(EVENT) L'inauguration de la ville

14.07.19 19:10

Intrigue

L'inauguration de la ville

C'est enfin le grand jour. Les tous premiers habitants et les étudiants sont arrivés il y a quelque temps déjà, mais l'inauguration de la ville a lieu en ce début de soirée. Les journalistes ont envahi le parvis de la mairie. Le ruban est en place et plusieurs de mes collaborateurs m'entourent pour me donner quelques conseils avant d'affronter cette marée humaine. Je jette un dernier regard dans le miroir mural, puis je quitte la salle du conseil pour sortir, collant tout de suite un large sourire sur mes lèvres alors que quelques applaudissements viennent m'accueillir. Je sens le stress devenir de plus en plus oppressant dans ma poitrine, mais je prends sur moi pour garder bonne figure et je me dirige vers le micro. Je crois beaucoup en ce projet et je fais confiance aux personnes qui m'accompagnent, alors hors de question de décevoir qui que ce soit en ce jour si important. « - Bonsoir ! Bonsoir à tous et merci de nous avoir rejoints en ce jour si spécial. Je sais déjà que chacun et chacune d’entre vous va faire de son mieux pour faire de Fredelig une ville où il fait bon vivre. Sachez que l’opinion de chacun sera prise en compte et étudiée pour améliorer un maximum notre vie quotidienne. J’ai beau être maire, je vous assure que ce n’est pas un discours de politicarde pour s’assurer d’être réélue. » Je glisse avec un sourire, récoltant quelques rires parmi la foule.

S'en suivent quelques minutes de questions/réponses avec les journalistes, puis arrive le moment crucial de cette cérémonie : la coupe du ruban. J'attrape les ciseaux que me tend le maire de Bergen, le remerciant d'un sourire, puis je prends ensuite la pose pendant quelques secondes avant de couper le ruban. Je ne saurais dire exactement ce que je ressens à ce moment-là ; une grande responsabilité sur mes frêles épaules bien sûr, mais aussi quelque chose ressemblant beaucoup à de la fierté et de la joie. « - Je déclare la ville de Fredelig officiellement ouverte ! » Je m'écrie, mon sourire ne me quittant pas. De nouveaux applaudissements accompagnent mes propos, et je remercie tout le monde avant de reprendre la parole. « - Place maintenant à la fête ! Un apéritif et un buffet vont être servis, et des groupes de musique vont animer les rues. Pour ceux qui ne connaissent pas encore très bien la ville, je vous invite à prendre part à la visite qui vous est proposée. Merci encore à tous d'être là. » C’est le cœur battant que je coupe le micro, prête à affronter d’autres questions, et surtout impatiente de voir tout le monde s’amuser.

AVENGEDINCHAINS

30.07.19 20:14

Rouge carmin aux lèvres, robe noire décorée de strass, talons noirs clinquants claquants au sol, je m’avançais en ce début de soirée pour l’inauguration de Fredelig. Ellie m’accompagnait pour cet événement qui marquerait à tout jamais un renouveau dans la famille Wintley, et bien sûr, maman et papa Wintley étaient absents, trop pris par l’hopital central… Enfin bref, ne nous attardons pas sur des faits qui risqueraient de me mettre en colère, et pire encore, mettre Ellie en colère ! Ma sœur en colère, moi je me fous en l’air ! Bon c’est une plaisanterie, mais en soi, quand madame est fâchée, mieux vaut être en dehors de son chemin. On était dans les premiers rangs, ma longue chevelure rousse rangée en une trousse, j’attendais et observais la maire prendre la scène pour position, puis l’écoutais avec attention. De mon point de vue, il fallait avoir beaucoup de cran, et de courage, pour devenir maire d’une ville pareille : un projet pour ainsi dire.

Même si j’avais bien envie de faire remarquer à ma sœur que le discours de la maire ne m’inspirait pas pleinement confiance, je faisais silence, gage d’une parole de qualité selon les enseignements de la famille. Avaient-ils raison ? Avaient-ils tord ? Je ne savais pas, et très franchement, tout ce dont j’étais sure, c’est que je préférais m’abstenir plutôt que de dire des choses que je finirais par regretter. Ellie, quant à elle, faisait bien comme elle voulait…

Le ruban allait être coupée, et je me questionnais sur la situation. Est-ce qu’on avait vraiment fait le bon choix de venir ici ? De reposer nos espoirs sur ce projet ? Seul le temps nous le diraa. En attendant, tout est allé très vite : la maire a coupé le ruban, elle a commencé un nouveau blabla et sans même que je m’en rende compte, j’avais la main prise d’un magnifique apéritif fromagé, quand tout à coup, un être vint perturber mon moment de bonheur gustatif…

06.08.19 0:33

L'inauguration de la ville

C'est parti pour l'aventure !

On l'a vraiment fait. On n'est pas seulement ici en vacances, on a déménagé pour de bon, et au moins pour un an. Je me prends cette réalité en pleine figure alors que je prends place aux côtés de mon meilleur ami, peu avant le début de la cérémonie. Tout devient plus concret maintenant, et ça a quand même un petit côté inquiétant. Être loin de Paris, ça me fait du bien, et je pense que découvrir une autre culture, c'est hyper bénéfique, autant humainement que sur le CV, mais j'espère quand même qu'il y aura davantage de bons moments que d'instants de doutes et de questionnements. Sauf que ça risque de mal commencer si tu commences déjà à te prendre la tête, Bastien. Les lèvres pincées, j'observe les gens s'installer autour de nous, et j'échange quelques mots avec Paco avant que la maire n'arrive tout à coup. Je deviens alors silencieux et complètement attentif, et quand le discours de la jeune femme est terminé, j'applaudis moi aussi.

Il y a un côté audacieux, qui donne envie de faire bouger les choses, mais il ya aussi une grande part d'inconnu. Enfin, qui vivra verra, comme on dit. Quand tout le monde commence à se lever, je fais de même, alors que je commence déjà à loucher sur le buffet. « – J'ai faim... Je vais faire un tour. » Je déclare à Paco, montrant du doigt tout ce qui nous attendait, alors que le brun me regarde d'un air entendu. Bah quoi ? Se creuser les méninges, ça creuse, et si j'étais déjà un ventre sur pattes en France, il y a peu de chances pour que ça change en Norvège. Alors que je m'avance vers les mets proposés, j'hésite quand même quelques secondes en observant ce qui se trouve devant moi. Certains amuse-bouches sont typiquement norvégiens bien sûr, et ça me bloque, parce que je ne sais trop ce que c'est. Je ne veux pas passer pour celui qui goûte tout et gaspille si ça ne lui plaît pas.

Heureusement, un Norvégien vole à mon secours en me voyant hésiter. Je comprends en échangeant quelques mots d'anglais qu'il s'appelle Svein, et je lui fais un petit sourire en le remerciant après quelques minutes. J'y vois enfin plus clair. D'ailleurs, quand je remarque ensuite une jeune femme rousse à côté de moi, je suis dans ma lancée, alors je commence, peut-être un peu trop enthousiaste : « – T'as vu ces mini courgettes ? J'en avais jamais vu de si petites. On dirait des tomates cerises ». Je déclare en lui montrant du doigt l'un des plats. Svein m'a bien dit quel était le nom en norvégien, mais je n'ose pas le répéter, je risque bien d'écorcher le mot, et je ne suis pas sûr d'avoir tout retenu, pour être honnête. J'attrape alors une petite courgette, pour la déguster, et je hoche ensuite la tête en signe d'appréciation. « – En plus c'est bon, cool ! »

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06.08.19 15:34

Kate Wintley
Inauguration de la ville

J

’étais là, à manger un petit apéro sans importance quand je me suis souvenue subitement, de par leur goût immonde qu’on était en Norvège et que certains apéritifs étaient loin, très loin d’être bon. J’avais pris un paquet de mouchoirs dans mon sac à main, et discrètement, je me suis débarrassée de ce truc tout à fait dégueulasse de ma pauvre bouche. C’état amer, vraiment très amer. J’attrapais un verre de soda et calmais mon palais en crise jusqu’à ce qu’un petit gars, que nous appellerons frisette ne débarque à mes côtés et ouvre son clapet. Non pas que je sois devenue insociable, mais, il avait l’air perché celui-ci, d’un nouveau genre. Et en plus il avait un accent français immanquable ! Cela dit, je comprenais mieux sa présence maintenant. Ah les français et la bouffe, toute une histoire… J’adore la France, j’adore les français ! Ne pensez pas en mal, c’est simplement qu’ils ont certaines manières d’être et de faire qui n’ont rien à voir avec nos habitudes américaines. Eux mangent du pain et picole du vin, nous, on conduit des grosses bagnoles, on mange de la drunk food, et en prime on s’extasie sur tout et n’importe quoi !

Un grand sourire s’était dessiné sur mes lèvres et une forte envie de rire m’avait envahie lorsque le jeune homme se présenta à moi avec des mini-courgettes. Je le regardais alors puis regardais ce qu’il mangeait comme il semblait vouloir en débattre. A vrai dire, j’étais tentée sans être tentée…. Puisque ma première expérience avait finie en mouchoir, je n’étais pas vraiment pressée de réitérer. Sa comparaison aux petites tomates de cocktail que mon cœur et mon estomac salivent depuis bientôt 30 secondes, me faisait juste baver et mourir d’envie d’une bonne barquette de légumes frais ! Mais non Kate, tu es en Norvège, ton épicier préféré n’est plus là ! La prochaine fois, faudra réfléchir à deux fois avant de prendre la décision de quitter son pays. « Argh des tomates…. Pourquoi tu as parlé de tomates ?.. » Commençais-je alors d’une voix dépitée.

Je regardais alors le plat qu’il m’avait montré et me lançais, non sans tristesse, dans cette nouvelle aventure gustative. Espérons que ce soit aussi bon que ce qu’il prétendait. Courgette en main, enfin coupelle en main, je regardais Frisette avec insistance. « Tu fais quoi à Fredelig au fait ? »… Le pauvre je lui avais demandé ça d’un ton… Mais un ton ! Nom Didiou de nom didiou ! En plus elle est mal élevée qu’il va se dire le petit ! Nom de nom Frisette, je suis juste dépitée ! Ouais dépitée d’être là ! Rien que pour cet apéritif dégueulasse… Ah oui fallait que je t’en parle d’ailleurs. « Ah, évites les apéritifs au fromage.. Ils sont horriblement horribles. » Mes yeux avaient fait un tour sur eux-même avant de regarder Frisette.

WILDBIRD

07.08.19 21:04

L'inauguration de la ville

C'est parti pour l'aventure !

Je dois avouer que sur le coup, je me sens un peu bête de lui taper la discut' sur mes bébés courgettes, mais j'ai trouvé ça tellement surprenant que je n'ai pas pu m'empêcher d'ouvrir la bouche pour en parler. Elle doit sans doute me prendre pour un illuminé qui s'extasie devant la moindre petite chose maintenant, mais au moins, la glace est brisée. Il faut bien qu'on se fonde dans la masse et qu'on commence à nouer des relations si on veut étudier ici, après tout, on est tous dans le même bateau et ce serait beaucoup trop triste si tout le monde restait dans son coin sans jamais s'adresser un mot. Quand je vois la jolie rousse sourire, et même sur le point de rire pour être exact, je souris à mon tour, même si la gêne colore mes pommettes de rouge. Elle ne s'est pas enfuie en me prenant pour un taré, c'est déjà ça.

Quand je les compare à des tomates, je remarque la moue de la jolie rousse et je ne peux m'empêcher de rire un peu à sa réaction. Ah, les tomates ; ça me manque aussi. Je sens également que les baguettes et le vrai fromage vont beaucoup me manquer, mais c'est pour la bonne cause. « – Mea culpa ! Elles manquent cruellement aujourd'hui. » Gardant mon sourire, je la regarde alors se décider à goûter ces fameuses courgettes alors que mon regard balaie le reste de la tablée. Je ne sais pas trop ce qui me fait envie, mais après tout, on est bien ici pour être dépaysé, alors laissons-nous tenter. Quand elle reprend la parole pour me demander ce que je fais là, je fronce un peu les sourcils, parce que j'ai presque l'impression de me faire enguirlander, pour le coup. Pourtant, elle reprend ensuite d'une voix plus sympathique, et même si ça me rend confus sur le coup, je finis par lui sourire en jetant un coup d'œil aux apéritifs qui semblaient si terribles.

« – Merci du tuyau ! » Si ça peut m'éviter une première mauvaise expérience, c'est déjà ça de gagné. J'opte alors pour un toast au saumon, c'est une valeur sûre au moins. « – Je suis venu pour changer d'air. C'était un peu devenu compliqué pour moi à Paris, alors j'ai profité de cette opportunité pour aller voir si l'herbe était plus verte ailleurs. Et toi ? » Inutile de rentrer dans les détails, je n'en ai pas tout à fait envie, et qui plus est, je ne tiens pas non plus à assommer Kate avec tous ces détails sur ma vie passée. Tiens d'ailleurs, ça me fait penser que je ne me suis même pas encore présenté. Je termine alors mon toast, histoire de ne pas paraître impoli, et je me tourne ensuite vers la jeune fille avec un petit sourire. « – Au fait, je m'appelle Bastien, enchanté ! »

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10.08.19 21:15

Kate Wintley
Inauguration de la ville

A

h Frisette, frisette… Oui j’en profite tant que je peux encore me faire plaisir en utilisant ce nom sans âme ! Je trouvais que les mini-courgettes étaient pas dégueulasses, même si un bon repas me manquait déjà. J’avais l’impression d’être limite à la cantoche ou en prison, car il est vrai que la Norvège n’a pas grande réputation culinaire… Moi qui suis habituée aux grands restaurants grâce à papa –et son argent- j’avoue que ça va me manquait ça ! Mais bon, comme dirait Martin Luther King : I have a dream. J’ai un rêve. Et ce rêve ne va pas s’accomplir tout seul ma fille ! Bref, où en étais-je déjà ? Ah oui, on parlait tomates ! V’là l’image tiens… « mes bagels me manquent déjà… » continuais-je dans mon désespoir. Oh Frisette, si tu savais ! Tout le mal, que l’on se fait…

Ah Frisette, frisette… Oui je continue, et alors ? Il m’avouait venir de Paris, voilà qui me confirmer mes pensées tiens. En général, quand on va voir si l’herbe est plus verte ailleurs, c’est une question de couple et de tromperies. Je n’étais pas vraiment sûre de ce qu’il voulait dire et puis en fait, j’étais tellement pas là pour juger qui que ce soit… Moi-même j’avais réussi, avec Ellie, à nous faire sortir de l’hôpital où on était censées étudier pour plusieurs années. Mais comment dire à un parfait inconnu « Oh moi j’ai foutu le bordel à l’hôpital où ma mère travaillait, on s’est fait virer avec ma frangine, et donc, c’était ça, ou le couvent.. » ?? Non, non. Bon, je sais que mon père serait toujours là pour me protéger de ma folle mère, mais quand même, on va pas se présenter ainsi. « Je vois. Je comprends. Moi heu.. C'est-à-dire qu’il fallait que je recommence de zéro, alors, l’opportunité était trop grande. Puis j’ai aussi suivi ma sœur et nos parents.. ». Ouais, c’est de la faute d’Ellie d’abord !! Rien à fiche, c’est sa faute, point barre ! Je n’étais pas rentrée dans les détails, ce n’est pas quelque chose que l’on fait quand on rencontre quelqu’un, enfin je crois ?

Ah Frisette, frisette… Pourquoi m’as-tu donné ton nom ? J’allais devoir évincé ce magnifique surnom à présent ! Quelle tristesse, c’est un drame ! DISGRACE INFAME ! Ouais, j’ai trop chanté le roi lion moi… heum qu’est-ce que je devais .. ah oui ! « Enchanté Bastien. Je suis Kate Wintley ». Et là, je viens de me détruire parce qu’en donnant mon nom, Wintley, immédiatement, tous fans de Wolverine sait que mon père n’est autre que le grand et incroyable Branson Wintley, aka Wolverine lui-même. Espérons qu’il ne capte pas ça, ça m’arrangerait… J’adore mon père et j’en suis fière, mais bon, si on pouvait parler de moi pour une fois et pas de lui, ce serait cool ! « Tu viens étudier à Fredelig ? » questionnais-je Frisette. Oui non c’est mort, ce surnom était désormais collé à toi Bastien, navrée vraiment.

WILDBIRD

15.08.19 18:41

L'inauguration de la ville

C'est parti pour l'aventure !

Je suis quand même content que mes bébés crevettes aient eu leur petit effet. Admettons que Kate ait trouvé ça ridicule ou même carrément dégueulasse, je me serais alors retrouvé seul face au buffet, comme un idiot. On fait quand même mieux comme première approche d'un pays inconnu. Mais au contraire, on a l'air de bien s'entendre sur la nature, ce qui est déjà un très bon point commun, si on me demande mon avis. Sa remarque sur les bagels me fait sourire, et je peux m'empêcher de prendre un ait dramatique en portant une main à ma poitrine. « – Et mes chers croissants... Rien ne pourra me les faire oublier. » Bon, tu vas peut-être un peu loin, Bastien. J'en serais même prêt à en écraser une larmichette au coin de mon œil, si si, je vous assure.

Elle me demande alors ce que je viens faire ici, et je lui avoue plus ou moins que j'ai voulu venir ici pour tout recommencer. On dit parfois que fuir ses problèmes n'est pas toujours la bonne solution, mais en tout cas, j'ai ressenti le besoin de le faire, surtout avec l'assurance de ne pas être tout seul. Si ce n'avait pas été le cas, je me serais peut-être dégonflé, ou je serais parti même loin, même j'avais quand même cette envie de dépaysement. Au moins, toute l'énergie que je vais mettre à essayer de comprendre la culture norvévienne et Fredelig, c'est de l'énergie en moins passée à regretter ce que j'ai laissé derrière moi, à Paris.

Je l'écoute alors m'expliquer la raison de sa présence ici avec un petit sourire, et je hoche la tête en avalant une gorgée de ma boisson. « – C'est cool que tu sois venue en famille, ça va vous faire de bons souvenirs. » Je pense vraiment que Fredelig peut offrir de bonnes choses à notre génération ou aux gens plus âgés, alors tant mieux pour eux. Ma famille est restée à Paris personnellement, mais je leur ai promis de venir les voir avant la rentrée et durant les prochaines vacances. C'est bien une des conditions à remplir pour convaincre ma mère de me laisser enfin quitter le nid.

Quand je me présente, elle le fait à son tour, et je lui souris en guise de réponse. Wintley. Ce nom me dit quelque chose. Les sourcils un peu froncés, je me mets à réfléchir, en me demandant où est-ce que j'ai bien pu l'entendre, quand ça fait clic dans ma tête en même pas deux secondes. Bah oui, Wolverine. Je regarde assez les films de super héros et tout ce qui est relié à cet univers pour avoir la référence. Pourtant, je ne saute pas sur Kate pour lui demander comment son père est en vrai, ou encore pour la supplier de me décrocher un autographe. D'abord, parce que ça serait bizarre. Et puis, je suis en train de parler à sa fille, pas à lui. J'imagine qu'elle a déjà eu affaire à pas mal de fans de la première heure parmi ses connaissances, alors si je peux lui éviter de vivre les mêmes scènes quand elle rencontre quelqu'un de nouveau, je préfère ça.

« – Enchanté de même ! » Je garde mon sourire, et je termine ensuite mon verre avant de jeter un regard vers le buffet, mais je reste sage et je décide de ne pas fondre encore sur la nourriture, histoire d'en laisser quand même aux autres, les pauvres. À la question de Kate, je hoche la tête avant de reprendre : « – Je vais étudier l'histoire de l'art. Et toi ? » Je suis bien conscient que ce n'est pas la matière qui fait rêver beaucoup de monde, mais je pense que ça va bien me plaire.

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