pas là pour se rouler les pouces. Qui plus est, on ajoute aussi une corde à notre arc, ce soir même, se liant avec le parti politique. Il y a quand même un sacré boulot s'ils comptent se mettre à notre niveau. « – N'oublions pas que ce sont des garçons... Je suis loin d'être sexiste, et je sais qu'il ne faut pas faire de généralités, mais il faut parfois leur montrer le chemin avant qu'ils n'y aillent. » Et leur prémâcher le travail en plus, non et puis quoi encore. Roulant des yeux avec un petit sourire, j'ai l'impression que Sól me confie qu'elle ne serait pas très à l'aise si des garçons rejoignaient nos rangs, et je fais un peu basculer ma tête d'un côté avec un haussement d'épaules. « – T'as raison, ils auraient probablement collé leurs doigts ensemble ou commencé une bataille de colle. » Je secoue la tête avec un faux air réprobateur, et je pouffe un petit rire en regardant la blonde. Ce n'est pas très gentil, mais il n'y a pas d'autres oreilles que nous pour entendre ça.

Je reste concentrée sur notre tâche, même si en parlant de nos villes respectives, c'est difficile de ne pas s'évader en s'imaginant des paysages tous plus beaux les uns que les autres. Je souris un peu plus à sa proposition, et je hoche la tête. Je trouve Bergen joli, alors je suis certaine qu'Oslo me plaira tout autant, si ce n'est plus. « – Avec plaisir ! Je suis sûre qu'on doit être vite dépaysés, en plus. » En arrivant ici, ça m'a déjà fait ça en ne voyant rien d'autre que des montagnes autour de nous, et c'est bien l'un des tous premiers éléments qui m'a convaincue que j'avais bien fait de voyager jusqu'ici. C'est vrai que ma description de Paris n'est guère mieux, et le commentaire de Sól fait naître un nouveau sourire amusé sur mes lèvres. « – C'est quand même la ville des amoureux ! Mais c'est moins idyllique que ce qu'on peut voir dans les films, sauf si tu mets des œillères. » La mauvaise humeur des gens ou la surpopulation et tout ce qui s'en suit nuisent quand même pas mal au charme de la ville. « – Il y a quand même des coins vraiment sympas, je te donnerai moi aussi de bonnes adresses à l'occasion ! » Notamment Montmartre, pour les décors, la culture et pour les crêpes, il faut absolument qu'elle y goûte.

Mine de rien, on avance bien, et les affiches collées s'enchaînent au fur et à mesure de notre discussion. Je ne sais même pas si je vais rester moi aussi à Fredelig, mais entendre quelqu'un prévoir (peut-être) de partir me rend d'un coup nostalgique. J'ai conscience que c'est stupide, parce que rien n'est encore acté et qu'on ne fait que discuter, mais ça me rappelle que ce qu'on vit n'est que temporaire pour le moment – et je ne sais pas franchement ce que je compte faire après ma sortie de l'université. « – Ne nous oublie pas quand même. » Je fais une petite moue, comme pour l'attendrir, et je souris bien vite tout en me remettant au travail. Bientôt, tout le monde est recouvert de nos affiches, et je jette un regard curieux à la rue parallèle. « – Tu crois qu'on devrait continuer, ou on va voir où en sont les autres ? »



AVENGEDINCHAINS
Revenir en hautAller en bas
Sól Henriksen
Sól Henriksen
dites, quelqu'un a vu mes frites ?
(✿ ͡◕ ᴗ ͡◕)つ━━━✫  ・o。゚.*:・゚✧
♔ Date d'arrivée : 23/11/2019
♔ Messages : 805
♔ Couronnes norvégiennes : 40554
♔ Crédits : quickthunder ; vocivus
♔ Âge : 27 ans
♔ Statut civil : célibataire
♔ Études ou métier : politicienne (likestilling) et propriétaire de sa marque de cosmétiques
♔ Pourquoi la Norvège ? : c'est mon pays et c'est là que je veux bâtir mon empire
♔ Animaux adoptés : elsa & fishy les petits poissons
♔ Autres comptes : sven
♔ Votre espace :

Women are in the street (Sól) D49d

-- Well, I'm a big girl with cash and wheels,
i'm taller than you when I don't wear heels
and I don't give a damn, don't give a damn about you. --


Women are in the street (Sól) Y3ds


Women are in the street (Sól) A928a0c938ba3d2efc4c7a3e35192cf6951ca6c8
Women are in the street (Sól) Tumblr_olsyioRkgk1tso6neo2_400
27.03.20 4:03
#


|
women are in the street ;
ft. april

— Quand April se défend de tout sexisme pour justifier les généralités, elle esquisse un sourire amusé à tant de précautions. Elle, elle ne prend pas de pincettes et elle ne fait pas dans la dentelle ; elle sait que si les choses sont si difficiles pour la plupart des femmes, c’est quand même à cause des garçons. Alors elle ne leur fait pas de cadeaux, jamais. Elle ne se cache pas non plus d’une certaine animosité qui refait parfois surface quand on essaye de la remettre à sa place ; les mettre tous dans le panier, elle s’en fiche complètement. Parce que ce n’est rien qu’un inconvénient mineur et passager comparé à ce que vivent les femmes au quotidien. « Ce n’est pas moi qui vais dire le contraire, ça c’est clair. » Mais elle garde le sourire et l’air léger tout de même, elle voit bien que la brune n’est pas aussi butée qu’elle sur le sujet et préfère partir sur un trait d’humour que dans de grandes réflexions. Ce n’est pas plus mal, on ne peut pas dire que ça soit vraiment le moment ni l’endroit pour discuter privilèges des genres. Elle s’amuse de sa remarque et décide de la suivre dans cette voie en lâchant un soupir amusé à son air faussement désapprobateur. « Ou alors, ils auraient fait des avions en papier avec les affiches et auraient eu la brillante idée de les lancer par toutes les fenêtres pour que tout le monde tombe dessus par hasard. » Ce qui aurait pu être presque cool et intéressant, si seulement ça n’avait pas été au détriment de la planète et avec l’assurance que la majorité des papiers auraient été jetés sans être lus. « Mignons mais stupides, je crois que ça les résume bien. » Elle essaye de dédramatiser avec sa conclusion, elle sent bien qu’April a aussi deux ou trois choses à leur reprocher mais elle est trop respectueuse pour le faire avec autant de véhémence qu’elle.
La brune accepte avec un enthousiasme non dissimulé la proposition des bonnes adresses, alors ça lui tire un sourire attendri. Elles parlent de leurs villes respectives avec autant d’amour que d’esprit critique, c’est une conversation un peu étrange à avoir dans une ruelle à cette heure-ci, mais ça ne lui déplaît pas. Ça lui change les idées, ça occupe son esprit pendant qu’elle est supposée s’inquiéter doucement à écouter le moindre bruit qui s’échapperait de la rue principale. April défend un peu sa ville, heureusement, et elle lui rend son sourire en rêvant un peu à quelques endroits poétiques où passer un week-end. « Bon d’accord, tu m’as convaincue de laisser sa chance à Paris. » Même si elle n’a encore personne avec qui y aller, elle est sûre que ça ne tardera pas. Alors, quand son acolyte lui retourne la faveur, elle sourit de toutes ses dents et hoche vivement la tête. « J’espère bien ! Je n’ai pas encore décidé de ma destination de vacances pour cet été, alors qui sait. » Un petit air satisfait sur le visage, elle sous-entend la France comme possibilité même si elle a déjà une liste longue comme le bras d’endroits à visiter. « Enfin je dis ça, mais avec la fin des études et le diplôme… peut-être que je n’aurais pas l’occasion d’en prendre avant un moment. » Soudainement songeuse, elle affiche une moue incertaine. Son entrée dans la vie professionnelle risque d’être mouvementée et elle ne peut pas se permettre de rater des opportunités. Alors c’est vrai qu’elle envisage de ne pas partir, mais rien n’est encore sûr.
Même sans en avoir beaucoup parlé, elle voit bien que la supposition que Fredelig ne sera pas éternelle peine un peu April ; mais elle n’allait pas lui mentir. Elle sourit fièrement à sa petite supplique. « C’est sûr que non, mais ce ne sera de toute façon pas pour tout de suite. » Elle se sait inoubliable, alors elle n’a pas besoin de demander la même chose en retour. Mais toutes les rencontres qu’elle a fait ici, c’est certain qu’elle s’en souviendra ; il s’est passé beaucoup de choses en peu de temps. Elle est originaire de Bergen, alors elle ne sera jamais vraiment très loin même si elle décide de partir. Ce n’est pas au programme pour le moment, c’est juste qu’elle aime savoir ses possibilités ouvertes.
Quand enfin leur mur est terminé, elle jauge la question avec prudence. « Mh… ça me semble pas mal par ici. On devrait aller voir les autres, oui. » Hochant doucement la tête, elle s’occupe de réunir le matériel dans son sac avant de passer les bretelles. Tournée vers la brune, elle tire la langue et adopte une attitude plus espiègle – bien que pas forcément complètement ironique. « Histoire de voir si personne ne s’est fait embarquer par la police entre temps… »

(c) SIAL ; icon pando

https://nyttselskap.forumactif.com/t522-sol-underneath-the-hot-s
Revenir en hautAller en bas
Anonymous
Invité
Invité
29.03.20 17:30
#

Women are in the street


« – Mignons mais stupides. J’aime bien ! On devrait leur coller un post-il sur le front avec ça, ça nous ferait du temps. » Amusée, je m’autorise même à lâcher un petit rire en les imaginant déambuler avec l’annotation. Il y a bien des garçons gentils qui redorent un peu l’image de la gent masculine, mais soyons honnête, ils sont encore trop peu nombreux pour rattraper le tout. J’ai l’impression que Sól ne se formalise pas trop de la façon dont ses opinions ou ses idées sortent, et ça a un côté rafraîchissant. J’ai comme l’impression qu’il faut toujours nuancer ses propos ou faire attention à la formulation de ses phrases auprès de la sororité. Attention, je ne dis pas qu’on est fausses et qu’on joue le rôle des filles parfaites qui veulent sauver le monde, loin de là, mais ça fait du bien de rencontrer quelqu’un qui se fiche bien d’être politiquement correcte ou non.

On pourrait carrément faire tout une liste d’actions qui partiraient de bonnes intentions mais qui seraient finalement peu utiles – alors ouais, je crois que pour l’instant on est mieux entre filles, et si une fraternité doit vraiment se créer, dans trois mois ou dans un an, on sera plusieurs à les attendre au tournant. Je souris d’un air victorieux quand rien ne semble perdu pour Paris, et je laisse échapper un soupir rêveur quand elle aborde le sujet des vacances d’été. « – Oh ouais... Je n’y ai pas encore réfléchi non plus, mais j’aimerais bien aller dans un endroit chaud. » Ce sera une petite récréation, après plusieurs mois passés au froid. Et puis, je passerais sans doute rendre visite à ma famille, aussi. En parlant de Paris, je regrette toutes les fois où je m’y suis plaint de la température quand on était en plein hiver. En Norvège ou même ailleurs, c’est bien pire toute l’année.

« – Je pense que je vais faire un petit coucou à ma famille, et hop, direction l’Espagne. » Je n’ai pas trop les moyens d’aller bien loin : ce n’est pas en étant dog-sitter que je vais faire fortune, sauf si un jour ou l’autre, j’en viens à m’occuper de compagnons de têtes couronnées. Mais bon, ce n’est pas vraiment dans mes plans. Et puis surtout, il faut que je songe au prix du billet aller-retour et au reste de mon avenir à Fredelig alors ce n’est pas le moment de faire des folies. « – On sera peut-être à Paris au même moment ! » Ce n’est pas une obligation évidemment, mais ça serait drôle. Je lui offre ensuite un sourire sincère quand elle me parle de l’après-Fredelig, de son départ ou non, des souvenirs qu’elle va emporter avec elle. Je me plais bien ici pour l’instant, mais on ne sait jamais ce que l’avenir nous réserve. J’observe le fruit de notre travail avec un sourire satisfait, et je hoche la tête pour approuver ses propos. « – On a géré ! J’espère que ça sera pareil pour les autres. »

Je referme alors soigneusement le pot de colle, et je regarde notre mur avec un nouveau sourire satisfait, avant de quitter la ruelle avec elle, direction une autre, toute proche, où plusieurs filles sont occupées à la même tâche. Je souris en les voyant si concentrés, et je plaque une main sur ma bouche pour ne pas rire, quand je les vois sursauter. Heureusement, aucune d'elle n'a le réflexe de crier sous la surprise, sinon, on aurait pu être démasquées. « – C'est pas mal du tout ! » Je chuchotte en m'avançant. Finalement, peut-être qu'on va pouvoir repartir comme on est venues, sans avoir de problème particulier.



AVENGEDINCHAINS
Revenir en hautAller en bas
Sól Henriksen
Sól Henriksen
dites, quelqu'un a vu mes frites ?
(✿ ͡◕ ᴗ ͡◕)つ━━━✫  ・o。゚.*:・゚✧
♔ Date d'arrivée : 23/11/2019
♔ Messages : 805
♔ Couronnes norvégiennes : 40554
♔ Crédits : quickthunder ; vocivus
♔ Âge : 27 ans
♔ Statut civil : célibataire
♔ Études ou métier : politicienne (likestilling) et propriétaire de sa marque de cosmétiques
♔ Pourquoi la Norvège ? : c'est mon pays et c'est là que je veux bâtir mon empire
♔ Animaux adoptés : elsa & fishy les petits poissons
♔ Autres comptes : sven
♔ Votre espace :

Women are in the street (Sól) D49d

-- Well, I'm a big girl with cash and wheels,
i'm taller than you when I don't wear heels
and I don't give a damn, don't give a damn about you. --


Women are in the street (Sól) Y3ds


Women are in the street (Sól) A928a0c938ba3d2efc4c7a3e35192cf6951ca6c8
Women are in the street (Sól) Tumblr_olsyioRkgk1tso6neo2_400
31.03.20 20:51
#


|
women are in the street ;
ft. april

— Encore une fois, elle étouffe un rire derrière le dos de sa main à l’idée d’April. C’est vrai que voir les garçons déambuler avec un petit post-it sur le front, ça leur éviterait bien des problèmes parfois. Décidément, elle est bien contente de pouvoir compter sur son amie pour ça. Elle se doute que la brune n’en est pas au point de dépit et de mépris qu’elle éprouve régulièrement, mais savoir que quelqu’un partage au moins un peu son point de vue c’est déjà ça.
Hochant doucement la tête à sa remarque sur la destination de vacances, elle s’empresse d’approuver le choix d’April. « Je comprends ça. Même quand on est habituée au froid norvégien, un peu de chaleur de temps en temps ça ne fait pas de mal. » Dans son cas aussi, elle n’a jamais dit non à des virées au soleil que ça soit avec sa famille ou ses amis. « C’est vrai que ça doit faire un moment ! Moi c’est différent, mes parents habitent à Bergen alors ils me font régulièrement venir dîner chez eux. » Elle n’y pense que rarement, mais il y a beaucoup de gens qui viennent d’ailleurs à Fredelig, le mal du pays et la distance avec leurs proches ne doivent pas être facile.
Elle lui adresse un sourire en simple réponse, parce qu’elle ne peut pas vraiment dire si elle sera à Paris cet été ou non, ce serait gênant de faire une promesse et de ne pas la tenir. Même si elle se doute que c’est plus hypothétique qu’autre chose, ce n’est pas dans ses habitudes de s’avancer comme ça si elle n’est pas sûre d’elle. « Je n’en doute pas ! Et puis, ce n’est pas grave si ce n’est pas parfaitement collé, le principal c’est que le message passe. » Avec sa manie de faire les choses parfaitement et de tout prévoir à l’avance, elle ne laisse généralement que peu de place à l’erreur mais elle se sent d’humeur conciliante et elle sait que partir sur une engueulade pour ce genre de chose serait non seulement stupide mais aussi contre-productif.
Quand elles rejoignent les filles dans une autre ruelle, c’est seulement pour constater qu’elles ont fait du bon travail – et qu’elles ont presque terminé. Elle commente à voix basse après les félicitations d’April. « Bravo, c’est cool ! » Les mains sur les hanches, elle hoche la tête avec un sourire, satisfaite du travail fourni par tout le monde sur cette opération. Il ne reste plus qu’à rentrer chez elles à pas de loup, et ce sera une réussite !

(c) SIAL ; icon pando

https://nyttselskap.forumactif.com/t522-sol-underneath-the-hot-s
Revenir en hautAller en bas
Anonymous
Invité
Invité
02.04.20 0:00
#

Women are in the street


Je souris doucement quand elle me parle de ses parents qui habitent à Bergen. C’est tout près, elle a de la chance de les voir aussi souvent qu’elle veut. Oh, j’ai toujours été indépendante et j’ai toujours crié à qui veut l’entendre que je pouvais me débrouiller toute seule, mais on n'est jamais vraiment préparés à être aussi loin de sa famille. Ça va un peu mieux qu’au début de l’année scolaire, et puis, heureusement qu’il existe des moyens de rester facilement en contact de nos jours, mais c’est quand même difficile. Le mal du pays est toujours là, et une partie de mes économies est bien entendu consacrée à mes billets de voyage pour rejoindre la France. Si ça ne sera pas cet été, alors tant pis, ça sera plus tard, pour Noël dans le pire des cas, mais je compte bien remettre les pieds à Paris avant la fin de l’année. « – En parlant de dîners en Norvège, je veux bien tes petits conseils culinaires, à l’occasion. Je t’avoue que je n’ai pas pris de risques pour l’instant, mais quelques plats me tentent. »

Je souris ensuite lorsqu’elle confirme qu’on a terminé notre part de travail, et mon cœur se réchauffe en constatant que les filles ont aussi bien avancé de leur côté. Ça me fait plaisir de voir que tout le monde s’est investi dans cette tâche, personne n’a pris ça à la légère, et j’ai vraiment hâte que la population découvre toutes ces affiches demain matin. J’espère qu’elles vont rester accrochées le plus longtemps possible, et qu’on entendra quelles seront les retombées – en espérant qu’on s’évitera toute sanction, bien sût. « – Est-ce qu’on se ferait pas un petit selfie pour la postérité ?   » Je murmure avec malice, et sans attendre de réponse je vais déjà me poster devant les affiches. Je sors mon téléphone, et j’active l’appareil photo avant de tendre mon bras aussi loin que je le peux, attendant qu’un maximum de filles se mettent derrière moi pour capturer ce moment.



AVENGEDINCHAINS
Revenir en hautAller en bas
Sól Henriksen
Sól Henriksen
dites, quelqu'un a vu mes frites ?
(✿ ͡◕ ᴗ ͡◕)つ━━━✫  ・o。゚.*:・゚✧
♔ Date d'arrivée : 23/11/2019
♔ Messages : 805
♔ Couronnes norvégiennes : 40554
♔ Crédits : quickthunder ; vocivus
♔ Âge : 27 ans
♔ Statut civil : célibataire
♔ Études ou métier : politicienne (likestilling) et propriétaire de sa marque de cosmétiques
♔ Pourquoi la Norvège ? : c'est mon pays et c'est là que je veux bâtir mon empire
♔ Animaux adoptés : elsa & fishy les petits poissons
♔ Autres comptes : sven
♔ Votre espace :

Women are in the street (Sól) D49d

-- Well, I'm a big girl with cash and wheels,
i'm taller than you when I don't wear heels
and I don't give a damn, don't give a damn about you. --


Women are in the street (Sól) Y3ds


Women are in the street (Sól) A928a0c938ba3d2efc4c7a3e35192cf6951ca6c8
Women are in the street (Sól) Tumblr_olsyioRkgk1tso6neo2_400
02.04.20 20:28
#


|
women are in the street ;
ft. april

— La petite remarque qu’elle a faite sur ses parents semble toucher April plus qu’elle ne l’aurait cru, alors elle n’en rajoute pas. Elle s’imagine sans mal que la brune doit faire partie de ces gens qui sont venus pour le projet mais dont l’ancienne vie manque un peu. Souriante à sa demande, elle hoche la tête vivement en resserrant les bretelles de son sac à dos. « Oui bien sûr ! Ce n’est pas évident au début, il y a beaucoup de choses qui ont l’air très grasses, copieuses, ou même compliquées à cuisiner. » Elle qui fait plutôt attention à sa ligne et à son apparence n’apprécie pas forcément tous les plats norvégiens, même si elle ne peut pas nier qu’ils sont bons. « Je ne suis pas chef cuistot, mais tu peux venir manger chez moi quand tu veux ! » Habituellement, elle ne prend aucun risque et préfère manger dehors ; d’ailleurs, il lui arrive même de petit déjeuner dans un café plutôt que chez elle. Mais là, c’est une question de fierté nationale alors elle peut bien mettre les mains dans le cambouis pour une fois.
Impossible de savoir si les affiches vont rester là longtemps, mais c’est déjà bien d’avoir terminé le travail en une nuit. Parfois, à Oslo, il fallait plusieurs soirées de suite pour couvrir tout le terrain prévu et le temps qu’elles finissent, les premières avaient déjà été arrachées. Elle espère qu’ici au moins, les gens seront un peu plus sensibles à cette action et la loueront au lieu de la pointer du doigt. Mais elle n’en est pas sûre. Le murmure d’April non loin d’elle la tire de ses pensées et elle s’approche fièrement de l’endroit choisi pour le cliché. « Je ne suis pas du genre à refuser qu’on me prenne en photo, mais pour des raisons évidentes je pense qu’il vaut mieux que vous gardiez celle-là pour vous ! » Un petit rappel ne fait de mal à personne. « Enfin sauf si vous avez envie de tester quelques nuits en cellule à Fredelig, mais bon ça, ça ne me regarde pas. » Elle a un petit sourire en coin, et finit par regarder l’objectif en présentant son meilleur profil. Ce n’est pas parce que personne ne va voir cette photo qu’elle ne doit pas être belle dessus, après tout. Quand le selfie est enfin pris, les filles se dispersent un peu autour et elle adresse un sourire satisfait à April. « Tu me l’enverras ! » Plus un ordre qu’une question, mais elle se doute bien que de toute façon, la brune ne va pas refuser.

(c) SIAL ; icon pando

https://nyttselskap.forumactif.com/t522-sol-underneath-the-hot-s
Revenir en hautAller en bas
Anonymous
Invité
Invité
06.04.20 22:02
#

Women are in the street


Parler de plats norvégiens m'aurait presque ouvert l'appétit, si je n'avais pas déjà dîné il y a quelques heures de ça. Cependant, l’adrénaline et le stress sont toujours présents dans mon organisme, et mon estomac ne crie pas famine en m’imaginant toutes ces recettes encore inconnues. Je souris quand Sól approuve mes propos, parce que je ne m’y connais pas beaucoup, et j’espère ne pas dire de bêtises, mais on dirait bien que cette cuisine est bien aussi complexe qu’appétissante. « – Avec plaisir ! Je suis un bon public en plus, il y a peu de choses que je n’aime pas, alors je devrais être une invitée plutôt facile à vivre. » Il ne doit y avoir que deux légumes que je ne porte pas dans mon cœur, mais j’aurais sans doute le temps de lui envoyer un SMS d’ici là pour la tenir au courant. En plus, ils ne sont pas si courants comme ça, alors il y a aussi peu de chances qu’ils soient cuisinés en Norvège.

Une fois qu’on rejoint les filles, voir les affiches accrochées, mais surtout leurs sourires et leurs regards fiers me met du baume au cœur. Je ne sais pas franchement renouveler l’expérience, mais ça serait chouette, même si à mon avis, ça n’aura jamais un impact aussi fort que demain matin. C’est important qu’on puisse se renouveler pour surprendre et atteindre le plus de monde possible. La maire pourrait peut-être nous demander de retenter l’expérience pour une occasion spéciale, le premier anniversaire de la ville, peut-être ? Allez savoir. Je souris quand mon idée de selfie est bien reçue par tout le monde, et je pouffe un petit rire à la remarque de Sól.  « – Je sais bien qu'il faut cumuler les expériences dans la vie, mais je ne suis pas pressée de vivre celle-là. »

Je vais bien sûr conserver cette photo bien au chaud dans mon téléphone, l’envoyer à celles qui me le demanderont, mais si un beau jour elle se retrouve sur les réseaux sociaux, ça ne sera pas de ma faute. J’attends sagement que tout le monde soit en place et cadré, et j’appuie sur le petit bouton pour capturer ce moment. « – On est belles ! » Quand les filles se dispersent, je leur souhaite bonne nuit à voix basse, et je souris à nouveau quand mes yeux se posent à nouveau sur Sól. « – Bien sûr ! Tu rentres aussi à la résidence ? » Je range mon téléphone et je reprends les sangles de mon sac à dos en main, commençant à avancer doucement mais sûrement jusqu'à l'avenue principale.



AVENGEDINCHAINS
Revenir en hautAller en bas
Sól Henriksen
Sól Henriksen
dites, quelqu'un a vu mes frites ?
(✿ ͡◕ ᴗ ͡◕)つ━━━✫  ・o。゚.*:・゚✧
♔ Date d'arrivée : 23/11/2019
♔ Messages : 805
♔ Couronnes norvégiennes : 40554
♔ Crédits : quickthunder ; vocivus
♔ Âge : 27 ans
♔ Statut civil : célibataire
♔ Études ou métier : politicienne (likestilling) et propriétaire de sa marque de cosmétiques
♔ Pourquoi la Norvège ? : c'est mon pays et c'est là que je veux bâtir mon empire
♔ Animaux adoptés : elsa & fishy les petits poissons
♔ Autres comptes : sven
♔ Votre espace :

Women are in the street (Sól) D49d

-- Well, I'm a big girl with cash and wheels,
i'm taller than you when I don't wear heels
and I don't give a damn, don't give a damn about you. --


Women are in the street (Sól) Y3ds


Women are in the street (Sól) A928a0c938ba3d2efc4c7a3e35192cf6951ca6c8
Women are in the street (Sól) Tumblr_olsyioRkgk1tso6neo2_400
07.04.20 19:06
#


|
women are in the street ;
ft. april

— Tant mieux si la brune n’est pas difficile en terme de nourriture, parce que malgré toute la fierté qu’elle a pour son pays, il lui aurait été impossible d’égaler la cuisine française. Elles échangent un sourire et un regard entendu ; alors elle note dans un coin de sa tête qu’il faudra qu’elle pense à un repas correct à lui présenter – et peut-être aussi, à s’entraîner un peu avant.
Sans savoir si les affiches vont rester là plus de quelques heures demain, elle sent quand même une pointe de fierté en constatant que tout le monde a fait son travail correctement. Tout le monde a mis la main à la pâte et ça rend vraiment bien ; quand April propose un selfie pour terminer cette folle soirée, elle accepte sans hésiter. Riant un peu à sa réponse, elle assure qu’elle non plus, n’a pas l’intention d’essayer de se faire attraper par la police tout de suite. « Moi non plus ! » L’idée reste assez abstraite dans sa tête, mais la petite appréhension persiste quand même.
Quand vient le moment de repartir chacune chez elles, l’euphorie et l’excitation sont un peu retombées et la fatigue reprend le dessus. La brune s’apprête alors à partir, demandant au passage dans quelle direction elle va. Elle sourit doucement à l’idée de vivre dans la résidence avec les autres ; ça aurait pu être drôle mais elle a préféré son confort personnel. « Non, j’ai un appartement au Palasset. » Rapidement, elle fait mine de réfléchir à son trajet seulement pour se rendre compte qu’elles ne vont pas dans la même direction. « On se quitte ici alors ! Rentrez bien, faites attention à vous. » Avec un petit signe de la main, elle sourit encore aux filles et à April avant de tourner les talons. « On se revoit bientôt ! » A l’université, pour un repas ou même à une réunion, mais c’est sûr que ça sera bientôt.

(c) SIAL ; icon pando



HRP:
https://nyttselskap.forumactif.com/t522-sol-underneath-the-hot-s
Revenir en hautAller en bas
Contenu sponsorisé
#
Revenir en hautAller en bas
Sauter vers: