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I'm in love again, tomorrow I'll be sad (Solo)

Bastien L. Teissier
Bastien L. Teissier
aussi réconfortant(e) qu'un plat chaud
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♔ Date d'arrivée : 15/06/2019
♔ Messages : 2151
♔ Couronnes norvégiennes : 27658
♔ Crédits : jo-tag (avatar) ; obiwankenobis et jakegyllenhals (gifs) ; crackintime (signature).
♔ Âge : 27 ans
♔ Statut civil : célibataire
♔ Études ou métier : co-propriétaire du Blood Night et futur propriétaire d'une galerie d'art
♔ Pourquoi la Norvège ? : j'avais envie d'un grand bol d'air frais. J'étais arrivé à un moment dans ma vie où j'avais besoin de vivre d'autres choses, avec d'autres personnes, dans une autre mentalité. Ici, j'ai l'impresion que tout le monde est libre de devenir ce qu'il veut être, c'est cool, ça va me faire du bien.
♔ Animaux adoptés : Taiyo, le Shiba un peu survolté mais tellement mignon qu'on l'aime quand même.
♔ Autres comptes : Heidi M. Solberg, April J. Petit et Anastasia Ivanenko
♔ Votre espace :
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Don't go breaking my heart.


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A bestfriend is like a brother you never had. You know them by heart and they do too. You’re sure nothing in this world could separate the two of you and you wouldn’t let anyone do you wrong anyway.


04.09.22 20:56
#

RP Solo

I'm in love again, tomorrow I'll be sad

Août 2022. J’avais déjà cette idée en tête depuis quelques semaines, mais disons que les derniers événements ont fini de me convaincre pour de bon. Après ma dispute avec Paco, je me suis dit que le plus simple serait sûrement d’aller vivre ailleurs quelque temps, histoire de prendre du recul et d’avoir les idées au clair. J’ai d’abord pensé au logement de Svein évidemment, c’était le plus logique et j’en avais encore les clés. Mais tout compte fait, je m’imaginais assez mal profiter de son chez-lui alors que notre relation était au point mort depuis un bon moment. Et ça m’embêtait aussi de passer plusieurs jours à l’hôtel, alors que j’économisais péniblement mes couronnes pour espérer ouvrir ma galerie d’art à la rentrée. Par la force des choses, je me suis retrouvé à demander à Orel si je pouvais rester chez lui un moment, un peu penaud. Notre relation est bien meilleure aujourd’hui, mais j’avais conscience que ma demande restait bizarre. Heureusement, il a accepté sans poser de questions, et je crois qu’on a su se débrouiller tous les deux pour éviter que ça ne devienne trop gênant.

Pour autant, ça ne m’a pas empêché de trop réfléchir, et pour souffler un peu, je me suis accordé quelques jours de repos en rentrant en France pour quelques jours. Ça m’a fait du bien de me ressourcer auprès de ma famille, mais j’avais aussi conscience que je ne faisais que retarder l’échéance, alors en rentrant, j’ai évité la case Bergen pour passer directement à Oslo. Svein m’avait déjà invité à venir voir comment ça se passait pour lui. Je l’ai quand même prévenu à l’avance, et il a curieusement accepté – je m’attendais presque à ne pas recevoir de réponse de sa part tant les choses semblaient s’être dégradées entre nous, mais sans doute souhaitait-il mettre les choses au clair de son côté aussi. Pour pouvoir avancer, que ce soit ensemble ou chacun de notre côté.

Les retrouvailles ont été… bizarres. On était quand même heureux de se revoir, mais il y avait une distance entre nous qui me paraissait difficile à surmonter. Il m’a d’abord fait faire le tour de son appartement, puis de la ville, et enfin de ses locaux et du reste de l’équipe. Le premier jour, je n’ai surtout fait que l’observer travailler, et c’est sans doute le plus de cette visite. Le revoir danser ainsi m’a rappelé que c’est comme ça que je suis aussi tombé amoureux de lui, quand on se retrouvait pendant la pause déjeuner dans son petit studio aménagé dès que je terminais les cours. Et puis bien sûr, il y a eu la fameuse discussion le soir-même. Rapide, mais on a tous les deux préféré qu’elle survienne assez tôt. Sinon, ça aurait été étrange de partager le même lit avec des questions qui nous trottent dans la tête à tous les deux.

Au moment venu, la discussion s’engage assez naturellement, mais pas vraiment comme je le pensais. En parlant d’abord de son métier. « - On va partir en tournée cet automne, et je pense que si je leur conviens, ils vont aussi me garder pour la prochaine saison. » Son sourire est communicatif, et je suis content pour lui de le voir enfin s’épanouir dans le domaine qui lui plaît. « - Je suis certain qu’ils vont te garder, t’es un des meilleurs danseurs, et je ne dis pas ça parce que c’est toi. » J’ai l’impression que la distance a apaisé les tensions entre nous. Elles risquent bien sûr de réapparaître à tout moment, mais je n’ai pas l’impression que ce soit le tempo de cette soirée. Il y a comme une espèce de finalité à laquelle on s’est résolus tous les deux, sur fond de nostalgie un peu étrange.

D’ailleurs, il me donne raison quand un peu de tristesse vient tinter son nouveau sourire. « - J’imagine que ce n’est plus d’actualité si je te demande de venir t’installer ici ? » Je sens mon corps se figer et je laisse ma fourchette en suspens, un peu mal à l’aise. « - Je… Je ne sais pas trop Svein. C’était bizarre ces derniers mois et je crois qu’on devrait en parler. Et puis, j’ai le Blood Night, et tu sais, mon projet de galerie d’art va se concrétiser bientôt, je n’ai qu’à passer à la banque mais j’ai l’aval de la maire et – » Il me coupe en posant sa main sur l’une des miennes et ce qui me frappe d’abord, c’est l’absence de colère dans ses traits. J’avais l’habitude de l’y voir pourtant – est-ce qu’à force, on faisait ressortir le plus mauvais chez l’un ou chez l’autre ? « - Bastien. Je remets pas en doute ta dévotion pour tes projets ou tes potes, mais… Je crois qu’on sait tous les deux que ce ne sont que des prétextes pour cacher autre chose. Enfin, peut-être que tu te le caches à toi-même aussi. »

Je fronce les sourcils et j’ai un léger mouvement de recul, qu’il contre en resserrant légèrement sa prise sur ma main. Il ne s’en doute pas, mais ses propos résonnent avec ce que m’a dit Paco – avec plus ou moins d’élégance. « - J’ai pas envie de crier, mais faut qu’on en parle. » Je reste interdit pendant plusieurs secondes, et je finis par soupirer, les épaules affaissées. « - Je t’ai pas trompé Svein. » Un rire lui échappe, et ça me surprend tellement que ça me fait sursauter. « - Alors, je voulais pas en venir là, mais je suis content de l’apprendre.   » Je suis un peu troublé par son sourire franc, parce que ça ne ressemble pas vraiment au Svein avec qui je parlais à Bergen. Il a l’air… apaisé. « - Et moi non plus. Mais pour être tout à fait honnête, je crois que c’est injuste qu’on se tienne tous les deux en otage. Sans parler de personne d’autre autour, il y a clairement un blocage qu’il faut qu’on arrive à identifier tous les deux. Et… Je crois que la danse, c’est ma thérapie. Ça me fait du bien de m’y consacrer du matin au soir. Comme toi l’art, je suppose. » Je me contente d’écouter et je hoche la tête, mon attention arrêtée sur le mot blocage. Qu’est-ce qui m’a fait du bien en ce moment ? Facile. Orel. Et quand le prénom me vient en tête, je déglutis difficilement, coupable.

« - J’imagine que tu ne veux pas forcément parler des blocages avec Paco et Sven. » Il secoue la tête, probablement en attente que je me livre comme il vient de le faire aussi, et j’emmêle nerveusement les doigts de mon autre main. « - Je voulais pas que ça se passe comme ça… Mais je me rends aussi compte qu’il y a ce… lien avec Orel qui finit toujours par me rattraper. Et je sais que la situation n’est pas juste pour aucun de nous trois, alors je… sais honnêtement pas quoi faire. Parce que même quand je veux éviter de blesser quelqu’un, c’est toujours ce qui finit par arriver. Et je ne sais pas quoi faire, alors je pense que je vais juste aller vivre en hermite au sommet de Galdhøpiggen. »

J’ai l’impression que mon cœur se retourne quand je le vois baisser les yeux malgré mon stupide trait d’humour. « - Et je réalise que… c’est égoïste de te garder en otage comme tu le dis. Tu mérites pas toutes ces incertitudes, tu mérites quelque chose de simple. » J’ai l’impression qu’on tourne autour du pot, qu’on dit les choses sans les dire. « -Tu méritais pas toutes les horreurs que je t’ai dites. » Je souris un peu tristement et je hausse les épaules. « - C’était pas vraiment toi, c’était toute la situation. Et je pense que j’ai pas toujours été très tendre non plus, que je le veuille ou non.   » On dirait qu’on vient de s’avouer à mi-mot que c’était terminé sans vraiment le dire. C’est étrange. Mais il n’y a pas de cris, pas de porte qui claque, pas de verre ni d’assiette brisé.e.s. Et c’est un peu agréable pour ça.

« - Je peux juste te demander quelque chose ? » La fin du dîner s’est déroulée dans cette drôle d’ambiance. « - Ne te remets pas tout de suite avec lui. Prends quand même le temps de réfléchir, ou… de faire le deuil de notre relation, tu vois ? » Cette phrase, je l’ai gardée dans ma tête dans l’avion, et jusqu’à mon retour. Incapable de déterminer comment agir une fois que je serais arrivé, ni de quoi sera fait le futur.

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