Rentre moi dedans, je m'imposerai dans ton crâne / Zelda
Paco I. Lombardi
dites, quelqu'un a vu mes frites ?
♔ Date d'arrivée : 23/08/2019 ♔ Messages : 3022 ♔ Couronnes norvégiennes : 114660 ♔ Crédits : Ferny ♔ Âge : 27 ans ♔ Statut civil : En couple ♔ Études ou métier : Propriétaire du Blood Night et glandeur la majorité du temps ♔ Pourquoi la Norvège ? : Ne pas laisser Bastien seul ♔ Animaux adoptés : Taiyo, un chien un peu fou et un lapin dragueur ♔ Votre espace :
Rentre moi dedans, je m'imposerai dans ton crânePaco & @Zelda L. Blanc
« Et merde... pourquoi je suis venu me perdre ici ? » Une grognement lui échappe alors qu'il avance tant bien que mal les mains chargées. D'un côté, une couette qu'il s'est empressé d'acheter dès l'instant où il a obtenu la clé de son logement universitaire et de l'autre, du matériel de douche. Il devait sans doute donner une image ridicule surtout avec cette boite de comprimé dans la bouche, mais qu'importe. Sa seule occupation actuelle, c'était de rejoindre sa chambre et de pouvoir la rendre un peu plus personnel. Il devait en profiter tant qu'il n'y ait grand monde dans les couloirs et surtout sur que sa chambre n'était pas occupée par une grande perche qui avait comme fonction d'être son meilleur ami.
Paco regardait le bâtiment des chambres universitaires qui était à moins de 400 mètres comme si c'était le saint Graal, il désirait tant se téléporter et directement se retrouver dans sa chambre bien au chaud sans devoir supporter la légère brise offerte à cette heure. Au moins, elle l'empêchait de suer tel un bœuf à cause de l'effort musculaire qu'il utilisait depuis près de 20 minutes de marche. Peut-être allait-il craquer avant d'atteindre sa destination et se poser par terre tel un enfant qui refusait d'effectuer un quelconque effort supplémentaire tant il était fatigué. Et pourtant, il ne lâchait pas l'affaire, il continuait à avancer tout en serrant les dents pour ne pas craquer. Certes, il n'y avait pas beaucoup d'élèves puisque la rentrée ne commençait que dans un peu plus d'une semaine, mais il ne désirait pas trouver une photo de sa personne assisse sur le sol, les bras croisés avec comme légende qu'il perdait la tête. Non. S'il se trouvait au sol, il préférait que cela soit durant une soirée, l'alcool lui aurait servit d'alibi. « Putain ! » Il monta les quelques marches tant bien que mal puis poussa la porte avec son corps, dos contre la porte et les dents serrés, pourtant un autre poids fit pression contre la porte, si bien qu'il fronça les sourcils et grogna tout en fusillant du regard la jeune femme blonde qui en était responsable. « Celui qui rentre passe en priorité. » Fit-il remarquer en la regardant de bas en haut, voulant offrir plus de crédit à ses dires.
Ah la Norvège ! Je regrettai déjà singulièrement mon beau pays de France, là où mon père servait avec vigueur notre réputation : la cuisine ! Ses bons petits plats allaient me manquer même si il avait déjà commencé à m’en faire parvenir par coli. Cet homme est un fou, voilà pourquoi je suis folle, nous sommes pas tout à fait normaux. Ou alors, on sort juste de la norme, ce que les gens appelle la norme, tout du moins… Enfin bref ! Pour en revenir à la Norvège, j’étais dans les couloirs de l’université. Ce soir, c’était la grande installation ! Ma coloc de chambre n’était autre qu’Alex et déjà, nous avions eu notre première dispute de couple ! Qu’on soit clair, un couple, une paire, n’est pas forcément un couple d’amoureux, ok ? Je dis et pense et fais ce que je veux, je dis ce que je veux, et si tu n’es pas d’accord, je m’en fous complètement. Bref. J’en reviens à mon histoire tu veux bien ? Non parce que ton air supérieur là, de me prendre pour une guimauve sans cerveau, ça commence à bien faire ! 3 lignes, et déjà tu me juges ! Depuis quand on juge quelqu’un ainsi tu peux me le dire ?!
Donc, Alex a refusé que j’achète une grenouille au magasin. Elle a dit que je n’étais pas très responsable, qu’elle détestait ce genre de bestiole et qu’elle n’avait pas envie de la retrouver au beau milieu de la chambre ! Alors j’ai dis, que j’allais bouder si elle ne changeait pas d’avis parce que c’était très important pour moi. Elle a ouvert la porte en me disant « vas-y, je t’en prie ma fille ». Heureusement pour moi, Jesse n’était pas là, sinon cela aurait été ma fête. C’est donc la mine boudeuse, les pieds tambourinant que je quittais notre havre de paix, qui n’en était plus un. J’ai lâché quelque chose comme « t’es trop méchante » et je suis partie… Je l’ai entendu soupirer, croyez pas que cela m’a échappé hein ? D’ailleurs, c’est pour ça que j’ai hurlé – tel un démon enragé – « TU SOUPIRES PAS ALEX ! ». Et je suis partie.
Mes pieds claquaient au sol aussi fort que je le pouvais, ma présence était aussi remarquable que les ailes dorés qui étaient collées à mes chaussures. Je pensais simplement m’asseoir sur les escaliers de l’école pour réfléchir, mais surtout bouder et faire comprendre à Alex que je n’étais vraiment pas contente d’elle et de son comportement. Je me suis comme envolée vers les portes, quand un poids fit contre-poids. Je regardais à travers les carreaux, totalement fâchée. Je voyais bien qu’il le faisait exprès !! Il me bloquait le passage, et en plus, il y prenait goût ! Je voyais son sourire * enfin je l’imaginais sourire parce que de dos, tout ce que je pouvais observer, c’est ses petits fesses que j’avais envie de claquer… un peu comme sa tête d’ailleurs !!!*. Il me lança un pique du genre qu’il était prioritaire, alors là, c’est un fou. Pire que mon père. Pire que moi. « Quoi ? Mais comment ça prioritaire ? Je crois pas non ! ». J’insistais et portais tout mon poids à l’avant pour espérer échapper à cet endroit qui me rendait le cœur tout mou. « La porte, c’est comme les ronds-points : c’est celui qui est dedans qui est prioritaire ! D’ABORD !! ». Nous voilà partis pour une longue nuit, folle d’aventures.
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Il savait que changer de pays était difficile, décider de faire sa vie ailleurs était compliqué puisqu'il y avait beaucoup de changement à prendre en compte et surtout des prises de tête. Pourtant, porter des bagages et l'idée de rendre sa chambre universitaire un peu plus humaine lui avait complètement échappé. Sa surprise avait été grande lorsqu'il avait poussé la porte de cette chambre et s'était retrouvé face à une atmosphère... terne sans doute renforcé par les couleurs choisit pour les meubles. Il était hors de question qu'il passe les deux prochaines années et dernières années à l'université dans une pièce aussi insipide. À moins qu'il déménage. Mais même s'il avait la possibilité, les finances n'étaient pas de son côté.
Les dents serrés, il tentait malgré le poids d'ouvrir cette fichu porte, mais il était loin de remporter la mise. « Putain ! » L'insulte avait fusée avant qu'il n'abandonne ses affaires à l'endroit même où il se trouvait. Offrant enfin la vue sur son visage à la personne qui l'empêchait de continuer son activité. Une jeune femme, sans doute étudiante, blonde contrarié s'il se référait à l'expression sur son visage. Pourtant, tout cela il n'en avait rien à faire, il voulait passer et il allait le faire qu'elle le veuille ou non ! « Je suis celui qui est chargée, la politesse est de me laisser la priorité. » Dit-il en restant devant la porte, l'empêchant à son tour d'essayer de sortir si elle le désirait. Ils se faisaient tout deux face tel deux coqs qui refusaient de laisser la victoire à l'adversaire. La porte entre eux. Pas ouverte, mais où il était malgré tout possible de voir l'intérieur grâce à la matière en verre.
Première confrontation depuis qu'il était arrivé. Ce qui était étrange, Paco était une de ses personnes qui appréciaient se disputer avec son entourage. Pas les disputes violentes qui pouvaient faire mal, mais plutôt qui mettait de l'ambiance, taquiner, finir sur des vannes et enfin par des rires étaient ses activités principales. Peut-être était-ce à cause de sa famille, second et dernier garçon, trouver sa place n'avait pas été facile parmi trois enfants. Se faire remarquer était son mot d'ordre et cela lui collait à la peau. Il s'en était accommodé avec plaisir au fils des années, ce détail faisait désormais parmi de son être. « T'es à l'intérieur, y rester quelques secondes ne devrait être problématique. » Les arguments commençaient à être utilisés, tout deux se jaugeant et ne se quittant pas du regard, une bataille débutait.
Etre blonde ne signifiait pas que j’étais aussi bête que l’était Paris Hilton, bien au contraire même. Et à Fredelig, si j’étais sûre d’une chose, d’autant plus avec ma sororité, j’allais défendre les femmes bec et ongles. Aussi, là était l’occasion de prouver à tout le monde que j’étais là pour ça. Ce n’est pas un gringalet qui allait me faire peur et encore moins reculer. De mot en phrases, les choses fusaient et pourtant, il n’arriverait pas à m’impressionnant, c’était tout le contraire en réalité. J’avais cette incroyable sensation dans toute mon âme, celle qui te parle et qui te dit : « c’est toi le patron ». Hors de question que qui que ce soit me donne un ordre, encore moins un homme, aussi chargé pouvait-il être. Une insulte sortait de sa bouche et au même moment, je me suis décidée à trouver mon équilibre pour me tenir debout devant lui, droite comme un I, les bras le long du corps. Il n’était pas prêt de me voir reculer, il s’était trompé d’adversaire…
Tout à coup, l’envie de jouer les bougognes m’a prit et je ne sais pas comment ni pourquoi, mais du coup, j’ai pris la position d’une diva –si quelqu’un sait ce qu’est une position d’une diva, qu’il me le dise car là, je ressemblais surtout à une cagole sortie tout droit d’un détroit malfamé, payes le style – et donc, je jouais avec une mèche de cheveux. Le petit me parle alors de politesse, comme si moi, Zelda, j’étais malpolie. Ouuuh qu’il allait prendre cher ce petit ! Je le regarde alors offusquée et laissais tomber ma mâchoire, tu sais, un peu comme l’émoji si connu qui nous fait tous délirer là. « Pardon ?! La politesse c’est qu’un homme tient toujours la porte aux dames. Tu viens d’où toi ? Du fin fond de l’antiquité où la femme est esclave ou quoi ?! Oh non mais l’autre « la politesse serait de me laisser passer… »». A ces paroles j’ajoute une tape sur mes fesses que je lui expose avec un filet de rire ironique.
Un poignet sur le flanc, je regardais le garçon qui allait animer ma soirée je pense bien. S’il pensait avoir le fin mot de l’histoire, c’était sans compter sur mes calories qui allaient faire barrage à sa méconnaissance. Je suis une princesse, celui qui ne s’en rend pas compte est soit aveuglée d’amour par ma personne soit dépourvu de la faculté ultime de savoir voir. Toujours est-il que ce n’était pas là une manière de traiter ma petite personne. Le problème, c’est que face à moi, il y avait ce petit mec rancunier, qui en remet une couche. Ohh il est pas prêt lui. Rester à l’intérieur pour attendre puis quoi encore ?... Vint alors à moi l’idée du siècle. J’avais appris à me défendre lors de bootcamp, par la musique. En français, en anglais, en espagnol… Qu’importe, il allait prendre cher cet inconnu. « Another head hangs lowly, child is slowly taken, and the violence, caused such silence, who are we mistaken? » commençais-je alors à chantonner. Mes yeux étaient rivés sur l’inconnu, comme d’un air provocateur. Si ça se trouve, il allait, soit rien comprendre, soit me prendre pour une folle… Qu’importe. Ma place je l’avais et j’allais la conserver. D’ailleurs, tout en ayant chantonné sur Zombie donc, de Cranberries, je posais mes deux magnifiques mains sur les portes pour lui empêcher l’accès. Si je ne sortais pas, lui n’entrait pas.
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Sa journée n'avait pourtant pas mal commencé. Certes, il s'était réveillé dans une chambre qui manquait de joie de vivre et l'envie de la remplir de chaleur humaine lui était venu dès l'instant où il avait ouvert les yeux. Certes, la non existence de muscle qu’abordait les bodybuildeur sur lui l'avait dérangé tout le long du chemin. Certes, il s'était maudit d'avoir préféré acheter une moto plutôt qu'une voiture. Mais il ne pensait pas qu'il finirait par se disputer avec quiconque. Alors qu'il était si peu éloigné de sa destination finale. Et surtout séparé par une porte en verre lui permettant de fusiller la jeune femme visiblement décidée à planté devant lui. Était-ce une réaction face à l'idée que voulait donner la ville ? Celle d'un niveau de vie où les femmes et les hommes seraient égalitaires sur tous les points ? Même si Paco n'était pas convaincu que se battre pour sortir ou rentrer soit un élément indispensable. Ou peut-être qu'elle était juste ainsi. Aimant obtenir tout ce qu'elle désirait. Et si elle était aussi têtue que lui, ils risquaient tout deux de rester là pendant longtemps. Et s'il se fiait à la position qu'elle venait de prendre, il y avait de forte probabilité que cela soit le cas. Il ne se gêna pas de lever un de ses sourcils d'un air moqueur en la regardant se taper les fesses. Était-ce une manière de s'encourager ?
« C'est pas la politesse, mais de la galanterie et je n'ai jamais prétendu l'être. » Dit-il dans un sourire au coin. « J'avais les mains chargées, tu veux que je tienne la porte avec quoi ? Mon cul ?! » Aucune délicatesse, il rentrait dans le tas, prêt à en découdre même si le débat était ridicule. Et cela ne fit que se confirmer lorsqu'un étudiant ne manqua pas de sortir du bâtiment par l'une des autres portes, les observant d'un air curieux. « Regarde ailleurs. Mec. » Il reporta son attention sur la jeune femme, ignorant l'air offusqué de l'homme qui s'empressa pourtant de quitter les lieux. Peut-être avait-il sentit qu'une forme de combat était déjà lancé.
Avec désormais comme moyen de communication la musique. Paco croisa les bras sur sa poitrine, gardant cet air hautain sur son visage. « Oui et ? » Il ne voyait pas du tout le lien qu'avait les paroles d'une possible chanson, il ne la connaissait pas et puis qu'importe. Il était bien plus préoccupé par le fait qu'elle impose encore plus sa présence contre les portes. « C'est pourtant pas compliqué de décaler ?! C'est quoi ton problème ? »
Je l’ignorais encore à l’heure actuelle, mais cette folle scène avec l’inconnu en face de moi sera dans quelques jours l’anecdote qui fera décoller l’audience de radio fredelig. Car oui, en plus d’être à la tête d’une sororité, je tiendrai une radio qui prendra une ampleur à laquelle je ne me serai jamais attendue. Pour en revenir à l’instant présent, le bel inconnu commencer légèrement à crever mes nerfs en plus de mon cœur et de mes yeux. Avez-vous déjà vu Mario quand il prend feu et qu’il pète des câbles. Ou alors le caméléon de la princesse Raiponce, Pascal ? D’ailleurs, ça pourrait être cool d’adopter un caméléon !! Il faudrait que j’en parle à Alex tiens. Ah ouais ça pourrait être carrément génial, je l’appellerait Gentleman, on irait se promener ensemble dans le parc, et on passerait les portes de l’école ensemble !! Encore faut-il qu’on arrive à passer les portes parce que déjà que seule, j’arrive pas à passer le seuil de celle-ci, alors avec un caméléon sur l’épaule… Je regardais l’inconnu, il me regardait, on se regardait. Le défi pouvait se lire dans mes yeux, et maintenant que j’avais commencé à chanter, le challenge faisait vibrer tout mon corps ! Tout mon cœur aussi ! Sans parler de ma langue qui n’avait que l’envie de se déchaîner ! Et non pas pour l’embrasser… Finalement, il reviendra sur mes paroles, pour me corriger. Si Alex avait été là, elle aurait au moins une main sur la tempe, elle aurait aussi soupiré cinquante fois et jurais qu’elle allait le tuer si il ne me laissait pas passer. Je n’avais pas pour habitude d’abandonner un combat, et s’il le fallait, je passerai la nuit face à cette porte. « Joues pas sur les mots Arnaud », lui disais-je en fronçant les sourcils. Pourquoi Arnaud ? Parce que c’est un prénom répendu en France et parce que ça rimait avec mot. Voilà qu’il me propose de tenir la porte avec son cul ? Quelle bonne idée ! « Oui ! Exactement ! Ton cul serait en attendant plus galant, et plus agréable que ta sale tête !! ». Répliquer à la réplique par la réplique, c’est bien mon genre ça. Mais, vas me contredire en même temps ! Là, alors que je pensais à mon duel du moment, un mec passe à côté de nous et prend une autre porte. Enfin il ne l’a pas vraiment pris, il est juste sorti quoi. Et comme mon adversaire lui a jeté a la tête de ne pas le regarder, me sentant concernée par le regard, j’étais obligée, mais O-BLI-GEE d’en rajouter une couche ! « Ouais ! Casses-toi mec ! ». Si j’avais peur ? Mais t’es fou toi, j’ai peur de personne moi ! Enfin si, Alex quand elle se fâche… Et Jesse parce qu’elle est quand même vache ! Fâche, vache.. Tu piges la vanne ? Je m’aime tellement ! Je suis fantastique ! Moua ! *s’embrasse le pied en bruitant quelque chose d’inconnu* L’autre fou me regarde en attente de quelque chose. Comme si mon chant ne l’avait pas charmé, genre pas du tout tu sais. « Comment ça et ? Tu sais pas répliquer, tu sais pas répliquer. Tu te tais c’est tout. ET TU TIENS LA PORTE AUX JOLIES FILLES ! MERDE ! ». Si des gens avaient trouvé le sommeil, j’allais bientôt trouver le miens aussi à force que l’autre me fatigue. Surtout qu’il commence à s’énerver au sujet de moi, et de mon problème. Il était plutôt mal barrée… Je m’asseois en tailleur devant la porte et le regarde. Je ne sais pas s’il me regarde, mais moi je le regarde bien. « Alors, c’est dédé qui va aux courses. Il prend pour 200 couronnes de vin… Putain c’est du super vin à ce prix-là.. Attends je recommence. C’est dédé qui part à Disney. Il prend une place pour lui, et une place pour sa grand-mère atteinte d’un cancer des ongles. Sachant qu’une place coûte 75 couronnes, et que dédé est parti sans porte-monnaie, combien lui manque t-il pour acheter ses places ? ».
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«Tant que le sujet est respecté, il n'y a rien à redire. » Répliquât-il en faisant mine de hausser les épaules. Oui, il se moquait de la jeune femme, mais aussi de lui. La situation était tellement incongrue. Tout deux se retrouvant face à face avec une porte en verre entre eux, décidé à ne pas bouger. Pourtant, il sourit, se retenant de peu, de rire face à la bêtise à laquelle il faisait face. Il avait l'impression d'être face à un enfant qui ne savait que dire pour se sortir d'une quelconque situation. Malgré lui, un ricanement lui échappa tandis qu'il baissait la tête, une de ses mains dans ses cheveux, ses épaules sautillaient à cause de son rire silencieux. « Tu attaches beaucoup d'importance à la galanterie. » Il croisa les bras sur sa poitrine. « Tu n'es pas tombé sur le bon mec pour, alors tu peux laisser tomber. » Au moins, il était clair. Paco avait ce problème, d'avoir que faire du sexe de la personne face à lui, son égoïsme et surtout ses envies passaient avant. « Tu pourrais l'être aussi, pourquoi est-ce que ça serait toujours à l'homme d'être courtois et galant ? » Finit-il par demander en haussant un de ses sourcils d'un air moqueur, attendant avec impatience la réponse à cette question. « Fait attention, tu vas perdre de la voix. » Il ricana de nouveau, sa main allant sur son visage alors que son large sourire ne se cachait pas.
Cela serait tellement simple de passer à côté, de prendre ses affaires, ses draps, son sac de course, prendre l'une des portes libres et monter jusqu'à sa chambre, mais Paco n'aimait pas visiblement pas la facilité. Où était-ce surtout sa fierté qui l'obligeait à rester ? Sans doute la seconde option. Bien ridicule, mais à laquelle il restait accroché fermement. Il allait passer par cette porte ou il restera là tout le reste de la journée ! « Je vois... quand tu ne sais pas quoi dire, tu te lances sur un sujet à des années lumières pour embrouiller. » Il hocha la tête lentement tout en effectuant une moue boudeuse, comme s'il était en train de réfléchir.
Si bien qu'il n'était point surpris de la voir s'installer sur le sol, bien décidé elle aussi à rester sur place. Les bras croisés, il s'appuya épaule contre la porte, regardant devant lui, là où se trouvait un autre bâtiment. Se reposer les muscles allaient lui être utile. Ses affaires restaient de part et d'autre de la porte, attendant d'être amenés. « Il lui manque sans doute assez pour être obligé de faire une semaine dans un costume de Dingo en guise de remboursement. » Il leva les yeux au ciel, là où les nuages devenaient un peu plus nuageux. Quel hasard. « Mais va falloir que tu l'aides alors... Choisit une princesse. » Dit-il en reposant ses iris sur sa personne. Qui allait-elle choisir ? « Cendrillon ? Un côté plutôt culotté pour oser aller à un bal alors qu'elle en était privé de base...Tu sembles aimer faire chier alors... ça pourrait te convenir. » Un peu de mauvaise foi, il était de la même trempe sur ce point. « Blanche neige ? Beaucoup trop ennuyeuse... je pense qu'on est d'accord sur le fait que ce n'est pas pour toi. » Paco n'était pas certain qu'elle lui conviendrait. « Ariel ? Mais es-tu prête à troquer tes jambes contre une queue de poisson ? » Il refit de nouveau une moue. « ça serait dommage de se priver de glace, pop-corn, bonbon, lasagne sur cette terre. » Dit-il d'un air rêveur, ayant bien envie d'un bon petit plat. Il fallait vraiment qu'il apprenne à bien cuisinier. « Belle ? Vous avez déjà un point commun. Vous enfermez dans un bâtiment ou une demeure, au choix ». Il avait décidé de jouer au même jeu, quitte à aller dans tous les sens, cela lui ferait sans doute passer le temps beaucoup plus rapidement en attendant qu'un membre du personnel en ait assez de leur petit jeu.
Si l’inconnu avait décidé que je devais me la fermer, c’était très mal me connaître. Aussi, dire qu’il n’y avait rien à redire quand tout était à redire, c’était mal croire en le retour de baton dans sa tronche de pissenlit ! Ouais, exactement ! Un pissenlit ! Keskia ?! « Je dis ce que je veux quand je veux redire quelque chose à ce qui est dit ! C’est qui le patron ?! C’est moi ! T’apprends pas au diable à danser le tango, non ? Bon. ALORS !! ». Etais-je énervée ? Ouais ! On me dit pas « pas » à moi ! Ca va pas la tête ! M’enfin, ce petit guignol sorti tout droit du fin fond de je ne sais où, m’amusait un peu… Un peu j’ai dis, on se calme. Je m’amuse beaucoup plus moi-même, je suis bien plus drôle que ce type. *se lèche la poitrine sur son pull avec amour et passion *. C’était quand même un grand malade lui !! Puis, v’la qui r’vient ti pas sur la galanterie ! Moé ji vais ti piter ta … C’est lui qui a commencé ! J’vous le jure ! « un mec ? toi ? ». J’éclate de rire et reprend un air très sérieux. « La blague du siècle mon pote. Frère, ta mèche est plus longue que celle d’Emma Watson, comment tu veux qu’on te prenne pour un mec ? ». Le boulet de canon, sauce chili pepper avec double ration de ferme bien ta boîte à camem-mem-membert, dans sa tronche ! Aller hop, ça, ce sera pour les perles des rps… Bisou mes chéris. Ahem, j’en étais où ? Ah oui, je viens de le comparer à la sublime Hermione Granger ! Enfin non, Hermione est censée être dégueulasse, l’actrice en revanche, est magnifique… D’ailleurs, vous saviez qu’ils lui ont donné de fausses dents durant un film ou deux ? Sisi, je vous jure ! Tout ça pour coller au personnage !! Et Harry, si vous faites bien gaffe, il utilise des lentilles dans un film, mais pas dans les autres !! Je te jure ! Alors voilà, l’autre mongolitos je vais l’appeler Emma Watson maintenant. Puis, alors que j’étais partie pour raconter une superbe blague sur dédé, Emma m’interrompt pour me dire comment je suis. Comme si tu allais m’apprendre comment je pense, comment je fais l’amour aux autres et à moi-même ! Quoi ? Vous ne vous faites pas l’amour ? Egoïstes !!! « Dis donc, si je veux une biographie, je te ferai signe Emma ! En attendant, tu pourrais au moins faire semblant de réfléchir à mon problème… ». Une biographie sur ma vie, remarque, ça pourrait être cool ? Un vrai best-seller je vous parie. Enfin, l’autre timbré vient me causer de Dingo, de son costume, et il se croit drôle le petit ! Mais non mais.. Je souris et pousse un petit gémissement, tu sais, de ceux du genre qui te disent « mec, t’es totalement à chier ». Heureusement, une porte nous séparait, sinon, je lui sautais dessus. Mais, maligne n’apprend pas de Watson comment dévier de route sur l’autoroute ! Changer de sujet, à tout moment, je sais y faire. « Tu as remarqué qu’il faisait bon ? Et tu respires cette bonne odeur ? Huumes-la donc Watson, tu vas voir, tu vas mieux dormir ce soir. » Au même moment, une odeur nauséabonde se dégageait de mes fesses, sans un bruit. Glamour, pêts et tarés ! Ta nouvelle série TV arrive bientôt ! Je me remets alors à chanter super fort, comme pour camoufler un commentaire qui serait particulièrement… brûlant. « Yo ! Mon nom c’est Zeeeldaa ! Moii j’viens de Fredeliig ! Tu peux pas test yo ! Youbioh yo ! Youbiyeah yeah ! ». Ah ce genre de journées où tu le sais, rien ne sera jamais plus comme avant… « En fait, j’ai pas besoin de choisir Ariel parce que je peux chopper la queue de mon choix tu vois, et la troquer contre ta tête de lego périmé ! ça te rendrait si… exaltant ! ». En vrai, je sais même pas ce que c’est que ce mot.
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Un de ses sourcils se lève tandis qu'il croise les bras sur sa poitrine. Se régalant de la scène dont il est témoin. Elle est folle ! C'est une certitude. Au point que s'en est drôle. Personnage loin d'être ordinaire. Atypique. Paco est certain que personne ne s'ennuie en sa compagnie. « Je ne suis pas sûr que cela soit la bonne phrase. » Dit-il dans un petit rire. Original malgré tout, il ne peut le nier. « Un patron qui n'arrive pas à obtenir ce qu'il veut n'est pas un bon patron. » Fait-il remarquer dans un sourire au coin mesquin. Prend un malin plaisir à l'embêter comme elle le fait. À croire qu'ils vont rester sur le sol, chacun d'eux de son côté jusqu'à ce que l'un abandonne ou que quelqu’un ne les arrête dans leur connerie. « Qu'importe, mec, meuf, rien ne m'oblige à te laisser passer. » Pas de chance pour elle, il ne risquait pas de prendre mal à un tel commentaire. Il avait assez confiance en sa masculinité pour savoir qu'il n'avait pas à la remettre en cause. Pas vraiment parce qu'il avait un service trois pièce, pas vraiment parce qu'il avait une barbe ou même pas de seins. Non. Il considérait qu'il était un être humain avant tout, le reste n'était que des accessoires avec lesquels il était né et avec lesquels il devait faire avec. « Soit pas trop envieuse, le teint verdâtre ne t'irait pas. » Dit-il en faisant exprès de rejeter la fameuse mèche de ses cheveux, particulièrement fier des folies capillaires qu'il s'offrait tous les deux mois – si ce n'était pas tous les mois. « La solution est toute trouvé, tu laisses passer la personne qui a des achats et donc les mains non libres. » Il hausse les épaules tout en disant ces mots, telle une évidence. Bien évidemment qu'il ne va pas lâcher l'affaire comme la jeune femme.
« Oh oui, dehors il fait très bon... pour toi par contre à l'intérieur... j'ai un doute. » Il éclate de rire, n'arrive plus à se retenir tant la situation est ridicule. Il remercie les cieux d'être à l'extérieur plutôt que de devoir supporter une telle odeur. Il avait bien compris qu'elle était loin d'être comme les autres filles, mais à ce point là. Paco n'arrive plus à retenir son rire qui doit sans aucun doute se faire entendre jusqu'à l'autre bâtiment. « Ton amour pour ma personne me touche. » Il pose sa main sur son cœur, jouant le jeu tel un comédien de bas étage. « Tu en veux vraiment à mon physique, c'est fou. » Son sourire reste en place, connaissant ce genre d'attaque. Et observer la blonde changer de sujet à tout va et revenir à l'attaque est tellement drôle qu'il pourrait presque sortir un paquet de pop-corn et manger tout en l'observant s'agiter dans tous les sens. Pourtant ses yeux s'agrandissent, au point que ses yeux sont à deux doigts de sortir de ses orbites. Vient-elle réellement de dire ce qu'il a entendu ? « Donc... mon visage est plus intéressante que n'importe quelle... » Il n'ose même pas finir sa phrase tant il est confus. « Je ne vais pas refuser un tel compliment. » Même si ça à le mérite d'être originale.
Ma tignasse blonde s’irisent car, voyez-vous, il commençait à me fatiguer le beau gosse. Il avait beau être beau, il commençait à me décevoir de compagnie… Je commençais à m’ennuyer sévère et ça, ça n’allait pas. Pourtant, au nom de la sororité, je ne lâcherai pas l’affaire. Surtout qu’il venait limite de m’insulter de mauvais patron, et alors ça, ça dépassait tous les entendements. « Dis donc Willy Wonka, on t’a pas demandé de nous faire une dissertation hein ? ». Dans le fond, c’était vrai qu’il avait un point de ressemblance avec monsieur Depp, mais vraiment dans le fond. Mes pensées fusaient dans tous les sens mais aucune ne rejoignait l’autre, c’était comme si tout à coup, on faisait la guerre des étoiles dans ma tête *coucou babybel*. Je reviens à moi après une nouvelle phrase cinglante du petit homme. « Et qu’est-ce qui va m’obliger moi à te laisser passer, tu y as pensé j’espère ? T’as de bons arguments au moins ? Non parce que.. que tu tiennes quelque chose ou pas, j’en ai rien à faire… ». Bien sur, mieux vaut piquer et mentionner toute échappatoire avant qu’il ne le trouve. Je le défiais du regard et faisais sauter mes sourcils pour plus de moquerie. Peut-être que j’allais m’amuser en fin de compte ? En tous cas, jamais je n’aurai pensé avoir à parler de teint avec un mec ! Là, j’en suis.. presque bouche bée. « le teint verdâtre c’est pour les cadavres ! Ceux qui pourrissent sous terre mais, si tu veux, on peut toujours aller en déterrer un ensemble et lui poser des questions ! ». Rien que l’idée d’aller dans un cimetière me faisait rire ! Encore plus quand j’imaginais le petit homme sortir une pelle, déterrer un cadavre qui, sûrement, serait en train de se faire dévorer par les vers, les cafards, et sûrement aussi qui servirait d’engrais aux mauvaises herbes ! Puis huuuumm la bonne odeur que ça doit être !! Et ses yeux !!! Vous croyez que ça reste intactes combien de temps avant de pourrir les yeux ?! …Faites pas la gueule, c’était Halloween, vous n’êtes pas des monstres, ça se saurait. Hein ? Je vous ai donné la gerbe ? Vous avez cauchemardé à cause de moi ?!!! Comme c’est.. mignon ! Et là, le petit homme met le feu aux poudres en parlant de mon odeur corporel émanant de mes jolies petites fesses. Je me relève alors, et là, tenez vous prêts. Je me tourne dos à lui, telle une diva, la diva que je suis, approche mes fesses de la porte vitrée, je les pose dessus et les déplace pour bien les faire voir à l’autre taré assis par terre. « Reste dehors man ! Regarde-moi bien, profite bien parce que tu n’es pas prêt de les revoir ! ». Si la sororité me voyait, je pense sincèrement qu’elle serait morte à l’heure qu’il est ! « Tiens puisque t’as besoin d’amour, laisse-moi te chanter une bonne chanson française… je suis sûre que tu connais pas … MOIII J’AIII BESOIINNN D’AMOUUUUUUUUUUURRRRRR…. ». Etais-je vraiment en train de chanter du Lorie ? Affirmatif. Est-ce que j’aimais Lorie pour autant ? Pas du tout ! Je me payais juste sa tronche…
♔ Date d'arrivée : 23/08/2019 ♔ Messages : 3022 ♔ Couronnes norvégiennes : 114660 ♔ Crédits : Ferny ♔ Âge : 27 ans ♔ Statut civil : En couple ♔ Études ou métier : Propriétaire du Blood Night et glandeur la majorité du temps ♔ Pourquoi la Norvège ? : Ne pas laisser Bastien seul ♔ Animaux adoptés : Taiyo, un chien un peu fou et un lapin dragueur ♔ Votre espace :
Rentre moi dedans, je m'imposerai dans ton crânePaco & @Zelda L. Blanc
Il n'aurait jamais cru. Rencontrer une personne aussi têtu que lui. Ayant parfaitement conscience du degré de niveau du défaut. Paco ne comptait plus le nombre de fois que ce dernier lui avait attiré des problèmes. Et pourtant, il se trouvait là. Désormais assit au sol, les mains sur le marbre et le regard fixé sur cette étudiante de l'autre côté de la porte. Cette porte en verre qui était l'excuse de leur discorde. Il ne savait pas vraiment quoi en penser, certes c'était un challenge de se retrouver face à quelqu'un qui incarnait le même niveau que lui sur un point, mais il n'y était pas habitué. L'adversaire cédait. Lui offrait la victoire au bout d'un moment. Conscient qu'il n'abandonnerait pas. Le marocain aurait pu jurer quelques minutes plus tôt qu'il aurait obtenu gain de cause et ne se serait pas gêné de sourire suite à sa victoire. Mais désormais, il n'en était moins sûr. Comment cela pouvait être contraire alors qu'il se retrouvait dans cette situation. « C'est dommage, je me sens inspiré. » Fit-il mine en levant le menton tel un dindon particulièrement fier. Encore un peu et il marcherait la tête haute. « Justement, le fait que tu en ais rien à faire est une preuve du nom de respect de légalité. » Il fit une petite moue, comme un enfant blessé. « Moi qui pensait que les femmes et les hommes étaient égaux ici... je suis celui qui à les mains occupés, celui qui rentre... la priorité m'est acquise. » Il termina sa phrase avec un large sourire, particulièrement heureux de pouvoir remettre en doute les pensées de la jeune femme, jouer sur les mots. C'était hypocrite. Les dires qu'il avait. Puisqu'il n'était peu certain qu'une petite ville puisse changer la société. Pour cela, il fallait taper bien plus fort. Malheureusement, l'être humain avait du mal avec l'harmonie, ne cessait de remettre en cause tout et n'importe quoi. Et cela n'allait jamais connaître de fin. « Oui... peut-être qu'on devrait tenter... mais le cimetière le plus proche se trouve dans la ville voisine et... » Il fit mine de regarder sur sa montre – qui n'existait pas puisqu'il haïssait ce genre de matériel. « Je n'ai pas vraiment le temps de faire du touriste et de jouer à faire une partie de Walking death. »
Il effectua cependant un mouvent de recul fasse à la vue qu'on lui offrait. Pouvait-il considérer que c'était une agression ? « Je n'en avais pas demandé autant. » Il fait remarquer tout en éclatant de rire. Le degrés de folie de cette fille dépassait le sien. Et de loin ! Paco se considérait fou. Mais plus dans les paroles et les actes en douce qu'il pouvait orchestrer, ceux là. Sans aucune gêne. Ce n'était pas pour lui. « … Ah, tu es française.. ça explique certaines choses. » Dit-il dans cette langue qu'il parlait habituellement qu'en compagnie de Bastien.
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