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It's a small world (Abigail)

Bastien L. Teissier
Bastien L. Teissier
aussi réconfortant(e) qu'un plat chaud
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♔ Date d'arrivée : 15/06/2019
♔ Messages : 2151
♔ Couronnes norvégiennes : 27658
♔ Crédits : jo-tag (avatar) ; obiwankenobis et jakegyllenhals (gifs) ; crackintime (signature).
♔ Âge : 27 ans
♔ Statut civil : célibataire
♔ Études ou métier : co-propriétaire du Blood Night et futur propriétaire d'une galerie d'art
♔ Pourquoi la Norvège ? : j'avais envie d'un grand bol d'air frais. J'étais arrivé à un moment dans ma vie où j'avais besoin de vivre d'autres choses, avec d'autres personnes, dans une autre mentalité. Ici, j'ai l'impresion que tout le monde est libre de devenir ce qu'il veut être, c'est cool, ça va me faire du bien.
♔ Animaux adoptés : Taiyo, le Shiba un peu survolté mais tellement mignon qu'on l'aime quand même.
♔ Autres comptes : Heidi M. Solberg, April J. Petit et Anastasia Ivanenko
♔ Votre espace :
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Don't go breaking my heart.


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A bestfriend is like a brother you never had. You know them by heart and they do too. You’re sure nothing in this world could separate the two of you and you wouldn’t let anyone do you wrong anyway.


11.08.19 16:53
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@Abigail Brown ∞ Bastien L. Teissier
It's a small world
Il pleut. Ça fait plus d’une semaine qu’il pleut et d’après ce que m’indique la météo de mon téléphone, ça ne va s’arrêter d’ici les prochains jours. Regardant par la fenêtre de ma chambre, je fais la moue. Je m’ennuie. J’ai quand même envie de sortir, je m’ennuie, et ce ne sont pas quelques petites gouttes d’eau qui vont m’arrêter. Je pense d’abord à me rendre au cinéma, mais les versions originales, en anglais, ne passent que tard le soir ou alors, ne sont pas programmées aujourd’hui. Je fais défiler la liste des films en retroussant mon nez, contrarié. Il faudra vraiment que je me mette sérieusement au norvégien à la rentrée. J’ai bien emporté quelques manuels et dictionnaires avec moi, mais pour le moment ils sont sagement dans le tiroir où je les ai rangés depuis mon arrivée.

Après quelques minutes, je me décide finalement à me rendre au musée. D’une, je serai à l’abri, et de deux, je vais au moins apprendre quelque chose sur la Norvège qui me sera peut-être utile dans le futur. C’est vrai que ce n’est pas la sortie la plus amusante du monde, mais honnêtement, je ne vois rien de mieux à faire – d’ailleurs, je pense que je vais y retourner assez souvent dans le cadre de mes études, alors si je peux eu. Familiariser un peu avant la rentrée, tant mieux. Me changeant pour enfiler un sweat plus chaud et une veste en jean, j’attrape ensuite mon portefeuille et mes clés de la chambre, que je range, avant de prendre un parapluie. Heureusement que j’ai pensé à le prendre, celui-là. Je sors de le couloir et je ferme derrière moi, avant de quitter la résidence universitaire.

Le trajet n’est pas si long que ça, heureusement. Oh, je me moque bien de savoir à quoi mes cheveux vont ressembler (je suis habitué aux bouclettes, depuis le temps), mais cette humidité et cette atmosphère collante, brrr, je déteste ça. Une fois enfin arrivé près du perron, je grimpe rapidement les petites marches, et je ferme mon parapluie, le secouant pour éliminer l’eau qui s’y trouve, avant de le ranger dans l’un des seaux prévus à cet effet à l’entrée. J’essuie aussi mes pieds, histoire de ne pas mettre de l’eau partout, avant d’aller sagement payer mon entrée.

Je me balade depuis quelques minutes, m’intéressant un peu à tout, jusqu’à ce que mes yeux ne soient attirés par une peinture énorme, qui couvre presque un pan entier du mur. Il y a de la couleur de partout – ça pour être coloré, ça y est. Mais je n’arrive pas vraiment à comprendre ce que je suis en train de regarder. On dirait que le peintre a simplement saisi ses tubes de peinture et les a balancés contre la toile blanche, sans raison apparente. C’était peut-être pour évacuer sa colère, et il réussit maintenant à s’en faire de l’argent. Bravo, cher monsieur. Je m’approche de l’œuvre, dans l’espoir d’en apprendre davantage, mais il n’y a que le nom du peintre, aucune autre indication, pas même un nom pour baptiser la peinture.

Un sourcil arqué, je me recule alors pour admirer ce qui se trouve sous mes yeux sous un autre angle, quand je remarque une petite brune du coin de l’œil, occupée elle aussi à contempler…ça. « - Vous y comprenez quelque chose, vous ? » Je lance avec amusement, avant de me tourner complètement vers elle, et… Oh merde. Abigail. Je reste un moment interdit, me sentant vraiment idiot sur le coup, et j’affiche un mince sourire alors que mon cœur commence à s’affoler. Il y a un petit moment qu’on ne s’est pas vus, alors bien sûr que ça me fait plaisir de la revoir, mais les circonstances sont… Particulières.

L’une des raisons qui m’a conduit à sauter le pas pour Fredelig, c’était surtout parce que j’avais du mal à la regarder dans les yeux sans tout lui avouer. Et maintenant, je me sens pris au piège. Genre, vraiment. «  - Salut ! Ça alors, le monde est petit. » Je commence à rire nerveusement, passant une main derrière ma nuque. Très très petit, effectivement.
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Invité
Invité
17.08.19 17:09
#
it's a small world
Éternellement en train de jouer à Tomb Raider, car elle est nulle au point qu'elle meurt beaucoup trop facilement ─souvent à cause d'une fausse manipulation en plein saut en prime─, elle avait fini par arriver au stade où elle était trop blasée de jouer si c'était pour échouer. Le problème d'Abby ─enfin, si elle n'en n'avait qu'un...─ c'était qu'elle ne supportait pas le fait de ne pas se sentir à la hauteur. Si en général, les jeux vidéos l'aidaient à lui changer les idées, pour le coup ce n'était pas le cas, et elle était seule à la résidence universitaire qu'elle partage avec son petit-ami, Orel. Il devait certainement s'entrainer ou encore trainer à la bibliothèque universitaire, et elle ne lui en voulait pas vraiment pour ça. Ils sont là pour étudier, non ? Elle-même voulait se donner à 100% dans la voie qu'elle a choisi, bien qu'elle doute d'elle à chaque instant, elle ne veut plus rester dans l'ombre des autres. Surtout celle de son père. Après tout, si elle devait toujours être la meilleure, c'est parce qu'il lui avait appris, mais quand elle a voulu s'émanciper de lui, il lui a mis des barrières. Être à Fredelig, c'est la chance qu'elle n'aura certainement plus jamais, quand elle reviendra en pleurs car elle n'aura pas été à la hauteur.

Coupant la console, la belle brune regarde par la fenêtre et remarque qu'il pleut toujours autant dehors. Déprimant, mais ça ne la dépayse pas forcément de l'Angleterre, bien que la Norvège soit beaucoup plus froide. Blasée d'être enfermée à l'intérieur, elle finit par se préparer chaudement, prendre son parapluie et s'armer de son courage pour sortir sous le torrent qui s'écroule dehors, et sur elle une fois qu'elle met un pied à l'extérieur. Elle frissonne un instant, hésite à rebrousser chemin, mais tant qu'elle y est... Autant continuer ! C'est ainsi qu'elle a commencé à se balader dans les rues de la ville qu'elle ne connaissait pas encore assez bien, avec un norvégien très... Nul. Elle savait dire comment elle s'appelle, qu'elle a faim/soif et qu'elle vient d'Angleterre. Heureusement ils parlent mieux l'anglais qu'elle ne parle leur langue, bref. Elle avait entendu parler d'un musée d'art, elle se disait que ça pouvait être sympa de s'y rendre, notamment pour essayer de comprendre pourquoi Orel s'y intéresse autant. Malgré le fait que ça fasse un peu plus d'un an qu'ils sortent ensemble, elle n'arrivait pas toujours bien à le saisir, à savoir pourquoi il était comme ça. Mais ce n'était pas non plus comme si elle était plus friande à lui dire les démons qui l'habitaient elle aussi.

Abigail rentre dans le musée, refourgue son parapluie à la place adéquate, et commence à se balader dans le bâtiment, mains dans les poches, les yeux admiratifs. Certes, elle n'est pas passionnée d'art, mais ça ne l'empêche pas de se dire que les artistes sont intéressants, surtout dans leur manière d'exprimer ce qu'ils n'arrivent pas à dire aux autres. Malheureusement pour elle, elle ne sait ni parler pour s'exprimer, ni faire autrement pour que ça sorte. Tout ce qu'elle fait, c'est se taire : et c'est pour ça qu'elle admire autant les autres, car ils ont trouvé une parade. Son regard bleu est attiré par des couleurs agressives sur un mur, et fronçant les sourcils, elle s'approche de la peinture, l'inspectant dès lors. Finalement, ce sont des paroles adressées vers elle qui la font retourner à la réalité, et alors qu'elle se tourne enfin vers le supposé inconnu avec un sourire, la surprise se lit sur son visage quand elle reconnait Bastien.

-Hey ! A croire que parfois, oui, rit-elle doucement. Je suis contente de te voir ici ! Tu es venu pour étudier à l'université ? demande-t-elle en s'approchant de lui pour lui faire une petite accolade.

Car bien sûr, amicale qu'elle était, c'était normal pour elle de l'accueillir ainsi, après avoir passé autant de temps sans voir le français. Elle n'a jamais trop compris pourquoi soudainement ils ne se sont plus vus, à croire qu'il était en froid avec Orel, mais elle n'a jamais demandé, respectant ce que son petit-ami lui dit ou pas. Dans tous les cas, ça ne changeait pas que voir des têtes connues, ça la rassurait un peu !

-J'imagine qu'Orel va être content de te revoir ! qu'elle s'exclame comme une enfant surexcitée.
   
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Bastien L. Teissier
Bastien L. Teissier
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19.08.19 15:47
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@Abigail Brown ∞ Bastien L. Teissier
It's a small world
Je ne m'attendais pas à retrouver Abby à Fredelig. Lorsque j'ai croisé Orel la dernière fois, je me doutais qu'elle l'avait peut-être suivi jusqu'ici. Je n'avais pas abordé le sujet, et voilà que j'ai la confirmation sous les yeux. Si le tableau face à nous m'a d'abord amusé, maintenant, je me retrouve dans une situation plus que délicate. Il y a une partie de moi qui est content de la voir, bien sûr, parce qu'elle reste l'une de mes amies les plus proches, mais d'un autre côté, je m'en veux encore beaucoup pour ce qui s'est passé dans son dos, même si dans le fond, ce n'est pas vraiment de ma faute. Les sentiments, ça ne se contrôle pas, mais je serais le premier à dire qu'on n'a certainement pas fait les choses comme il se doit.

Moi qui pensais quitter Paris et tous mes problèmes, voilà que je les ai finalement emmenés avec moi. On dirait presque que c'est le karma qui a décidé de me donner une bonne leçon. Bon, ce sera peut-être plus supportable qu'à Paris, parce que chacun vaquera à ses propres occupations, mais ça me fait quand même bizarre. Je ne tiens pas franchement à revivre la même situation ; ça avait été trop compliqué pour moi de gérer ça et de m'en remettre par la suite. Je réponds à son accolade avec un petit sourire, glissant un bras autour d'elle, avant de me détacher doucement. «  - Oui, je vais étudier l'histoire de l'art. Toi aussi tu vas à la fac' ici ? »

Je lui demande avec un petit sourire, même si je me doute déjà de sa réponse. Mon sourire se fane un peu quand elle me parle d'Orel, mais j'essaie quand même de faire mine de rien, me contentant de hocher la tête pour approuver ses propos. Je ne sais pas vraiment si je dois lui dire que je l'ai déjà croisé. S'il ne lui a pas parlé de moi, il doit avoir ses raisons - sans doute sont-elles les mêmes que les miennes. Et puis, je crois savoir comment ça marche dans les couples : si elle comprend qu'il lui a caché ma présence ici, elle peut peut-être aussi se demander ce qu'il lui cache d'autre, et je ne veux pas être à la base d'une de leurs disputes, que ça me concerne ou non. Alors, je décide de faire comme si je n'étais pas au courant, même si bien sûr, j'ai un petit pincement au cœur en reprenant ce rôle que je pensais avoir délaissé pour de bon en France.

«  - Oh, je ne savais pas qu'il était là aussi ! » J'essaie d'avoir l'air surpris, mais ma propre voix me paraît mal assurée. Ce n'est pas pour rien que je n'ai pas choisi un cursus de théâtre à l'université. Mal à l'aise, je sens que j'ai besoin de me protéger avec quelque chose de plus rassurant, alors j'ajoute : «  - Paco est là lui aussi ! On squatte dans la même chambre. » Mon sourire se fait plus sincère à mes mots. Quand je vais lui dire qu'ils sont eux aussi là tous les deux, il risque bien de s'arracher le peu de cheveux qu'il lui reste. Et en réalisant ce que cette révélation veut dire, je lâche en haussant les épaules : «  - On a qu'à se faire une soirée tous les quatre une fois, comme à Paris. » Mauvaise idée Bastien, mauvaise idée, et tu le sais. Mais quelque chose me dit que si je n'avais pas dit ça à voix haute, ce serait peut-être la jolie Abby qui en aurait aussi eu l'idée.
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