I watch these walls falling down for you (Svein)

I watch these walls falling down for you

Le repas vient de se terminer, et je rentre tranquillement dans ma chambre avec Svein. Je n’y ai pas vu Paco, et ça m’inquiète quand même. Il faudra que je lui envoie un message pour m’assurer que tout va bien, même si je sas qu’il a besoin de son espace en ce moment. Il faut juste que je fasse attention à ne pas lui en laisser trop, parce que sino, je sais que c’est là qu’il va s’enfoncer toujours plus dans la noirceur. Ça fait plus de six qu’on traîne ensemble, alors ça fait bien longtemps que je le connais par cœur. « = Pfouh, je crois que j'ai trop mangé. » Je murmure à Svein avec un petit rire, ma main libre posée sur mon ventre un peu douloureux. Ça passera.

Ça me fait bizarre de me dire que je suis à nouveau le petit ami officiel de quelqu'un. C'est déroutant et agréable à la fois. Je retrouve des sensations que je n'ai pas connues depuis le premier petit ami que j'ai connu, à l'universitz ; se tenir la mair en public, par exemple. Plus tard, avec Orel, tout était toujours caché. Mais au-delà de ça, je réapprends à revenir un petit ami après de longs mois à être seul et à me remettre en question. J(espère que je ne suis pas trop rouillé. Une fois de retour dans notre chambre, je ne lâche pas sa main et je vcais m'affaler dans l'un des canapés blancs du salon. La petite sieste qu'on a faite avant d'aller dîner m'a assez requinqué, et je n'ai pas franchement envie de dormir pour le moment. Alors, me calant dans ses bras, je viens déposer un doux baiser sur ses lèvres, alors qu'une de mes mains vient se perdre dans ses cheveux. Un sourire idiot naît bientôt sur mes lèvres, et je pousse un petit soupir d'aise en posant ma tête contre lui. « = Tu veux faire quoi ? On peut aller se balader, aller au sauna, tester le jacuzzi, ou... Ou regarder la télé. »

Je mordille ma lèvre sous la gêne, parce qu'avec tous ces couples autour de nous, il n'est pas difficile de deviner ce qui va se tramer ce soir. Ou ce week-end. J'espère que les murs sont un minimum insonorisés, sinon, ça risque d'être vraiment gênant. Et puis, est-ce qu’on en est là ? Je ne sais pas. Peut-être ? Il m’a rassuré à de nombreuses reprises sur le fait qu’on allait prendre notre temps pour tout, mais il y a une drôle d’atmosphère autour de ce week-end.

I watch these walls falling down for you

Je me sens bien là, calme, et je ne regrette pas d'avoir pris mon courage à deux mains pour l'inviter à ce week-end. C'est vrai qu'on pourrait faire ce genre de soirées au penthouse ou même chez lui, mais il y a une symbolique qui n'a pas échappé au romantique que je suis. Une fois dans ses bras, j'en profite pour l'embrasser à nouveau, et je dresse une petite liste des choses qu'il nous reste à faire, maintenant. On a dormi une bonne partie de la journée quand même, et même s'il va falloir y retourner d'ici peu, on est aussi là pour profiter l'un de l'autre. Blotti contre lui, je me sens frissonner quand il caresse mon dos alors que je joue distraitement avec la manche de sa chemise, ma tête posée contre lui. Je souris d'abord quand il me dit qu'il veut rester ici, et je suis bien d'accord avec lui. Mon cœur rate ensuite un petit battement. Je crois deviner là où il veut en venir, mais je ne veux pas non plus me tromper et gâcher la soirée. Je caresse alors son bras et je lève un regard timide vers lui avant de revenir déposer un baiser rapide sur ses lèvres. « = Tout ce qui te va, ça me va aussi bébé.  »

Je sens que mes joues reprennent une couleur rosée, mais je n'ai pas envie de m'arrêter à ce détail, pour une fois. Je n'ai même pas envie de lui dire que je ne suis pas prêt ou que je préfère encore attendre, parce que je sens que ce n'est pas le cas. Il m'a prouvé à de maintes reprises que je pouvais lui faire confiance, et il est plus qu'exemplaire avec moi depuis que notre relation a pris un nouveau tournant. Je mordille ma lèvre quand il me rapproche de lui mais je me laisse faire, et je viens passer mes bras autour de son cou quand je me retrouve à califourchon sur ses genoux. Mes yeux plongés dans les siens, je caresse ses cheveux avec un doux sourire, et mes yeux se ferment d'eux-mêmes quand je sens ses baisers dans mon cou.

J'incline ma tête avec un soupir d'aise, et mon corps se rapproche instinctivement du sien. « = T'as le chic pour rendre sexys des mots compliqués... » Je ricane un peu alors que je passe mes bras autour de lui, et je caresse son dos et ses cheveux avant de mordiller à nouveau ma lèvre inférieure. J'en ai envie, de cette communion avec lui et de tout ce que le reste de la nuit promet. Je le sens depuis les battements de mon cœur jusqu'aux doux frissons qu'il faît naître sur mon épiderme. Alors, je pose délicatement mes deux mains sur ses joues, pour prendre son visage en coupe, et je reviens à l'assaut de ses lèvres pour l'embrasser avec tendresse, mais aussi avec une pointe de passion. Je ne me détache que lorsque je suis à bout de souffle, et je caresse doucement ses joues avant d'afficher un petit sourire gêné. « = Je sais que c'est pas élégant de demander ça juste avant, mais, hm... Est-ce que tu as des protections ? » Si non, il me semble en avoir vu en bas, près du hall de l'hôtel, même si j'avoue qu'il sera difficile de me détacher de lui maintenant, mais s'il faut y aller, c'est quand même important.