♔ Date d'arrivée : 23/08/2019 ♔ Messages : 3022 ♔ Couronnes norvégiennes : 114660 ♔ Crédits : Ferny ♔ Âge : 27 ans ♔ Statut civil : En couple ♔ Études ou métier : Propriétaire du Blood Night et glandeur la majorité du temps ♔ Pourquoi la Norvège ? : Ne pas laisser Bastien seul ♔ Animaux adoptés : Taiyo, un chien un peu fou et un lapin dragueur ♔ Votre espace :
No matter how hard I try, you’re never satisfied. This is not a home I think I’m better off alone. ( Three Days Grace → Home )•••
Les poings serrés sur les poignets de son scooter, son regard fixe sur la route, la colère faisant bouillir son sang alors qu’il conduisait en direction du centre-ville de la ville. Bien décidé à trouver le responsable de sa fureur. Il avait perdu 2 jours, à ronger son frein, à s’imaginer lui laisser des traces douloureuses pour lui faire payer son action. 2 jours à trouver son adresse. Cela avait été compliqué, mais heureusement que son détective privé préféré savait comment trouver les informations utiles. Mais tout cela n’était que détail à cet instant. Parce qu’il était enfin arrivé. Qu’il s’était arrêté, garé sur le bord de cet immeuble miteux. Visiblement, tu restais rattaché à la prison à ta façon. Il fit une grimace, dégouté en voyant l’état des trottoirs et surtout les nombreuses poubelles abandonnées. Ignorant depuis combien de temps elles étaient là. Que faisais-tu dans un endroit aussi misérable ? Il serra les dents. Non ! Ce n’était pas le moment ! Vraiment pas le moment d’avoir une quelconque once de pitié pour toi ! Pas après ce que tu avais fait. Impactant la relation qu’il avait avec Bastien. Déjà plusieurs jours qu’ils se parlaient plus, qu’ils se fuyaient alors qu’ils vivaient dans la même demeure à cause de la situation. C'était la première fois qu’ils vivaient une telle situation et il ignorait que faire. Parce qu’il le savait. Il avait en quelque sorte merdé, même si ce n’était pas très grave – pas à ses yeux. Ce n’était qu’un foutu détail ! Qu'un moyen pour te prouver sa force, sa puissance et surtout ce pouvoir sur la situation.
Il monta les quelques marches pour rejoindre le premier étage et marcha jusqu’à la porte contre laquelle il tambourina avec force. “ TIM ! Montre toi fils de chien !” Il hurla en tapant violement contre la porte en bois qui allait sans doute craquer s’il continuait ainsi. Mais il n’en avait que faire !
Le réveil fut brutal et un court instant, il se cru revenu dans sa cellule avec le vacarme provenant des autres cellules et surtout le son des serrures que les matons ouvraient ou fermaient. Et alors qu'il se redressait sur son canapé affaissé où il s'était endormi, oubliant sur sa table basse la pile de son linge de la semaine qu'il venait de ramener da la laverie et qu'il lui fallait ranger, il fit le tour de son studio certes minable mais propre ! Mais ça n'avait de toute façon aucune importance du moment qu'il pouvait faire les virements tous les mois sur le compte d'Illyana pour ses études. Il était juste hors de question qu'elle ne puisse pas avoir les mêmes choses que ses camarades de promo, et le Droit c'était réputé pour être une filière pour filles et fils à papa... Ce qui était très bien pour son avenir mais lui se devait d'assumer. Donc il bossait et faisait toutes les heures supplémentaires qu'il pouvait, quitte à devoir faire avec Becca. Comment Aaron pouvait être avec elle, il ne comprenait toujours pas mais il serrait les dents, même lorsqu'elle recomptait le fond de caisse derrière lui pour s'assurer qu'il ne la volait pas.
Soupirant devant la fenêtre s'était ouverte toute seule, ce qui n'était guère étonnant vu comment les murs tremblaient, il grimaça à l'idée de l'hiver prochain et du froid qui allait devoir combattre. Foutue fenêtre... Et il ne parlait même pas des chiens du second qui aboyaient à la mort... Mais c'était quoi ce bordel ?! Ce fut donc passablement agacé qu'il alla ouvrir à la volée pour gueuler à son tour. "Non mais c'est pas fini tout ce cirque ?! Il y a des gens qui bossent et qui ont besoin de dormir après ! Vous vous croyez où, espèce de mala..." Sauf qu'il bloqua. Paco ? Ici, à sa porte ? A foutre un bordel monstre ! "Mais qu'est-ce que tu fous là ? Non mais n'importe quoi." Secouant la tête tant il avait du mal à croire ce qu'il voyait, il laissa sa sidération parler. "Mais t'as pas autre chose à faire, franchement ?!" Pour aussitôt après, reclaquer la porte au nez de Paco, le plantant là sur le seuil de sa porte. Qu'il reparte d'où il venait, ça lui ferait des vacances. Il n'avait de toute façon toujours pas digéré sa façon d'impliquer la petite merveille lorsqu'il était venu chercher de l'aide auprès de lui. Et puis maintenant qu'il était réveillé de sa sieste, il avait une fenêtre à réparer une nouvelle fois alors qu'elle tenait enfin fermée avant qu'on ne vienne ébranler les murs !
Paco I. Lombardi
dites, quelqu'un a vu mes frites ?
♔ Date d'arrivée : 23/08/2019 ♔ Messages : 3022 ♔ Couronnes norvégiennes : 114660 ♔ Crédits : Ferny ♔ Âge : 27 ans ♔ Statut civil : En couple ♔ Études ou métier : Propriétaire du Blood Night et glandeur la majorité du temps ♔ Pourquoi la Norvège ? : Ne pas laisser Bastien seul ♔ Animaux adoptés : Taiyo, un chien un peu fou et un lapin dragueur ♔ Votre espace :
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Les sourcils froncés, le regard furieux, il ne s’attend pas vraiment à ce que la porte s’ouvre en grand. Si bien qu’il reste ainsi, avec son bras levé, son poing bien serré, prêt à frapper une énième fois. En suspens. Désormais face à ta personne, visiblement épuisé. Qu’importe ! Une bonne chose. Il était présent pour te déranger, te faire payer ton action. “Ce que je fou là ? Tu te fou de ma gueule !” Il hurle en commençant à te pousser, les mains plaquées sur ton torse, sa colère pouvant enfin directement s’exprimer contre la raison de sa colère. Toi. “Si j’ai des trucs à faire, mais tu peux t’empêcher de foutre la merde dans ma vie. Je vais finir par croire que tu apprécies d’avoir mes mains autour de ton cou.” Il dit dans un sourire carnassier avant d’écarquiller les yeux en faisant face à cette porte qui se ferme sur son nez, qui aurait pu même lui faire mal s’il n'avait pas eu le réflexe de faire un pas en arrière. Ton aplomb avait encore fait des siennes. Faisant en sorte qu’il se sentait bien bête devant cette porte en bois de nouveau fermé.
Puis la fureur reprit sa place en son être, dépassant le choc alors qu’il se remit à tambouriner, mais cette fois à l’aide de ses deux poings. “Je te jure que si t’ouvre pas cette putain de porte, je vais la casser !”
Une fois la porte refermée, seul un grand silence -si on exceptait l'aboiement des chiens du second- se fit entendre. Quelques petites secondes. Mais des secondes utilisées pour digérer ce qu'il venait de voir. Paco sur son seuil de porte à lui hurler dessus, un truc comme quoi il aurait foutu sa vie en l'air... Tout de suite les grands mots ! Et pas que des mots puisque celui-ci semblait prêt à en découdre. Et il n'y avait pas grand-chose qui pouvait le mettre dans un tel état de fureur... Il ne put d'ailleurs s'empêcher de grimacer -de joie !- à l'idée de la petite merveille venant demander des comptes à Paco... Bon, le tambourinage en règle avait repris mais cette fois-ci il ne serait plus surpris. Paco semblait véritablement furax... Chose on ne peut plus logique avec une porte qui s'était refermée à son nez. Mais pouvait-il espérer mieux !? Il ne pensait pas, non.
Par contre et c'était bien le point négatif de tout cela, la menace n'était pas tombée dans l'oreille d'un sourd. Il allait le payer, et plutôt douloureusement. Parce que passé l'affolement de la lente asphyxie et la recherche désespéré du plus petit brin d'air, en plus de la sensation atroce de se sentir mourir à petit feu, il y avait la douleur lancinante qui perdurait pendant des jours, douloureux rappel de la peur ressentie à ce moment-là. Et dire que c'était soi-disant fait pour lui permettre de perdre pied avec la réalité et de rendre les choses plus faciles pour lui... La bonne blague ! Et visiblement, Paco n'avait pas été long à mettre le doigt pile sur ce qui était le plus compliqué pour lui. Et il n'en était en vérité même pas étonné. C'était Paco après tout.
Inspirant profondément et expirant tout aussi lentement, il apprécia la saveur de l'air qui entrait et ressortait sans entrave dans ses poumons avant d'un pas décidé d'aller à nouveau ouvrir en grand cette porte. Avant qu'elle ne casse parce que soyons honnête, tout comme les fenêtres rien dans cet immeuble ne donnait un quelconque sentiment de solidité. Et il y tenait quand même un peu à sa porte, c'était quand même utile... "Bien. Elle est ouverte. Et tu comptes faire quoi maintenant ?" Question idiote, se venger bien sûr. Mais si l'asphyxie n'était pas vraiment sa tasse de thé, il devait cependant avouer qu'avoir toute l'attention de Paco focalisée sur lui était plutôt sympa. Et d'autant plus alors qu'il vibrait de fureur comme maintenant. Parce qu'aussi parfaite que soit la petite merveille, il doutait qu'il puisse mettre Paco dans un tel état.
Paco I. Lombardi
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L’impression que sa propre vie était en train de voler en éclat. Entre l’un de ses rêves brisés, une obsession considéré beaucoup trop dévorante qui prenait le pas sur son art. Il avait presque l’envie d’éclater de rire. Tous les artistes de renoms n’étaient ils pas dérangés ? Des obsédés qui ne pouvaient vivre autrement qu’en peignant l’élément déclencheur de leur folie. Ou était ce trop difficile de voir la réalité en face ? Il ne savait pas, ne savait plus. Maintenant sa relation avec son meilleur ami, son petit frère, celui qu’il s’était juré de protéger envers et contre tout pour se rattraper de ce passé. Une mission qui connaissait depuis peu des tourments. Ces tourments ne venaient que d’une seule et unique personne. Se trouvant juste là. En face de lui avec tant de fierté. Le montant haut, le regard plein d’arrogance. Oui. Il faisait bien face à Timothée Martin. Personne ne pouvait le regarder ainsi avec tant de facilité et sans aucune once de peur dans le regard. Peut-être était ce le moment de tout ravager ? Gâcher dans ton esprit ces souvenirs du gamin qu’il avait été, celui qui te courrait après. Qui ne cherchait qu’une seule chose ? Obtenir ton attention sur sa personne. “C’est quoi ton putain de problème ?” Il avait pensé naïvement que tu aurais laissé tomber ce pari. Que le temps allait juste lui donner raison. Il était Paco Lombardi, il ne pouvait faire autrement que de jouer constamment, quitte à blesser ses proches. Ses intérêts avaient la mauvaise manie de passer en priorité.
“Sous prétexte que ta vie est foutue, tu veux foutre en l’air la mienne aussi ?” Il pose la question d’une voix sussureuse presque menaçante alors qu’il effectue un pas en avant, qu’il s’approche de toi, lentement, en prenant tout son temps, comme s’il n’avait pas été fou de fureur quelques secondes plus tôt face à cette porte fermée.
Enerver Paco était jouissif, rien que par son regard noir et intense qu'il posait sur vous. Est-ce que Paco avait seulement conscience de l'effet qu'il pouvait avoir sur les autres ?... A la différence près que lui avait encore en tête l'image d'un Paco tout jeune le suivant à la trace dans leurs virées graff sous les ponts de Paris. Un Paco qui n'avait plus grand-chose à voir avec celui qui lui faisait face actuellement et qui se rapprochait de lui dangereusement. L'effet était juste... saisissant. Et s'il déglutit, le regard rivé sur lui, il refusa cependant de céder du terrain et croisant les bras, il ancra ses talons au sol même si en chaussettes, il ne faudrait pas beaucoup pour le faire valser.
Pour hausser les sourcils à ce qui suivit. "Qui a dit que ma vie était foutue ?! Pas moi en tout cas ! Je la trouve très bien ma vie, j'ai un boulot, un appartement, ma sœur, des amis... Tout va très bien pour moi, je te remercie." Et s'il avait un grand sourire, c'était parce que foutre la vie de Paco en l'air lui disait bien ! C'était même une excellente idée qu'il lui donnait là ! Et apparemment, c'était en bonne voie vu qu'il était venu jusqu'à chez lui pour s'en plaindre. Décidément, ce n'était guère étonnant qu'il s'entende si bien avec la petite merveille. Pas un pour rattraper l'autre. "Pauvre petite chose... Qu'est-ce que j'ai encore fait cette fois-ci ?" Pour aussitôt répondre lui-même à sa question. "Attends, je sais ! La petite merveille... Ca ne peut être que lui vu que toute ta vie tourne autour de lui. Jusqu'à même l'impliquer dans les services qu'on peut venir te demander..." Oui, il n'avait toujours pas digéré. En vérité, ça avait même le don de le mettre dans une rage noire à chaque fois qu'il y pensait.
Comme si Paco pouvait être là pour une autre raison ! Une grimace amère déforma ses traits alors qu'il confirmait une nouvelle fois tout seul ses dires. "Et je suis même prêt à te payer des cerises si je me trompe... Mais je pense pas." Parce que c'était évident que Paco était là pour celui-ci. Et il eut soudainement qu'une envie, qu'il vire de chez lui, et rapidement ! "La porte est derrière toi, merci pour la visite." Fin de la discussion. C'est qu'il n'avait vraiment, mais alors vraiment, aucune envie de parler de la petite merveille...
Paco I. Lombardi
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♔ Date d'arrivée : 23/08/2019 ♔ Messages : 3022 ♔ Couronnes norvégiennes : 114660 ♔ Crédits : Ferny ♔ Âge : 27 ans ♔ Statut civil : En couple ♔ Études ou métier : Propriétaire du Blood Night et glandeur la majorité du temps ♔ Pourquoi la Norvège ? : Ne pas laisser Bastien seul ♔ Animaux adoptés : Taiyo, un chien un peu fou et un lapin dragueur ♔ Votre espace :
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"Visiblement pas assez puisque t’as besoin de t’immiscer dans la mienne pour foutre la merde.” Il dit les dents serrées et te fixant de ses iris pleines de fureur. Il ne comprend pas. Cette haine, colère sourde que tu as envers lui pour vouloir tout foutre en l’air. Où est-ce que ta colère envers Bastien est si forte que tout le reste ne compte pas, pas assez à tes yeux. Il avait juste l’envie de te choquer, de te bouleverser, que tu n’aies même plus l’envie de le voir, de l’entendre, que tu aies le désir de ravager les souvenirs que vous aviez, de les salir dans ton esprit au point qu’ils te dégoutent. Il émet un arrêt, ne s’attendant pas à cela. Sérieusement ? C’était donc cela le problème ? Le fait qu’il t’ait demandé quelque chose en échange. N’était ce pas donnant-donnant dans la vie ? Vous n’étiez plus ami, vous pouviez plus l’être, pas avec ce qu’il était désormais, pas avec la vie qu’il avait, cette liberté si exquise qui lui collait à la peau. Et il eut un sourire, suivit d’un rire parce qu’il ne s’attendait pas à cela, à ce que ça t’est fait si mal alors que tu semblais si détaché. “Donc c’est ça... Le petit Timothée est blessé parce qu’il comprend que tout service doit être remboursé.” Il dit dans un ton moqueur alors que ses bras se croissent sur sa poitrine et qu’il reprend la parole. “ Mais c’est de ta faute si aujourd’hui il est autant dans ma vie, c’est toi...” Il pose ses mains sur ta poitrine et te pousse avec force. “Toi qui as fait cette putain de connerie !” Les dents serrées. “Toi qui nous a caché ce que tu vivais dans cette putain de maison !” De nouveau le même geste. “Toi qui n’as même pas accepté mes visites et je n’en ai rien à foutre de tes excuses à la con, tu sais très bien au fond de toi que j’aurai été prêt à tout pour toi !” Et lorsque tu te retrouves si proche de ce mur et qu’il effectue un nouveau pas, rapprochant vos visages, si bien que tu sentais sa fureur tant la chaleur semblait émaner de lui. “C’est toi qui ne voyais rien ou qui ne voulait rien voir, tu n’as aucun droit aujourd’hui de foutre en l’air ma relation avec lui alors que c’est toi qui m’as abandonné en premier.”
Si énerver Paco était jouissif, savoir qu'il avait foutu une merde assez monstre pour l'obliger à se déplacer jusqu'à chez lui était juste le Nirvana ! Même s'il n'en connaissait pas encore la raison exacte, quoiqu'il ne fallait pas être devin pour savoir que celle-ci concernait la petite merveille... C'était donc encore mieux ! Il affichait d'ailleurs un grand sourire extatique à cette idée -et un brin moqueur- avant de se voir bousculé vers l'arrière alors qu'il en accompagnait le mouvement parce qu'en chaussettes, il n'aurait pas résisté bien longtemps. Chaussettes ou pas d'ailleurs, vu l'état de colère de Paco. Quoiqu'il ait pu faire, il n'avait apparemment pas fait les choses à moitié.
Sourire qu'il perdit cependant bien vite aussi bien au rire de Paco qu'à l'évocation de la contrepartie qui avait été demandée. "Te fous pas de moi ! Tu savais très bien que je refuserais ! Tu as juste manipulé les choses pour te donner le beau rôle et ne pas avoir à dire non." Bon, il cédait peut-être du terrain physiquement -et parce qu'il était en chaussettes !- mais il savait défendre celui de l'argumentaire. Et il allait rajouter il ne savait pas encore quoi mais un truc avec le verbe haut quand il fut coupé net dans son élan. Et seul un "...Quoi ?" dérouté et hésitant sortit dans un souffle, presque à voix basse. Toute colère envolée, il cherchait à comprendre. D'où Paco savait ça ? Jamais il ne lui en aurait parlé parce que se plaindre auprès de lui qu'il n'était qu'un gosse battu était bien la dernière des choses qu'il aurait voulu faire... Il ne restait que deux possibilités. Orel, chose qu'il ne croyait pas puisque lui aussi avait eu le même vécu, et le Russe. "C'est le Russe qui t'as dit ça ? Mais de quoi il se mêle !? De toute façon, c'est faux ! Quand t'as une tonne de muscles qui te tombent dessus, tu racontes tout et n'importe quoi juste pour t'en débarrasser." C'était se raccrocher aux branches, il le savait. Mais bon sang, d'où Paco connaissait le Russe ?!
Mais avec tout ça lui avait dû reculer petit à petit jusqu'à se retrouver acculé au mur. Et alors que Paco repartait dans sa version alternative des événements. Parce qu'ils n'avaient pas du tout la même ! "Tout pour moi ?! Mais c'est la meilleure de la décennie, celle-là ! Dès que la petite merveille a débarqué, tu n'avais que lui à la bouche ! Jusqu'à l'inclure dans un service qui le concernait en rien. Et c'est pour moi que tu ferais tout ? Mais tu me prends vraiment pour un abruti." Paco était proche, trop proche. Si proche qu'il en avait baissé le volume de sa voix à mesure qu'il parlait tout en se maudissant pour ça. Mais allez hurler alors que vous aviez littéralement le nez quasiment sur celui de votre... assaillant ? On allait dire ça comme ça...
Mais plus que la portée de sa voix qui devenait ridiculement faible, c'était surtout sa capacité à répliquer qui se trouvait fortement diminuée. Et ça, c'était juste l'horreur parce qu'il avait l'impression d'être devenu un chaton sans défense. Quelle idée aussi de se tenir aussi près ! Heureusement que Paco l'aida à remettre ses idées en place... "Je t'ai quoi ?! Non mais tu plaisantes là !? Et qui passait son temps avec la petite merveille ? Pas moi que je sache ! TU m'as abandonné pour lui." C'était ce qui s'appelait remettre les pendules à l'heure, et accessoirement vider son sac, le tout en plantant son regard dans celui si sombre et définitivement trop près -comme tout le reste d'ailleurs !- de Paco.
Paco I. Lombardi
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"Bah bien sûr, c’est de ma faute si ton homophobie chronique t’empêche d’avoir des remords.” N’était ce pas là le nœud du problème ? Tout cela n’était partit que d’une histoire de préférence. Qu’ils se trainaient tel un boulet au pied même après autant d’année. N’était ce pas cela qui était la raison de sa présence ici. “Il n’y a rien de plus simple, je ne t’ai pas demandé de lui lécher la joue, de te mettre à genoux ou de l’épouser.” Il fait remarquer en roulant des yeux, même si au fond il s’amusait un tout petit peu de la situation. Il n’y pouvait rien, il aimait embêter les homophobes, les mettre mal à l’aise et qu’importe si c’était Timothée, le gars qu’il avait aimé lorsqu’il était encore innocent.
Il eut un sourire, suivit à une nouvelle fois par un rire tandis que ses mains se posé sur son visage, qu’il le frottait, halluciné, comme s’il se réveillait d’un rêve. “Tu me prenais vraiment pour un con, tu pensais vraiment que je ne voyais rien ? Les marques sur tes bras ? Tu crois que je n’ai jamais rencontré ton vieux ? Complètement torché dans le supermarché du coin.” Visiblement, il était assez fort pour prétendre ne rien savoir. De toute façon, il savait pertinemment que tu n’aurais jamais assumé, pas devant lui, pas devant eux alors que tu devais te montrer si fort. “A lui t’as été capable de le dire c’est ça ? Mais moi ton soi-disant ami tu n’as rien dis.” Il ajoute en ayant un faux rire, démontrant l’absurdité des actions.
“C’est pour toi que j’aurais tout fait, nuance.” Il fait remarquer avec fierté à l’aide de son fameux sourire au coin, susurrant ces mots. Nullement blessé. Bien sûr que tu ne le voyais pas. Bien sûr que tu ne t’en serais pas douté une seule seconde. Cette maladie ne pouvait – toucher ton groupe d’ami, ce n’était pas possible. Une possibilité à abolir.
“Et tu t’es jamais demandé pourquoi est-ce que je passais autant de temps avec lui ?” Il demande dans un ton moqueur.
Homophobie ou pas, la petite merveille n'avait rien à voir dans le service qu'il avait demandé à Paco. Ca ne le concernait en rien et il n'avait pas à être impliqué, de près ou de loin, là-dedans. Mais ça, Paco semblait avoir bien du mal à l'admettre tant la petite merveille faisait partie de sa vie. "Désolé mais c'est ta petite merveille, pas la mienne. Il n'a rien à voir dans mes histoires de taule et je vois pas pourquoi il devrait y être impliqué... Et je veux rien avoir à faire avec lui de toute façon." Au moins les choses avaient le mérite d'être claires.
Par contre, il ne s'était certainement pas attendu à ce qui suivit. Et il se retrouva pour le coup, tout con. Et surtout sans savoir quoi répondre à ça. Paco savait. Et il ne lui avait jamais rien dit... Peut-être pour le mieux d'ailleurs ! Et il ne pouvait qu'espérer qu'il ait été le seul à avoir vu ça. "Donc tu savais... Sinon pour le soi-disant ami, je crois que oui, on en est bien là, dans le "soi-disant". Si je ne l'avais pas encore compris quand je suis venu demander ton aide, maintenant je le sais. Et pour le Russe, c'est une machine à cogner ce gars alors oui, tu parles, question de conservation de tes os dans le meilleur état possible." Il n'en était pas spécialement fier mais il fallait bien admettre les choses, il ne faisait vraiment pas le poids face à un type pareil... Quant à la nuance que Paco précisa, là aussi il encaissa même s'il était encore loin de tout capter. "Quand je disais qu'on était dans le "soi-disant..." Mais à choisir, il aurait préféré que Paco ne prenne pas la peine de se déplacer jusqu'à chez lui pour lui pointer ce genre de nuance sous le nez. Parce que ça faisait sacrément mal mine de rien.
D'ailleurs effectivement, il était un peu long à la détente comme gars. Mais ça finit par le percuter. De plein fouet, alors qu'il en écarquillait les yeux sous la réalisation. "Attends... Ne me dis pas que... Toi aussi, tu... tu faisais ça ?" Avant qu'il ne réajuste parce que la petite merveille faisait toujours partie de la vie de Paco ! Et il aurait pu se prendre une enclume sur la tête que l'effet n'aurait pas été plus grand. "Tu fais ça... Avec lui ? Je veux dire... Vraiment ?" Tous ses soupçons prenaient donc réellement forme. Et il ne trouva sur le moment qu'une seule chose à dire. "Oh, Dieu..." On avait déjà vu plus constructif.
Il tenta cependant de se raccrocher aux branches parce qu'il en avait bien besoin après ça. Et parce que c'était trop embrouillé pour le moment dans sa tête pour définir une ligne de conduite immédiate. "Mais tu sais, j'ai un ami comme... comme... Vous ? Donc ça va. On n'est pas toujours d'accord sur tout là-dessus mais on parvient à en discuter. En tout cas, je trouve ça bien que tu aies gardé ça secret. C'est que parfois... la réaction des autres peut être violente." C'était en gros le discours qu'il avait tenu à Illyana, qu'il n'avait évidemment pas évoquée devant Paco. Parce qu'ils pouvaient bien être et faire ce qu'ils voulaient du moment que c'était fait de manière discrète ! Alors qu'il rajoutait plus pour lui-même qu'autre chose. "Comme celle des gens comme mon père par exemple." Et Dieu merci, celui-ci n'était plus là pour s'en prendre à Illyana.
Paco I. Lombardi
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“Ne t’inquiète pas pour cela, à mon avis tu l’as assez dégouté pour les dix prochaines années.” Il fait remarquer railleur. Cela le frustrait que tu ne joues pas le jeu. Il savait que des excuses pourraient faire du bien à Bastien, que pourrait permettre de refermer les blessures du passé, juste un peu plus, une seule étape. Il avait une mission. Et malheureusement pour lui, il n’avait toujours pas les bonnes armes pour obtenir ce qu’il voulait de Timothée. Tu restais le maitre face à lui malgré les années écoulées. Désagréable. Lui qui pensait ne plus être ce gamin d’autrefois, celui qui arrivait à tirer les ficelles pour aller dans son sens, qui prenait tout le monde par surprise, qui observait les scènes s’enchainer comme s’il en était l’organisateur était perturbé à cause d’un seul élément. Toi. L’inconnu dans l’équation. “Bien sûr que je le savais.” Il ne nie pas. À quoi bon ? Il n’était qu’un gamin, si toi tu n’étais pas capable de faire quoi que ce soit, qu’est-ce que lui – tout fin aurait-il pu faire face à cet homme qui le terrifiait. Il pouvait juste fuir, tenter de te convaincre de partir avec lui, très loin, le plus possible sans même se retourner. Egoïstement. Sans penser à la petite sœur laissé derrière.
Il serra les dents en t’entendant parler de nouveau de cet homme. Celui qu’il désirait trouver six pieds sous terre. Pourquoi était-il encore en vie ? Encore présent. As-tu réussi à t’en débarrasser ? Il voulait savoir, pourtant ses lèvres restèrent sceller, parce qu’il n'en avait pas le droit. Votre relation était encore beaucoup trop complexe, plus aussi amical qu’auparavant. “Et t’as pas idée à quel point.” Comment aurais tu pu avoir ne serait-ce qu’un soupçon ? De ses sentiments envers toi. Pas juste de l’admiration.
Ses sourcils se froncèrent, ne comprenant pas tes mots, puis il les haussa. Ah, visiblement tu avais enfin compris. Si bien qu’il resta silencieux, te laissant finir ta phrase, assimiler. Même si ce n’était pas exactement la vérité. Non. Il n’avait pas eu de relation avec un homme avant sa majorité et celles qu’il avait eu n’avait pas été sérieuse puisque Calypso l’avait intéressé très rapidement. Relation toxique, mais qu’il considérait comme parfaite, encore aujourd’hui. Et ses yeux s’écarquillèrent lorsqu’il comprit. Lui et Bastien ? Une grimace de dégout prit place sur son visage. Mais pourquoi tout le monde pensait qu’il sortait avec Bastien ? “Tu serais capable de baiser ta sœur toi ?” Il demande écœuré avant de reprendre la parole. “Bah c’est pareil pour moi, Bastien est mon frère. Ce n'est pas parce qu’on est tous les deux attirés par les hommes qu’on baise ensemble.” Il fait remarquer en roulant des yeux. Et puis, il préférait un autre genre d’homme, ceux avec des personnalités bien différente.
Et ses sourcils restèrent froncer parce qu’il avait l’impression que tu étais mal à l’aise et surtout ce choix de mot. Caché ? Il ne considérait pas qu’il l’avait fait, juste qu’auparavant il était beaucoup trop jeune et perdu, peu certain que ça soit réellement ça, que ce n’était pas juste ses hormones qui rendaient la situation compliquée. “Et moi qui m’attendait à ce que tu hurles et me cogne.” Il dit en haussant les sourcils. Oui, il était pas mal surpris pour le coup.
C'était beaucoup à assimiler. A commencer par tout son passé qu'il devait revoir sous un angle nouveau. Et quel angle ! Paco savait. Paco... Non pire, Paco avait toujours su. Et il n'avait jamais rien dit, même lorsqu'il faisait le fanfaron face aux autres se faisant plus fort que ce qu'il était. Un gosse qui craignait plus que tout son père et qui jouait au gros dur dans la cour de récré. Bien qu'il tentait plutôt de se construire un monde à lui, un monde où il ne laissait personne avoir le dessus sur lui... Mouais. Quand on voyait ce que ça avait donné par la suite, Paco aurait eu toutes les raisons du monde pour se foutre de lui, et à juste titre d'ailleurs.
Il avait donc tout son passé à revoir, mais pas seulement. Le présent aussi posait problème. Du moins les mêmes problèmes qu'avec le passé, et avec toujours la petite merveille... Sauf qu'apparemment Paco et lui étaient devenus frères ?! Et depuis quand cette nouveauté ? "Merci de m'en tenir informé..." Ouais, il supposait que ça aussi ça faisait partie du packaging du "soi-disant" ami ! Mais là, il se trouvait confronté à un autre problème. Si ce n'était pas la petite merveille, alors c'était qui ? "Et donc c'est qui ce gars avec qui tu..." Il arrivait juste pas à le dire. Non en fait, à l'imaginer, même ! "Parce que si c'est pas la petite merveille, c'est qu'il y en a un autre, non ?" Un gars qui accepterait de passer après le petite merveille ?! Mais qui accepterait ça ! Il avait surtout le sentiment que quelque chose lui échappait mais vu le sujet -et sa propre désastreuse expérience carcérale- il avouait volontiers ne pas avoir envie de se pencher là-dessus. Se prendre la tête sur ça ne lui plaisait pas en tout cas, et il balaya tout ça bien vite d'un geste de la main. "Ouais bah, vos histoires de folles c'est trop compliqué pour moi. Et puis, j'en ai largement eu ma dose, c'est bon..." Et il se foutait bien qu'on le taxe d'homophobe ! Il voulait rien avoir à faire avec ça et encore moins imaginer Paco là-dedans. Beurk...
Mais de là à hurler et cogner, il ne fallait tout de même pas exagérer. Il n'avait plus 17 ans ! "Pour rappel vu que t'imprimes pas, j'ai un ami comme "ça"... Un homo." Bon, tout récent mais un ami tout de même. Et c'était le genre de truc qui comptait ! Alors qu'il faisait un autre rappel clamé bien moins fort cependant. "Et je l'ai fait moi aussi, même s'il faudra qu'on m'explique ce qu'il y a de si génial à ça..." Et ça, il le disait plus pour lui-même qu'autre chose parce que c'était surtout une façon de parler ! C'est qu'il ne tenait pas vraiment à avoir des explications, et encore moins de Paco. Il se dégagea donc du mur et alla jusqu'à la fenêtre qu'il tenta de fermer parce que ce n'était pas le genre de sujet à parler avec une fenêtre ouverte même s'ils étaient au premier étage. Et oui, ils en avaient parlé à l'extérieur avec Orel mais ils s'étaient mis à l'écart et... Ce n'était pas Paco !
Agacé, il ferma un peu trop violemment la fenêtre qui n'y était pour rien qui en représailles ne fit rien d'autre que de s'ouvrir à nouveau... Et pourtant, il le savait qu'il fallait y aller en douceur jusqu'à trouver le point d'accroche qui maintiendrait ses vantaux fermés... "En tout cas t'étais pas obligé de tout me casser en frappant comme une brute. C'est malin..." Il avait dit qu'il était agacé ? Il ne savait pas exactement pourquoi mais oui, il était agacé !
Paco I. Lombardi
dites, quelqu'un a vu mes frites ?
♔ Date d'arrivée : 23/08/2019 ♔ Messages : 3022 ♔ Couronnes norvégiennes : 114660 ♔ Crédits : Ferny ♔ Âge : 27 ans ♔ Statut civil : En couple ♔ Études ou métier : Propriétaire du Blood Night et glandeur la majorité du temps ♔ Pourquoi la Norvège ? : Ne pas laisser Bastien seul ♔ Animaux adoptés : Taiyo, un chien un peu fou et un lapin dragueur ♔ Votre espace :
seeing the pain, seeing the pleasure No matter how hard I try, you’re never satisfied. This is not a home I think I’m better off alone. ( Three Days Grace → Home )•••
Il reste silencieux. Parce que la question a été posé. Qu’il pourrait se dérober comme il sait si bien le faire. Qu’il pourrait prétendre mentir, qu’il pourrait détourner le sujet. Il te fixe, de ses iris. Est-ce réellement une bonne idée ? Parce que oui. D'un autre côté, pour se venger il voudrait bien salir ces souvenirs de vous enfant, certain que tu le prendrai mal, qu’une grimace de dégout prendrait place sur ton visage, que tu allais le mettre dehors. Alors il fit un pas en arrière. Parce qu’il n’avait aucune envie de rentrer chez lui avec un nouvel hématome. “C’était toi.” Il le dit clairement, sans ciller, sans détourner ses iris, sans aucune honte parce qu’il n’en avait pas. Il l’avait été. Si fou amoureux. Tellement aveuglé. Tellement émerveillé par l’homme face à lui, même s’il portait désormais les stigmates de la prison, de la souffrance, de la réalité violente de ce monde. Au moins, il avait pas une stupide déclaration comme il s’entrainait à le faire autrefois, cherchant comme le dire, comment ne pas se faire rejeter. Ou au moins sans que te perdre. Quitte à rester ami. Il le savait que tu n’étais pas comme lui, que tu aimais les femmes, uniquement elles, que tu les désirais comme l’adolescent que tu étais, que tu incarnais, si fort, si majestueux, même à leurs yeux. Même s’il n’avait pas compris pourquoi tu ne semblais jamais en parler, pourquoi tu ne profitais pas de ta popularité. De l’intérêt qu’elles te portaient dans ce lycée.
“Ah ouais ? Parce que je ressemble à une de ces folles comme tu dis ?” Il demande en te fixant droit dans les yeux, le regard désormais bien plus dur. Il ne supportait pas ces mots, pour le qualifier lui. Bastien. Sven. Orel., Shun-Tao. Même si 3 d’autres eux étaient aussi attirés par les femmes.
“T’as pas d’ami Tim, il n’est pas possible d’être ami avec quelqu’un que tu dénigres et tant que tu ne vas pas arrêter tes conneries de ce genre, ça restera comme ça.” Qui était ce type qui acceptait d’être traité ainsi ? “Tu te sers de lui, comme tu te sers de tout le monde.” Méchant. Cruel. Oui. Il était blessé et se faisait un plaisir de t’attaquer à son tour. Engage un nouveau combat. À croire qu’ils étaient incapables de faire autre chose. Une grimace de dégout pris place sur son visage en t’entendant faire mention de tes viols. Si triste. Il pouvait sans doute comprendre maintenant. Ton dégoût. Bien plus fort à cause de cette horreur. Et son envie de tuer cet homme lui revint. Si fort. Il n’allait pas tenir. Il devait parler à MJ, il devait se débarrasser de ce monstre. Absolument. “Les hétéros et hétéros curieux sont nuls pour ça.” Il dit simplement d’une voix ennuyeuse. Ils étaient beaucoup trop aveuglés par leur dégoût, leur peur d’être catégorisé dans une case qu’ils ne cherchaient pas à réellement partager un moment avec l’autre.
Et un élan provocateur s’éprit de lui. Si bien qu’il eut un sourire au coin, tout en reprenant la parole. “Je peux te montrer.” Son sourire s’étira, parce qu’il s’attendait à un cri écœuré, prenant un malin plaisir à te choquer, te bouleverser. “Arrête de faire le con et va vivre ailleurs, il suffit juste de donner un coup de pied et tout tombe en lambeau ici.” Il fait remarquer en jetant un coup d’oeil autour de lui, remarquant le maigre butin que tu possédais. Peut-être que tu comptais bientôt quitter la ville. Ce qui expliquerait le manque de personnalisation des lieux.
C'était quoi ça ? Juste deux petits mots que Paco avait laissé tomber en le fixant tout en attendant visiblement une réaction de sa part. Mais c'était des mots qui ne voulaient rien dire. Ou plutôt que son esprit avait du mal à assimiler... “C’était toi.” Ca n'avait juste pas de sens. Et Paco était venu ici, jusque chez lui, pour lui dire ça ?! Mais il se foutait de qui ? Parce qu'il avait surtout l'impression de n'être en cet instant qu'un jouet entre ses mains, et cette idée avait de quoi être dérangeante. Il y avait une époque où il s'en serait moqué persuadé que jamais Paco ne lui porterait atteinte... Apparemment, il s'était fourvoyé sur tout le concernant. Absolument tout. Et il n'était pas sûr d'aimer cette idée. "Quoi ? C'est quoi cette connerie ?" Et Paco avait bien fait de s'écarter parce qu'il avait besoin d'air. Et de s'extirper de cette mélasse qui l'empêchait de réfléchir, jusqu'à en oublier toute réplique sur le terme de "folle" concernant Paco -tout en détestant perdre comme ça du terrain- mais il n'était pas sûr qu'il aurait pu sortir quelque chose de seulement intelligible. Il avait bien trop à penser, et visiblement toute une vie à reconstruire.
Il s'était donc éloigné pour retrouver son espace vital, officiellement pour s'occuper de sa fenêtre, et ça lui fit un bien fou. Même si tout restait confus, il pouvait au moins mettre tout ça de côté pour ne s'intéresser qu'aux "gentillesses" de Paco. Et c'était plus que bienvenu parce qu'il se retrouvait en terrain connu et il savait faire avec ! "Ah ouais ? Sauf que moi, je suis là pour lui et sans contrepartie débile. Je crois pas que tu puisses en dire autant !" Bien que le "là pour lui", ça s'était limité à pas grand-chose dans les faits mais il avait effectivement été là pour le regarder se faire tabasser, oui. Et pour le ramasser ensuite, ça comptait, non ?
Sauf que Paco avait la main sur la discussion et visiblement, il ne comptait pas s'arrêter en si bon chemin. Le terrain étant miné, il garda encore une fois un silence prudent sur les aptitudes des hétéros tant ça sentait le piège à plein nez. A la place, il se concentra à trouver lentement et d'une main devenue experte le point d'accroche des vantaux de la fenêtre. Pour le louper à ce qui suivit alors qu'il réagissait aussitôt. "Comment ça, tu peux me montrer !?" Et s'il avait vivement tourné la tête vers lui alors qu'il s'était exclamé sous le choc et la stupéfaction, son regard s'était rapidement fait lui soupçonneux. "Et c'était pas censé être au passé ton... truc...pour moi..." Sa voix avait mué peu à peu en murmure à mesure qu'il réalisait la portée des mots... Qui s'imprimaient davantage à chaque nouvelle référence comme une encre indélébile qui s'accrochait à votre peau. Ne voulant pas en rester là autant pour cette fichue fenêtre qu'il parvint tout de même à fermer, que pour Paco, il se tourna vers celui-ci pour le voir tellement... Fier, arrogant, presque majestueux à déclamer "ça" et à attendre il ne savait quoi de lui. Parce que ça aussi, ça n'avait pas de sens. Comment pouvait-on s'en vanter, franchement ?!
Alors certes Paco avait foutu toutes les bases de sa vie en l'air mais il comptait certainement pas se laisser faire. Et s'il voulait une réponse, il allait lui en donner une ! Et elle lui vint automatiquement aux lèvres alors qu'il ressentait un plaisir presque sadique à la lui balancer à la figure et que surtout, il ne s'en cachait pas. "Commence déjà par bazarder ta petite merveille, et on verra après..." Eh oui, la contrepartie débile, ils pouvaient être deux à l'utiliser et on pouvait dire qu'il était plutôt fier de son retour à l'envoyeur... Et il s'en foutait comme de sa première chemise que la petite merveille soit un frère ou pas. Il était juste de trop, c'était pourtant pas bien compliqué à comprendre ! Mais surtout, il avait bien compris que jamais Paco ne ferait ça, ce qui pour le coup l'arrangeait plutôt bien malgré le sourire qu'il affichait et qui disait à lui tout seul. Tant pis pour toi...
Finalement, il n'avait fallu que cela pour balayer tout ce qui était bien trop dérangeant, et se satisfaire de revenir à leur relation initiale. Quelque chose de connu, maitrisé et de normal surtout ! "Décidément, après l'odeur du poisson que ton nez délicat ne supporte pas, c'est mon appartement qui ne convient pas aux désidératas de Monsieur." C'était même à se demander ce que Paco faisait encore ici ? Ou ce qu'il lui trouvait ? Ou même pourquoi il voulait lui montrer "ça" ?... A mesure que les questions défilaient dans sa tête, il les éliminait une à une, peu sûr d'avoir envie d'une réponse.
Paco I. Lombardi
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♔ Date d'arrivée : 23/08/2019 ♔ Messages : 3022 ♔ Couronnes norvégiennes : 114660 ♔ Crédits : Ferny ♔ Âge : 27 ans ♔ Statut civil : En couple ♔ Études ou métier : Propriétaire du Blood Night et glandeur la majorité du temps ♔ Pourquoi la Norvège ? : Ne pas laisser Bastien seul ♔ Animaux adoptés : Taiyo, un chien un peu fou et un lapin dragueur ♔ Votre espace :
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Il a un sourire au coin. Contrit. Tu n’aurais pas mieux dit. “Ouais, comme tu dis, une sacrée connerie.” Il n’avait pas honte de ce qu’il avait ressenti. Comment le pourrait-il ? Tu étais l’unique à ses yeux, si incroyable, capable de soulever des montagnes, des mots tranchantes, si belle et qui arrivait à toucher ceux que tu souhaitais attaquer, un regard dans lequel il rêvé de se plonger, des murmures tout contre son oreille, faisant battre son cœur et ces lèvres qu’il essayait de ne pas fixer, ne surtout pas te mettre sur la voie. Que tu doutes de lui. De cet intérêt grandissant qu’il te portait. Non, il n’en avait pas honte. Mais il refusait que ça soit qui le salisse, il préférait le faire lui-même, moins douloureux.
Il hausse les épaules. “De toute façon, c’est pas si on était ami toi et moi alors je n’avais aucune obligation.” Il fait remarquer sans aucune gêne. Il ne se sentait en aucun cas coupable de quoi que ce soit, bien disposé à défendre ses intérêts jusqu’au bout, quitte à ce que ça te déplaise et cela passait par le bien être de Bastien. Sa mission dont il s’était attribué dès l’instant où il l’avait retrouvé en pleure dans cette salle de classe, assit sur un tabouret, caché derrière une toile qui n’était plus du tout blanche. Taché par la douleur, la peine, la haine qu’il ressentait. L’art. Qui n’avait pas cessé de le suivre jusqu’ici.
“C’est comme tu veux.” Il dit en haussant les épaules, nullement gêné et justement, peut-être qu’il aurait dû l’être, parce que faire une telle proposition ne lui ressemblait pas. Il était plus du style à se moquer discrètement. Mais malgré lui, laisser le souvenir du viking lui était insupportable. Inconfortable, il détourna le regard, le posant sur l’extérieur de la ville. Tant qu’il ne croisait plus tes iris. Parce qu’il ne reçut pas le coup, l’insulte. Juste de la gêne et du calme. Qu’est-ce que cela voulait dire ? “Te montrer ne veux pas dire coucher avec toi.” Il fit remarquer, reprenant de l’aplomb. Et il eut un rire, amusé par tes mots, l’insolence revint lui coller à la peau sans attendre. “C’est toi qui rates quelque chose, pas moi.” Il dit simplement en haussant les épaules. Tant d’assurance. Il jouait avec le feu. C’était complètement stupide de faire une telle proposition, tellement stupide de vouloir tirer sur les fils, parce que ce jeu était dangereux. Il le savait parfaitement, il ne pouvait pas se permettre de se lancer dedans, pas avec toi, pas avec un adversaire qui lui avait appris à manier les mots, pas avec un adversaire qu’il avait aimé. Mais c’était si bon. Impossible de s’arrêter, beaucoup trop inconscient. Tentateur. “Justement tu bosses déjà dans un endroit où l’odeur n’est pas géniale, pour finir par te reposer dans un endroit où tu as certainement du mal à dormir.” Il ajoute. Ou peut-être que tu étais habitué. Que tu avais ce besoin d’entendre du bruit. Comme pour te rappeler que tu n’étais plus en prison, mais en sécurité.
Comment était-il censé prendre ça ? Bien sûr que c'était une connerie ! Comment on pourrait appeler ça autrement ? Et d'ailleurs pourquoi il lui disait ça maintenant alors qu'il se l'était bouclé pendant toutes ces années ?! Vraiment Paco avait le don de l'agacer, et de lui retourner le cerveau surtout ! D'autant que Paco ne s'arrêta pas à ça et qu'il aurait sans doute préféré ne pas avoir à entendre la suite. "Moi, je l'aurais fait... Je suis vraiment trop con parfois." Souvent même, alors qu'il refusait de croiser le regard de Paco. Il l'aurait fait en souvenir du passé. Parce que Paco avait toujours été important, jusqu'à imposer ce gosse à leur groupe sans leur laisser le choix. Il ne s'était pas fait que des amis ce jour-là mais son statut de chef -et de petite terreur ?- avait su calmer les plus récalcitrants. Et Paco ne l'avait plus quitté jusqu'à... La petite merveille.
Et aujourd'hui, celui-ci lui proposait... En fait, il ne savait même pas ce qu'il lui proposait ! Mais apparemment pas de coucher avec lui. "Manquerait plus que ça !" Mais pour le coup, il était curieux de savoir ce qu'il lui proposait réellement. "Tu vas me faire regarder des pornos gays ?" Il se demandait s'il devait éclater de rire... Mais puisqu'il était censé louper quelque chose, après tout pourquoi pas ? Quoi qu'il pourrait advenir, ce ne pourrait pas être pire qu'avec le Viking de toute façon. Du moins... Il pensait. Parce que Paco avait été le premier à lui dire qu'ils n'étaient plus amis et qu'il n'avait donc plus d'obligations envers lui. Ce qui n'était pas spécialement rassurant. Pourtant... Il devait tenir une sacrée couche de conneries lui aussi parce qu'il voulait se dire que ce qu'ils avaient vécu avait compté. Ça avait au moins compté pour lui. Et rien que pour cela, il allait jouer le jeu. "Ok. Montre-moi donc ce que je rate de si formidable..." Et si son ton était quelque peu ironique, laissant parfaitement deviner le peu de crédit qu'il apportait aux paroles de Paco, son petit sourire en coin l'était lui bien davantage ! Quant au regard qu'il posait sur lui, ce n'était qu'un concentré de défi.
D'ailleurs la suite lui parut bien insignifiante. Venir porter un jugement sur son travail ou son logement était tellement puéril. A quoi s'attendait Paco ?! Il était un ex-taulard ! Mais avec un programme de réinsertion qui lui avait tout de même permis de refaire son année de terminale pour passer son bac et obtenir à la suite une formation en espaces verts, chose qui l'avait toujours fait marrer au vu de la cour de promenade complètement bétonnée et fermée par des grillages à la façon d'une cage pour contrer les évasions en hélicoptère. Et tout ça pour se retrouver sur un bateau de pêche... Alors l'odeur, le travail physique, les horaires à rallonge, son logement limite insalubre, tout ça n'était rien. Ca n'avait strictement aucune importance. C'était de toute façon toujours préférable à ce qu'il avait connu dans ses 9 m² qu'il avait partagé avec le Viking... Mais il y avait une chose qu'il aurait voulu se débarrasser, rien qu'une. "Et il n'y a pas de médocs réellement efficaces contre le mal de mer. Ou s'ils le sont, ils me rendent eux aussi malade..." Le jackpot donc. Et tout le reste à côté de ça, c'était juste du pipeau.
Paco I. Lombardi
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"Permets-moi d’en douter.” Oui, il ne savait plus qui tu étais, relation complexe. Vous n’étiez pas ami, pas ennemi, pas des connaissances, pas avec ce passé que vous partagiez, même si les souvenirs étaient différents pour l’un et pour l’autre. Si bien qu’aujourd’hui, face à ces réalisations, il resta ainsi, juste à te regarder, droit dans les yeux parce qu’il était incapable de faire autre chose. Le besoin de te sonder, jouer avec le feu, comme le papillon de nuit qu’il était. “J'ai presque cru que tu y pensais.” Il fait remarquer avec un sourire au coin. “Non, même moi je n’en suis pas friand.” Il préférait encore regarder ses propres sextapes plutôt que de regarder deux personnes le faire ensemble. Et puis, il avait toujours besoin d’être stimuler en jouant avec sa proie, le jeu de la séduction était beaucoup trop important pour lui, une étape primordiale. De plus, il considérait que tu risquais d’en être juste plus dégouté des relations entre deux hommes. Son idée était complètement insensée et surtout difficile à réaliser. Tu avais subi plusieurs viols d’un homme, du viking qu’il avait essayé de frapper sans succès. Il avait donc gouter à la force, à la puissance qu’il possédait. Et pouvait très bien imaginer à quel point cela avait pu être l’enfer. Il baissa la tête et grimaça en y repensant, ne pouvant retenir le dégoût qui prenait part de son être.
Il ne dit pas un mot de plus, se contente de déposer ses iris sur ta personne. Effectue un nouveau pas en avant, se rapprochant de ta personne. “Tu as conscience qu’il te faudra avoir l’esprit ouvert ?” Il demande en penchant la tête d’un côté. Ses prunelles se baladant sur ton visage, en quête d’une réaction allant à l’encontre de ses mots.
“Si ça ce n’est pas un signe pour te faire comprendre de tenter autre chose, je ne sais pas ce qu’il te faut de plus.” Il dit en haussant les épaules. Tu étais têtu, bien plus que lui et ça s’en était la preuve. D’ailleurs, il fût curieux, est-ce que tu continuais à travailler avec le Viking ? Était il toujours dans les parages, attendant que tu aies besoin de lui ? “Il a vraiment été viré ?” Il demande, curieux. Il voulait savoir où le trouver pour s’en débarrasser.
A un moment donné, les rôles s'étaient inversés et c'était lui qui se retrouvait aujourd'hui à courir après Paco. Ou du moins après une relation qui n'existait visiblement plus que dans sa tête et alors que celui-ci ne se gênait pas pour le remettre à sa place. Il ne comptait plus dans sa vie, et ce n'était pas la première fois que Paco le lui faisait comprendre, jusqu'à apparemment mieux savoir que lui ce qu'il pensait ! "Rectification : C'est pas moi le con là-dedans mais toi." Parce qu'il y avait de quoi être un peu dégoûté.
Et surtout ne plus rien y comprendre... Parce qu'il doutait tout de même que Paco se soit déplacé seulement pour lui proposer une initiation ? -il ne voyait pas comment appeler ça autrement- aux relations homosexuelles. Et visiblement pas par le biais de pornos gays, chose dont il le remerciait ! "Je te remercie pour m'épargner ce genre de chose. Mais tu sais que niveau pratique, je sais déjà tout ce qu'il y a à savoir ?... Tu comptes faire quoi ? Me donner des cours de biologie ?" C'était de la pure provocation, et ça sonnait presque puéril face à Paco qui avait la main sur la conversation -la confrontation ?- depuis maintenant un bon moment. Mais c'était qu'il ne voyait pas où il voulait en venir et à quoi s'attendre... Mais surtout, que voulait-il de lui ? Puisque visiblement il ne le considérait plus comme un ami... Lui faire payer son comportement envers la petite merveille ? C'était ce qui lui était aussitôt venu à l'esprit et il ne comptait certainement pas se défiler ! "Ca risque d'être drôle..." Ou pas. Mais ça, il préférait ne pas y penser. "Alors pourquoi pas ? J'ai hâte de voir ce que tu me réserves..." Provocation encore, mais il lui fallait répondre à ce regard intense et si plein d'assurance qui le fixait sans broncher. Tellement loin de l'image du gamin qui peinait à croiser son regard... Tellement impressionnant... Magnifique. Même s'il avait déjà su à l'époque que Paco était appelé à devenir bien plus que ce gamin qui partageait avec lui ses escapades graff dans les rues de Paris. Moments partagés de trop rare insouciance et de pur bonheur.
L'observant s'avancer lentement vers lui, il releva le menton avec un air de défi. Parce que l'entendre demander après le Viking était un peu le summum du foutage de gueule, non ? "Parce que ça t'intéresse maintenant ? Pour rappel, ta petite merveille était plus importante que l'aide dont j'avais besoin. Et puis si je me fie à tes dires, on n'est plus amis apparemment alors pourquoi je te dirais ?" Parce qu'il savait ce qu'il devait et à qui, et clairement il ne devait rien à Paco. "J'ai une dette envers Aaron maintenant, et par ta faute ! Et je compte bien la rembourser, quitte à crever sur son foutu rafiot." Il lui devait bien ça. Parce que celui-ci n'avait pas été long à récupérer la boucle d'oreilles et à aller voir les flics pour leur sortir sa jolie petite histoire, visiblement bien heureux lui aussi de se débarrasser du Viking. Bon, il s'était limité au poste de police de Bergen mais il supposait que la coopération internationale avait dû jouer à plein. "Il n'est plus dans les parages, c'est tout ce qui compte. Il a dû sentir le vent tourner..." C'était sans doute inconséquent de se limiter à juste cela mais il n'allait certainement pas courir après le Viking pour s'assurer qu'il avait bel et bien quitté la région.
Paco I. Lombardi
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Il préfère ne pas renchérir. Il doutait et ne pouvait revenir sur son ressentit, certain que tu désires juste obtenir ce que tu souhaites sans réelle contrepartie. Et un de ses sourcils se souleva. Parce que tu ne te rendais pas compte à quel point tu te trompais, à quel point tu étais dans l’erreur. Et cela lui donnait juste l’envie de jouer, comme si tu le provoquais, comme si tu désirais jouer avec lui, avec ses nerfs et il avait du mal à y résister. Beaucoup trop tentant. Si bien qu’il s’avança un peu plus, son sourire au coin. Il posa sa main à plat sur la fenêtre, désormais fermé, te coinçant d’un côté tout en penchant a tête d’un côté. “T’as pas bien entendu ce que j’ai dit tout à l’heure timmy.” Il commence en approchant son visage de ton oreille. “Tu sais ce qu’est la différence avec quelqu’un qui sait comment s’y prendre ?” Il demande dans un chuchotement, ses iris à l’affût d’une de tes réactions. “Il y a quelque chose en toi... rien qu’en la titillant, tu seras incapable de prononcer une parole autre qu’encore... suppliant pour que ça recommence, quitte à te faire hurler...si fort.” Ses lèvres effleurent ton oreille alors que son sourire devient plus carnassier. “Ne me provoque pas...” Il menace tout en s’éloignant, le regard noir de désir alors qu’il tourne les talons pour commencer à s’éloigner. Ce n’est pas bon pour lui de rester plus longtemps ici. Pas avec ce genre de sujet. Il avait promis, il ne voulait pas déconner à nouveau. Sven croyait en lui. Il était hors de question qu’il le déçoit.
“C’est ta haine qui est responsable, pas moi.” Il dit dans un ton calme, se retenant de lever les yeux au ciel. De toute façon, même si tu ne lui donnais pas l’information, il le trouverait. Détourné à s’en débarrasser une bonne fois pour toute. “Décidément, tu aimes te faire avoir par tous les sales types que tu rencontres et leur devoir quelque chose, mais à moi... c’est beaucoup trop difficile.” Il fait remarquer en ayant un sourire, presque triste. Parce que c’était bien plus révélateur qu’on pouvait penser. À croire qu’à aucun moment tu étais en capacité de lui faire confiance. Ou de croire en lui. “Je vois.” Il ajoute simplement. Au moins cela voulait dire que tu ne le voyais plus. Une bonne chose.
Sa cellule de prison avait fait en tout et pour tout 9m² qu'il avait partagé pendant 10 ans et H24 avec une armoire à glace qui occupait tout l'espace à lui seul et pourtant, il n'avait jamais été si conscient du Viking qu'il ne l'était là actuellement avec Paco s'approchant lentement de lui. Il aurait pu trouver une nouvelle excuse pour s'éloigner de cette fenêtre et mettre de la distance, juste pour trouver autre chose à respirer que l'air expiré par Paco. Ou pour se défaire de son regard qui l'épinglait là sans lui laisser d'autres possibilités que de se noyer dans ses iris sans fond. D'autant qu'il lui en laissait l'opportunité de le faire en plus, mais... Mais il ne le fit pas. Trop concentré sur sa présence qui emplissait tout son espace et sur ses paroles sur lesquelles il trouva aussitôt à redire. "Timothée, s'il te plait." Et ce n'était en rien une demande malgré la formule de politesse. Il expliqua d'ailleurs rapidement. "Il n'y a que mes amis qui m'appellent Tlmmy... Tu t'es donc interdit le droit de le faire..." Timothée donc.
Et s'il pensait pouvoir garder -un peu- la main sur les événements, la suite lui prouva tout le contraire. Il avait suffit que Paco se penche sur lui et lui souffle dans son oreille pour qu'il en trésaille. Et les paroles prononcées ne firent rien pour arranger la situation. Parce que Dieu, ce n'était vraiment pas la chose à lui dire alors que ça faisait bien trop longtemps qu'il n'était pas sorti, non pas pour boire -ça, il le faisait bien trop souvent à son goût- mais juste pour se trouver une fille ! Parce que c'était pas possible de surréagir pour si peu. Parce qu'il soit électrisé par un souffle sur son oreille, ce n'était en soi pas nouveau. Les quelques copines qu'il avait eu au lycée -et qui se comptait sur les doigts d'une main malgré le succès qu'il avait pu avoir de par son statut de chef de bande- s'étaient assez fichues de lui et de ce réflexe qu'il n'était jamais parvenu à contrôler. Mais de là à se retrouver chamboulé par quelques paroles, au point d'en fermer les yeux, on frisait le grand n'importe quoi. "T'es pas obligé de me souffler dans les oreilles..." Sa main s'était portée à son oreille qu'il frottait pour faire disparaitre la sensation fantôme des lèvres de Paco qui persistait... Quand il disait que c'était du n'importe quoi !
Ce fut finalement Paco qui s'éloigna, et sans que cela lui apporte un quelconque soulagement. Au contraire, même... Ce qui l'amena à dire davantage pour lui-même que pour Paco. "Eh bien, il est temps que j'aille faire un tour au Blood Night me trouver une copine..." Et une pas trop collante, c'était toujours ça le plus compliqué. Sauf qu'au vu de ce qu'il venait de se passer, il ferait sans doute mieux pour une fois de ne pas se montrer trop regardant. "Je sais de quoi tu parles, enfin je crois... J'étais généralement trop occupé à tenter de respirer pour penser à autre chose mais... J'ai parfois senti... ce truc. Mais de là à ce que ça me fasse hurler, faut pas non plus exagérer." Haussant les épaules avec désinvolture, il résuma en un simple "C'est juste une histoire de réflexe." Comme pour ses oreilles en somme.
Pour le reste, il sut rendre à César ce qui était à César. "C'est toi qui est responsable de cette haine, Paco. C'est de ta faute si elle est là." Si seulement il ne s'était pas accroché ainsi à la petite merveille, sans doute que les choses seraient très différentes entre eux aujourd'hui... "Et t'aurais pu me demander n'importe quoi, vraiment n'importe quoi, mais pas un truc qui concernait la petite merveille. C'était évident que je t'aurais dit non. Et tu le savais." Là aussi, c'était de sa faute. Et en vérité, sa vie avait toujours un peu trop tournée autour de Paco. "C'est chez toi que j'avais été frappé en premier, pour ce que ça m'a servi..." Et c'était un peu amer, oui.
Paco I. Lombardi
dites, quelqu'un a vu mes frites ?
♔ Date d'arrivée : 23/08/2019 ♔ Messages : 3022 ♔ Couronnes norvégiennes : 114660 ♔ Crédits : Ferny ♔ Âge : 27 ans ♔ Statut civil : En couple ♔ Études ou métier : Propriétaire du Blood Night et glandeur la majorité du temps ♔ Pourquoi la Norvège ? : Ne pas laisser Bastien seul ♔ Animaux adoptés : Taiyo, un chien un peu fou et un lapin dragueur ♔ Votre espace :
seeing the pain, seeing the pleasure No matter how hard I try, you’re never satisfied. This is not a home I think I’m better off alone. ( Three Days Grace → Home )•••
“Je m’en fou Timmy, je me réserve ce droit.” Il dit sans aucune gêne en restant sur ses appuis. Si proche de toi, ses iris ancrées dans les tiennes, comme pour ne pas te laisser t’échapper et te provoquer à son tour. Un combat de fierté, deux coqs. Il était loin le gamin d’autrefois qu’il n’osait pas croiser ton regard – de peur que tu puisses lire dans ses prunelles cette lueur pleine d’amour. Il se retient de peu de faire une grimace. Décidément, il avait été un gamin bien naïf. Il ne savait pas s’il était déçu que tu ne réagisses pas violemment. Sans doute un peu, parce que cela aurait été tellement plus facile. Plus simple de tourner la page et juste refermer le livre, même si tu vivais aussi dans cette ville. Mais face à cette passivité, à cette curiosité malsaine, à cette compréhension ? Tu ne semblais même pas réellement te rendre compte de ce qu’il avait dit. Est-ce que tu avais compris qu’il t’avait aimé ? Si fort ? Aveuglement ? Non. Visiblement non. Et puis tant mieux, ainsi il pouvait se dépêtrer de la situation.
Et il ne put retenir un rire. Parce que même ça tu arrivais à le gâcher. Il rit tout en s’éloignant de toi. Tu avais réussi à tout briser et ce n’était finalement pas plus mal. Même si c’était un peu vexant, loin d’être habitué à ce qu’on soit de marbre face à lui. Il adorait jouer de ses charmes, homme, femme, Paco était un séducteur qui ne pouvait s’empêcher d’attirer l’attention sur lui. Même en étant en couple avec Sven, séduire, plaire, faire en sorte d’être plaisant, il n’arrivait pas à s’en empêcher, une seconde nature qui lui collait à la peau et certainement jusqu’à sa mort. Heureusement que son petit-ami n’était pas jaloux, il savait parfaitement ce que cela donnait s’il avait toujours été avec Calypso.
Il eut un nouveau petit rire. “Visiblement oui.” Les mains dans les poches de son jean, il reprit la parole. “Ce n’est pas pour rien que je dis que les hétéros sont nuls.” Il l’avait expérimenté lui-même, l’avait aussi expérimenté sur des partenaires, il n’était pas possible de rester de marbre lorsque cette boule était stimulée. “N'importe quoi.” Il fronça les sourcils tandis que ses traits deviennent plus durs. “Tu l’avais déjà en horreur avant même que je le défende juste à cause de sa différence. Passe à autre chose, comme tu l’as bien fais remarquer, on est plus ami, tu n’as donc plus aucune raison de le détester bêtement, surtout qu’il ne t’a jamais rien fait.” Il fait remarquer dans un ton cinglant. “Au lieu de détester ton ex-colocataire ou ton père, c’est lui que tu hais. Qu'est ce qu'il a fait hein Timothée ? Qu'est-ce qu'il a fait qui peut arriver au même niveau que les deux monstres que tu as connu dans ta vie !” Il hurle en te fixant d'un regard fou.
Comment ne pas sourire à ça ? Bien sûr qu'il en avait souri d'un air entendu face à toute l'assurance de Paco s'accordant le droit de l'appeler Timmy, quand bien même il était le premier à clamer qu'ils n'étaient plus amis. Et il n'en était même pas étonné. "Faudrait savoir... Tu défonces ma porte, je ne sais même plus pourquoi, tu clames qu'on n'est plus amis et t'es toujours là à m'appeler Timmy..." Ca avait été dit à mi-voix parce qu'ils étaient si proches qu'il n'y avait pas besoin de la hausser davantage... Et peut-être qu'il aurait voulu le faire qu'il n'aurait pas pu. C'était lui qui déraillait dans tout cela... Ou peut-être eux ? En tout cas lui c'était sûr. Il avait besoin de se trouver une copine, pas trop chiante mais là quand il le fallait. Aaron lui avait parlé d'une cousine, ou un truc du genre... Pourquoi pas, après tout ? Même si le modèle scandinave blonde aux yeux bleus et à la peau pâle n'était pas spécialement son truc. Il ferait avec.
En fait, il en avait surtout besoin pour lui permettre d'avancer, et d'arrêter de se retourner sur le passé. Venir ici était censé être un nouveau départ, et ça avait plutôt pas mal démarré. Un nouveau boulot, des nouvelles connaissances, le Viking qu'il avait apparemment réussi à dégager... Et tout comme pour son père, c'était une grosse victoire d'y être parvenu même si cette fois-ci, c'était surtout pour lui-même qu'il avait agi. Alors pourquoi Paco, et surtout la petite merveille ? Toujours la petite merveille comme un caillou dans sa chaussure... Et qui revenait une nouvelle fois entre eux, et il en avait juste marre de sa simple existence ! "MAIS BON SANG, VA LE REJOINDRE ET FOUS-MOI LA PAIX ! IL N'EST PAS A LA HAUTEUR !" Il était le premier surpris à hurler ainsi mais il fallait que ça sorte et que Paco lui fiche enfin la paix avec sa petite merveille. Il poursuivit donc sur le même mode sans se préoccuper des mots qui sortaient sans le moindre filtre. "IL N'A JAMAIS ETE A LA HAUTEUR ! IL SE DECLAMAIT COMME ASSUMANT CE QU'IL ETAIT ALORS QUE CE N'ETAIT QU'UN PAUVRE TYPE PAS FOUTU DE SE DEFENDRE ! ET C'EST A CA QUE J'AURAIS DU RESSEMBLER ?!..." Il avait bloqué. Oh, Dieu ! Alors que son cerveau continuait à fonctionner lui à plein régime. Comme un puzzle dont les pièces se positionnaient enfin toutes seules modifiant drastiquement ses croyances jusqu'à ses bases les plus solides, le laissant chancelant -il n'avait de toute façon jamais eu le pied marin- dans les ruines qu'était sa misérable vie. Comme une claque qu'on se prenait en pleine figure et qui vous faisait reculer. Comme cette porte qui vous terrifiait et par laquelle vous deviez entrer tous les soirs sans savoir ce qui vous attendait derrière... "Mon père se trompait, j'avais rien à voir avec ça... Il se trompait." Ca ne semblait être qu'un murmure après tous ses hurlements mais c'était surtout se raccrocher aux branches pour ne pas tomber encore plus bas. Alors que lui glissait le long du mur pour se retrouver assis par terre.
Paco I. Lombardi
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♔ Date d'arrivée : 23/08/2019 ♔ Messages : 3022 ♔ Couronnes norvégiennes : 114660 ♔ Crédits : Ferny ♔ Âge : 27 ans ♔ Statut civil : En couple ♔ Études ou métier : Propriétaire du Blood Night et glandeur la majorité du temps ♔ Pourquoi la Norvège ? : Ne pas laisser Bastien seul ♔ Animaux adoptés : Taiyo, un chien un peu fou et un lapin dragueur ♔ Votre espace :
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Pris au dépourvu. Ses yeux se transfèrent en deux fentes, exprimant sa rage d’avoir été mis devant le fait accomplis. Surtout par toi. Vraiment pas le moment ! Et les mots franchissent la barrière de ses lèvres sans même qu’il soit en capacité de les retenir. “La ferme !” Piqué au vif et particulièrement bruyant alors qu’il n'en avait pas besoin. Vous étiez si proche que ce n’était pas nécessaire.
Et l’un de ses sourcils se souleva lorsqu’il t’entendit crier, t’exclamer, faire comprendre et entendre ta colère, ta rage. Bastien, toujours Bastien qui était capable de te rendre aussi passionné. Est-ce qu’il n’y avait pas quelque chose d’autre là-dessous ? Tant de question, d’interrogation, que pouvait avoir Bastien pour réussir à faire naître une telle rage en toi ? Il s’était posé la question autrefois – quand il était gamin, le jalousant un peu, parce qu’avec sa seule présence, ton attention était totalement portée sur lui, une jalousie qui heureusement avait bien vite disparu, parce qu’il n’y avait rien, rien à reprocher à Bastien sauf d’être qui il était, d’assumer, d’avoir le courage de ne pas se cacher, contrairement à lui. “A la hauteur de quoi Timmy ? Hein de quoi ?” Et la stupeur le prit. Parce qu’il ne s’attendait pas à cela, à ce que ces mots franchissent la barrière de tes lèvres, si bien qu’il se demanda s’il avait bien entendu, s’il n’avait pas déliré si c’était vraiment réel. Ses iris se baladaient sur ton visage, la surprise lisible sur le sien. En quête d’une réponse. Et il ne pouvait plus se voiler la face, il le voyait, si bien cette bataille, cette torture que tu t’offrais constamment. Encore et encore si bien qu’il s’en retrouvait bouleversé.
Murmure, comme un enfant en faute, qui refusait la réalité, la vérité qui avait pourtant été dite et il se sentait dans un tourbillon, encore une fois. Si intense. Tu allais le rendre complètement fou ! Ou ne l’était-il pas déjà ? Oui sans doute. Et c’est pour cela qu’il ne se retint pas, qu’il eut l’impression d’être poussé. Ses mains se posèrent sur tes joues alors qu’il approchait son visage du tien et qu’il capturait ta lèvre inférieure entre les siennes, t’embrassant chastement, ne doutant pas une seule seconde que tu aurais mordu sa langue s’il tentait d’aller trop loin. Un geste de pulsion, qu’il n’avait pas pu retenir.
Ca avait toujours été ainsi avec Paco et il ne s'en était jamais plaint. Lui aurait juste défini ça comme se dire les choses comme elles venaient et sans prendre de gants, autant lui que Paco d'ailleurs. Et ce fut comme ça qu'il se retrouva à sourire fièrement à son “La ferme !” qui prouvait à quel point il avait raison. Rien n'était logique dans son raisonnement. Mais ça, il s'en moquait bien et l'important n'était pas là de toute façon. Pas alors qu'il avait réussi à capter toute l'attention de Paco sur lui tout en lui rétorquant fier comme un paon "Vas-y, fais-moi taire..."
Et pour le coup, il aurait mieux fait de se la fermer ! Parce que la suite... Dieu, la suite ! Il aurait tout le temps pour se demander ce qu'il lui avait pris -hormis le fait que Paco était là à le pousser, l'aiguillonner encore et encore, tout en étant proche, beaucoup trop proche- de craquer ainsi. D'hurler. Et de déverser des... Vérités ? Non, bien sûr que non ! Des mensonges ? Ca n'avait juste pas de sens, c'était... Et s'il leva un regard véritablement perdu sur Paco à la recherche de la justification dont il avait désespérément besoin, ce ne fut que pour mieux y voir s'y refléter sa propre sidération... Comment les choses en étaient arrivées à ça ?! Et tout ça à cause de la petite merveille... Alors qu'il geignait, à sa plus grande honte, comme le gamin qu'il était lorsqu'il assurait à son père en suppliant, qu'il était normal...
Parce qu'il était normal, n'est-ce pas ? Tout ça, ce n'était que parce qu'il y avait toujours cette tension entre eux depuis que la petite merveille avait débarqué dans leur vie et... Paco allait le confirmer, n'est-ce pas ? Paco qui avait toujours fait partie de son univers et qui encore une fois se trouvait là pour... l'aider ? Et qui était encore si proche... Sauf que cette fois-ci, il ne combattit pas -il était bien trop fatigué, hurler épuisait. A moins que ce ne soit... autre chose ? Mais il était trop fatigué pour y réfléchir de toute façon- et laissa Paco prendre le dessus sur lui. Et étonnamment, il aima la force maitrisée dans les mains qui lui relevaient le visage alors même que le geste se voulait doux. Et si son regard perdu s'ancra dans celui de Paco, ce fut pour mieux se laisser envouter par les billes sombres qui le maintenaient captif sans même qu'il ne songe à s'offusquer. Ni même à se soustraire ou à simplement reculer. Le souffle balaya ses lèvres avant que d'autres plus fermes, plus volontaires, ne viennent les ravir alors qu'il cessait de respirer complètement. Le frisson vint de loin, du tréfond de son âme, alors qu'il n'avait aucune idée d'où provenait le petit début de gémissement qui se fit entendre mais ce fut l'envie de davantage qui le fit revenir à lui. Soudainement, comme si on lui avait balancé un seau d'eau froide en pleine figure.
La réaction fut violente et immédiate. Ses mains se levèrent d'elles-mêmes et frappant Paco aux épaules, il l'envoya bouler loin de lui. "Qu'est-ce que... MAIS QU'EST-CE QUE TU FOUS ?" Finalement, il avait encore de l'énergie à revendre ! Et on aurait pu penser qu'il venait de courir un marathon tant sa respiration était erratique et son cœur affolé. Quoi qu'il venait de se passer, ce n'était clairement pas bon pour lui.
Paco I. Lombardi
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Stupide ! Inconscient ! Imbécilité ! Tellement de mot qui le caractérisé et qui caractérisé l’action qu’il venait d’entreprendre. Mais qu’est-ce qu’il avait fait ? Encore son impulsivité, son envie qui était responsable, empêchant sa conscience de le retenir d’effectuer cette connerie. Si grosse, si dangereuse. Et il n’avait pas été surpris, de recevoir ces coups sur ses épaules, de recevoir cette rage qui lui répondit, de recevoir ce regard apeuré, mais aussi inquiet de ce qui venait d’arriver. Putain. Il avait encore merdé. Et il ne sût quoi répondre. Oui. Que lui avait-il pris ? Pourquoi s’était permit de faire une telle chose ? De poser ses lèvres sur les tiennes, d’embrasser ces dernières avec une telle douceur. Lui qui avait eu tant envie de ravager tes lèvres, de les rendre rouge, boursouflé à cause de ses dents, de ses propres lèvres, témoignant de son propre désir. Pas une bonne idée. Il devait arrêter ça ! Tout de suite ! Très vite ! Et il tenta, de camoufler tout cela, derrière un de ses fameux sourire au coin en répondant. Tellement arrogant. “Tu m’as demandé de te faire taire.” Tellement stupide. C’était une excuse bien bête, il ne pouvait pas se permettre de dire la vérité, de te dire qu’il en avait été bouleversé, d’avoir cette impression d’être de nouveau face à ce Timothée, si jeune, si rageur et pourtant irrésistible. Non, il ne le pouvait pas. Il avait évolué, il n’était plus ce gamin d’autrefois et il ne voulait pas l’être à nouveau.
“Ne t’inquiète pas, dit toi que je voulais juste donner un souvenir au gamin que j’étais.” Il ajoute en haussant les épaules comme si c’était justifiable. “Bref, je vais te laisser décorer ta petite bâtisse, j’ai à faire.” Prendre la fuite. Rien de mieux. Son cœur battait beaucoup trop fort et beaucoup trop vite pour qu’il reste plus longtemps entre ces murs. Et il tourna les talons, se contentant d’ouvrir cette porte qu’il avait été à deux doigt de défoncer et quitta les lieux, réussissant enfin à calmer ses émotions.
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