♔ Date d'arrivée : 23/11/2019 ♔ Messages : 805 ♔ Couronnes norvégiennes : 40554 ♔ Crédits : quickthunder ; vocivus ♔ Âge : 27 ans ♔ Statut civil : célibataire ♔ Études ou métier : politicienne (likestilling) et propriétaire de sa marque de cosmétiques ♔ Pourquoi la Norvège ? : c'est mon pays et c'est là que je veux bâtir mon empire ♔ Animaux adoptés : elsa & fishy les petits poissons ♔ Autres comptes : sven ♔ Votre espace :
— Debout au milieu du secrétariat, elle soupire avec une pointe d’agacement. Décidément, peu importe où c’est, l’administratif ce n’est jamais une partie de plaisir. Convoquée si tôt un lundi matin, simplement pour une erreur dans son dossier, passe encore, même si c’est un peu tard pour s’en rendre compte… Mais qu’en plus il n’y ait personne pour s’en occuper, ça frôle le ridicule. Si ce n’était que le froid ou l’heure, il y aurait eu moins de matière à se plaindre. Mais en début de semaine, tout ça pour se retrouver seule à un rendez-vous officiel. Si elle ne trouvait pas ça particulièrement inélégant, elle aurait pu grogner sa frustration dans le silence de la pièce à peine éclairée par la lumière du couloir. Résignée, elle passe la porte pour patienter à l’extérieur. Déjà trop réveillée par son café matinal, elle n’éprouve même pas le besoin d’occuper une des chaises à disposition des élèves. Alors, elle est juste là, adossée au mur en train d’attendre qu’une âme daigne venir travailler. Sentant son téléphone portable vibrer dans la poche de son manteau en feutre blanc, elle se précipite sur la notification sans attendre – un rien pour l’occuper. Elle entreprend de retirer gants et bonnet pour s’acclimater à la chaleur du bâtiment, faisant glisser ses boucles d’oreilles rendues glaciales par le temps contre la peau de son cou. Une grimace et un frisson plus tard, elle se fait la réflexion qu’il sera bientôt temps de troquer les anneaux pour des boucles plus courtes. Les minutes qui lui semblent des heures défilent sans précaution et son grand gobelet en carton est presque vide. Des pas dans le couloir attirent son attention, suffisamment pour qu’elle relève la tête de l’écran. La silhouette familière s’approche, reconnaissable entre mille. De la ressemblance physique qui a pu exister entre elles lorsqu’elles étaient plus jeunes, il ne reste que des bribes, pauvre piège dans lequel seul un œil peu averti tomberait. Heidi, souvenir de l’enfance, de l’adolescence et de la vie pleine d’erreurs d’une reine des abeilles, se tient juste là. Elle l’a déjà vue, seulement de loin. Elle savait déjà qu’elle était dans cette ville et dans cette université, sans pour autant avoir cherché à la contacter. Loin d’aller jusqu’à la fuir ou l’éviter, il y a eu ce moment de flottement où, pour une des premières fois de sa vie, elle n’était pas sûre d’elle – de la marche à suivre. Elle aurait aimé avoir le temps de préparer ce qu’elle aurait pu lui dire ; et peut-être qu’après tout, elle l’a eu ce temps, elle ne l’a juste pas pris. Alors, elle n’a pas d’autres choix que d’engager la discussion comme si elle avait encore tout le contrôle du monde maintenant qu’elle se trouve devant le fait accompli. Si elle a grandi de son côté, elle ne doute pas que les rancunes sont tenaces et les cicatrices amères – d’un côté comme de l’autre. « Salut. » Le ton est le plus neutre possible, la conversation est aussi froide que les températures du jour malgré ce sourire poli qu'elle porte assez fièrement. « Il n’y a encore personne. » Sans laisser son regard s’échapper, elle essaye de capter le sien pour obtenir une réponse, ou au mieux une réaction.
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Heidi M. Solberg
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♔ Date d'arrivée : 17/07/2019 ♔ Messages : 1867 ♔ Couronnes norvégiennes : 20970 ♔ Crédits : andthereisawoman (avatar) ; gfycats (gifs) ♔ Âge : 23 ♔ Statut civil : célibataire, depuis un petit moment maintenant. ♔ Études ou métier : diplômée de droit et future stagiaire dans un cabinet d'avocats ♔ Pourquoi la Norvège ? : c'est là que je suis née, ce pays coule dans mes veines, j'ai beaucoup de mal à m'en détacher. C'est aussi ici que l'événement le plus marquant de ma vie s'est produit, et j'espère que c'est également ici que j'arriverai à en guérir. ♔ Animaux adoptés : Un petit chat du nom de Gaumont ♔ Autres comptes : Bastien, le petit frenchie, et les jolies April et Anastasia. ♔ Votre espace :
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— Le monde est petit, la ville aussi. Les pas assurés qu’elle entend se font lentement plus hésitant, et elle peut vite comprendre pourquoi quand elle aperçoit qui est la personne qui s’approche. Souvenir impossible à effacer, amitié inégale tournée au vinaigre, il y avait de toute façon peu de chances pour qu’elle y échappe à tout jamais. Décidée à ne pas laisser l’émotion transparaître sur son visage de poupée, elle tente une approche neutre – juste histoire de prendre la température. Glaciale, à n’en pas douter. Une façon simple d’engager la conversation, elle aime à penser qu’elle aurait fait de même avec n’importe qui pour passer le temps, mais la réalité c’est que l’occasion est trop belle, trop facile pour la laisser passer. Résidus d’une fierté qui ne disparaît jamais vraiment, elle laisse son regard glisser sur elle, de haut en bas, comme pour vérifier qu’il s’agit bien de la même personne. Mais les cheveux blonds, le visage sage et l’allure réservée ne trompent pas. Se tenir debout face à elle, ça a quelque chose de désagréable. Comme si elle avait été soudainement mise face à ses erreurs, elle sent l’orgueil lui enserrer la gorge. Reconnaître ses torts devant le miroir pour pouvoir continuer à s’admirer, c’est une chose. Devoir les énoncer à haute voix à quelqu’un qui n’a sûrement plus rien à faire d’excuses ou autres élans de rédemption, c’en est une autre. Bien plus complexe, bien moins plaisante. Assise sur l’une des chaises à disposition dans le couloir tandis qu’elle reste debout contre le mur, elle a l’impression que son ancienne complice n’a plus peur d’occuper l’espace ou d’imposer un terrible et lourd silence entre elles deux. Après quelques secondes à l’observer inspecter ses ongles, elle décide de briser le calme avant la tempête qui plane au-dessus d’elles comme s’il suffisait d’une étincelle infortunée pour que l’ambiance devienne explosive. « Pas plus de dix minutes, mais c’est déjà beaucoup étant donné que j’avais rendez-vous. » Les lèvres pincées à la pensée de ce retard indigne, elle doit prendre son mal en patience comme tout le monde et ça a quelque chose de rageant. Mais quitte à s’ennuyer, autant continuer sur la voie qu’elle a initiée il y a quelques secondes. « Pourquoi tu es là si tôt, toi ? » Parce qu’elle ne l’évitera pas, parce qu’elle ne l’ignorera plus. S’il faut régler les choses ici et maintenant, elle est décidée à le faire – prendre les choses en mains, ça a toujours été quelque chose de facile pour elle. Pas si subtile, elle commence à s’intéresser à elle ; peut-être sincèrement, peut-être pas, même elle ne peut pas en être vraiment certaine. Sociable mais loin d’être dotée d’une capacité à se mettre en retrait pour laisser la place aux autres de s’exprimer, elle avance en tâtonnant dans le noir avec cette conversation. Loin d’être à l’aise quand elle n’a pas le contrôle, elle n’a aucun moyen d’anticiper comment Heidi va réagir après tout ce temps et c’est troublant.
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Heidi M. Solberg
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♔ Date d'arrivée : 17/07/2019 ♔ Messages : 1867 ♔ Couronnes norvégiennes : 20970 ♔ Crédits : andthereisawoman (avatar) ; gfycats (gifs) ♔ Âge : 23 ♔ Statut civil : célibataire, depuis un petit moment maintenant. ♔ Études ou métier : diplômée de droit et future stagiaire dans un cabinet d'avocats ♔ Pourquoi la Norvège ? : c'est là que je suis née, ce pays coule dans mes veines, j'ai beaucoup de mal à m'en détacher. C'est aussi ici que l'événement le plus marquant de ma vie s'est produit, et j'espère que c'est également ici que j'arriverai à en guérir. ♔ Animaux adoptés : Un petit chat du nom de Gaumont ♔ Autres comptes : Bastien, le petit frenchie, et les jolies April et Anastasia. ♔ Votre espace :
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— Et même si l’amertume qui ne la quitte pas ne teinte pas encore ses paroles, elle ne peut pas s’empêcher de jauger son ancienne amie, incapable de savoir si elle est dans le même état d’esprit qu’elle ou non. La distance polie entre deux personnes qui ont coupé les ponts brutalement persiste, il n’y a pas eu de dispute ni d’éclats de voix, juste un éloignement froid et soudain – provoqué par une foule d’émotions invisibles et inexplicables. Elle ne sait pas si elle se sent coupable, probablement pas. Elle ne sait même pas si elle devrait s’excuser, sûrement. Mais la réponse de son interlocutrice suit la neutralité imposée par ses doutes, à sa grande surprise. Il y a plus d’intérêt dans sa voix pour la situation que pour elle, pour elles et ce qu’elles ont été. Le portable à la main, elle approuve silencieusement ses dires. Oui, il y a de grandes chances pour qu’elles soient seules ici à cause des températures et de la météo ; la plupart des gens qui travaillent ici n’habituent pas encore dans la ville et doivent venir de Bergen. « C’est sûrement quelque chose comme ça. » Dit-elle simplement à la réflexion faite à haute voix, même si l’agacement qui en résulte ne disparaît pas totalement. Le temps a passé, les gens changent mais on ne se refait jamais vraiment. La pointe de nervosité dans sa voix lui donne un regain de pouvoir sur la situation – si elle n’est pas complètement à l’aise, aucune raison pour qu’Heidi le soit. Qui sont-elles devenues, loin de l’autre ? Elle n’a jamais eu besoin de personne pour s’affirmer, trop obnubilée par son propre ego, mais elle ? A-t-elle changé, pour une raison ou pour une autre, ou est-elle restée fidèle à elle-même pour le meilleur et pour le pire ? L’intérêt piqué à vif, il est rare que quelqu’un d’autre qu’elle-même l’intéresse à se point. Et peut-être est-ce dû à la façon dont elle l’a façonnée à son image quand elles étaient plus jeunes, ou peut-être est-ce juste une façon d’assumer qu’un jour, elle a été importante dans sa vie malgré tout ce qu’elle a pu lui dire ou lui faire. Comme un reflet dans le miroir, elles sont pareilles et différentes – inversées. La laissant parler, répondre à sa question faussement désintéressée, elle se contente pour l’instant d’observer. Elle a l’air d’hésiter, mais finit par annoncer la couleur. Une note entrée par erreur ? C’est clair qu’elle aussi, aurait été là à cette heure pour corriger ça. Hors de question de laisser son semestre être ruiné pour ça. Elle fronce un peu le nez comme pour montrer sa désapprobation face à une telle négligence. « Tu as bien fait. » Comme si elle avait encore besoin d’une quelconque validation de sa part, mauvaise habitude venue tout droit d’un passé de reine des abeilles qui a un jour eu la ruche entière à ses pieds. Le nez un peu relevé en l’air, assurant une attitude digne et inébranlable, elle jette encore un coup d’œil à son téléphone. Même en essayant, elle n’aurait pas pu imaginer que les choses se passent aussi bien. Aucune des deux n’a encore explosé à la figure de l’autre, il faut croire que le temps panse réellement toutes les blessures. Elle ne sait pas vraiment comment cette soudaine maturité entre elles deux s’est installée, mais l’idée qu’elles puissent parler sans s’arracher les cheveux la réjouit plus qu’elle ne l’admettrait. Parce Heidi et tout ce qui est lié à elle dans ses souvenirs, c’est tout ce contre quoi elle se bat maintenant. Sans détourner le regard, elle lève un peu un sourcil quand elle lui retourne la question. C’est possible qu’elle soit juste polie et qu’elle ne s’y intéresse pas vraiment – mais quelle importance, la réponse ne change pas. « Et bien, je ne sais pas en fait. Mais j’ai été convoquée pour une erreur dans mon dossier d’inscription et ils ont mis trois mois à s’en rendre compte, donc je préférais ne pas laisser ça traîner encore plus longtemps. » Seulement des péripéties dignes de tout changement d’université qui se respecte, à vrai dire. Consciente de son air supérieur qui ne disparaît pas si facilement, elle esquisse un petit sourire qu’elle espère au moins un peu sincère. Peine perdue, elle sait que son humeur se dégrade, entre la situation et la rencontre, il y a de quoi peiner à rester calme. Les yeux dans les yeux, elle a l’impression qu’Heidi aussi, essaye de tâter le terrain. Elle note un léger changement d’attitude, moins réservée qu’elle aurait cru. Étrange conversation polie et toute en retenue, il aurait été facile de croire qu’il s’agit d’une première rencontre entre les deux. Mais on efface pas des années communes en un coup de baguette magique, même si à une époque, elle aurait aimé pouvoir le faire. Et tant qu’à rester là à se regarder dans le blanc des yeux, autant tenter le tout pour le tout. « Alors, qu’est-ce qui t’amène à l’université de Fredelig plutôt qu’à celle de Bergen ? » La tête légèrement penchée sur le côté, elle sait son aura imposante et sa voix assurée – et ne se prive pas pour en jouer. N’ayant aucune idée de son domaine d’études après tant de temps, elle ne se risquerait pas à faire des suppositions hasardeuses quand elle peut simplement demander. Une discussion qui a l’air banale et qui en dit pourtant très long des deux côtés, voilà sa spécialité.
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Heidi M. Solberg
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♔ Date d'arrivée : 17/07/2019 ♔ Messages : 1867 ♔ Couronnes norvégiennes : 20970 ♔ Crédits : andthereisawoman (avatar) ; gfycats (gifs) ♔ Âge : 23 ♔ Statut civil : célibataire, depuis un petit moment maintenant. ♔ Études ou métier : diplômée de droit et future stagiaire dans un cabinet d'avocats ♔ Pourquoi la Norvège ? : c'est là que je suis née, ce pays coule dans mes veines, j'ai beaucoup de mal à m'en détacher. C'est aussi ici que l'événement le plus marquant de ma vie s'est produit, et j'espère que c'est également ici que j'arriverai à en guérir. ♔ Animaux adoptés : Un petit chat du nom de Gaumont ♔ Autres comptes : Bastien, le petit frenchie, et les jolies April et Anastasia. ♔ Votre espace :
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— Un peu plus détendue par le rire de son interlocutrice, elle se laisse porter par la conversation. Que ça soit nerveux ou sincère, qu’importe. Heidi ne lui implosera pas à la figure comme elle l’a tant redouté ces dernières semaines. Loin d’être du genre à fuir ou à esquiver les confrontations, elle se complaît pourtant assez à ne pas évoquer le passé. Comme si rien n’était arrivé, comme si elles s’étaient simplement perdue de vue sans que rien d’important ne les avaient séparées. Son visage gêné et sa réponse générique ne laissent pas vraiment de place au doute ; c’est la nervosité, donc. Elle la toise de haut en bas, encore en pleine réflexion quant à la marche à suivre. Sans se laisser démonter, elle continue à la faire parler – à chercher des informations dans la conversation. Elle doit être sûre d’elle, elle doit savoir comment procéder et à quoi s’attendre avant de se lancer dans une explication plus qu’une excuse. Il n’y aura pas de place pour les erreurs, ni pour les secondes chances. Mais le doit-elle vraiment ? Ce n’est pas évident. Ce serait plus correct, et probablement un soulagement pour sa conscience autant que pour la sienne. Mais quelque chose s’est cassé entre elles à ce moment là et il n’y rien au monde qui pourra réparer ça. Pas même des excuses, aussi sincères ou dénuées de prétention soient-elle ; elle en est persuadée. Sa réponse est à la fois terriblement impersonnelle et pourtant très juste. A-t-elle vécu d’autres choses, après leur séparation ? Du drame qui lui est tombé dessus, elle s’est sûrement déjà remise – à son rythme. Et pendant un moment, un long et horrible moment, elle l’a blâmée et a même pensé qu’elle l’avait mérité. Des regrets amers en constatant sans réelle honte son manque de sororité ou de soutien d’autrefois, elle espère quand même silencieusement qu’elle a trouvé quelqu’un, quelque chose qui lui a permis de surmonter tout ça. Parce qu'elle, elle n'était déjà plus là. « Je vois. » Simple et pratique, elle comprend de loin les raisons qui l’ont amenée ici sans pour autant avoir les mêmes de son côté. Voir des visages connus tous les jours quand on essaye de tourner la page, ce n’est pas chose facile. Elle lui rend son regard lourd de sens, elle a bien compris de quoi elle parlait. Comme une bouteille à la mer, elle se demanderait presque si ça n’était pas une perche pour l’amener à parler de ce qu’il s’est passé entre elle, mais choisit délibérément d’éluder. Ravie de repasser à un sujet qu’elle maîtrise plus, elle affiche un large sourire quand elle lui retourne la question. Jamais lassée de parler d’elle, les travers d’une personnalité écrasante reviennent bien vite et elle s’oublie déjà en s’imaginant tout lui dire sur la raison de sa venue ici. Preuve qu’elles ont un jour été très proches, elle vise juste dans sa supposition. Un peu nostalgique des soirées très peuplées sur le campus de la grosse université, il y avait une certaine chaleur à être entourée de mille et un adorateurs. Mais rien qui n’égale toutes les possibilités que cette nouvelle ville offre, c’est vrai. « J’ai fait ma licence à Oslo. C’était cool, c’est sûr. Mais bon, le programme est plus ou moins le même partout et j’ai des projets en tête. » Elle penche la tête sur le côté et fait mine de réfléchir un instant. D’un geste vague de la main, elle balaye les doutes et les questionnements qu’elle aurait pu avoir. « Alors Fredelig, c’était une opportunité à ne pas laisser passer pour ça. Disons que je pense que lancer ma marque ici sera plus facile, on ne peut pas dire qu’il y ait beaucoup de place pour la nouveauté dans la capitale. » Ni pour ça, ni pour les femmes qui veulent entreprendre d’ailleurs. La ville est utopique c’est vrai, mais aussi et surtout carrément une terre sainte pour le business.
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Heidi M. Solberg
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♔ Date d'arrivée : 17/07/2019 ♔ Messages : 1867 ♔ Couronnes norvégiennes : 20970 ♔ Crédits : andthereisawoman (avatar) ; gfycats (gifs) ♔ Âge : 23 ♔ Statut civil : célibataire, depuis un petit moment maintenant. ♔ Études ou métier : diplômée de droit et future stagiaire dans un cabinet d'avocats ♔ Pourquoi la Norvège ? : c'est là que je suis née, ce pays coule dans mes veines, j'ai beaucoup de mal à m'en détacher. C'est aussi ici que l'événement le plus marquant de ma vie s'est produit, et j'espère que c'est également ici que j'arriverai à en guérir. ♔ Animaux adoptés : Un petit chat du nom de Gaumont ♔ Autres comptes : Bastien, le petit frenchie, et les jolies April et Anastasia. ♔ Votre espace :
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— Ce n’est pas elle, d’éviter la confrontation comme ça. Depuis quand est-elle devenue si lâche et désinvolte ? Il y a bien un moment où les choses vont les rattraper toutes les deux, elles ne pourront pas éviter le sujet éternellement, tout ça va finir par leur exploser à la figure qu’elles le veuillent ou non. Mais Heidi ne se décide pas, elle attend probablement que son interlocutrice fasse le premier pas – comme si c’était sa faute. Très belle application de la politique de l’autruche, elle se lance dans une discussion banale ; des retrouvailles entre deux anciennes sœurs qui ne trouvent plus rien d’autre à se dire que tout ce que n’importe qui pourrait raconter sur elles. Un léger pincement au cœur, elle ressent la lourdeur du moment et la frustration d’avoir à garder tant de fureur devenue froide avec le temps tout à l’intérieur de son corps. Mais ce n’est pas le moment, ce n’est pas l’occasion rêvée ; il n’y en aura probablement pas de meilleures que celle-ci pourtant. Elles sont seules, mais elles pourraient être interrompues à n’importe quel moment. Elle n’a pas de profond désir de fuite, mais elle n’a pas envie de rester non plus. Sans ignorer le sens caché de ses mots, elle se dérobe vite de la conversation dégoulinante de sentiments et de rancœur qui aurait pu en découler si elle avait réagi. Elle hausse un sourcil et hoche légèrement la tête pour lui donner raison malgré sa voix tremblante, preuve d’une assurance bien vite erodée. « Petit, c’est le cas de le dire. » Un peu d’amertume, trop de hargne. C’est vrai, elle aurait pu aller partout sur la planète, et même si elle était restée à Bergen, elle aurait pu éviter de la recroiser sans trop de mal – mais non. Le monde est petit, et il s’efforce de le prouver chaque jour où elle croise son visage parmi les fantômes de l’université.
Bien vite échappée vers une autre discussion, bien plus légère et facile, elle parle d’elle et de ses projets comme elle sait le faire. Elle se croit captivante et agit en conséquence, reine de son propre domaine comme d’habitude. Bien plus à l’aise dans cet exercice, elle expose son chemin jusqu’à Fredelig avec un naturel déroutant quand on considère l’ambiance d’il y a quelques instants. Elle note quand même son sourire, signe qu’elle non plus n’a pas trop changé – la gentillesse dans le sang et elle la connaît encore sur le bout des doigts. Mais quelle image est-ce qu'elle lui renverrait maintenant qu'elle a changé plus que ce à quoi elle s’attendait ? Un peu étonnée qu’elle ne lui demande pas dans quel domaine elle va monter sa marque, elle se contente de la regarder et de lui offrir un franc sourire cette fois. « Merci ! C’est sûr, je vais monter quelque chose de grand. Un empire. » Elle hoche la tête comme pour confirmer elle-même qu’elle en est persuadée. « Je ne sais pas encore quand, j’ai pas mal de choses à régler ne serait-ce que côté administratif pour lancer l’entreprise. » Elle fronce un peu le nez, ça n’a jamais été son fort la paperasse, mais c’est malheureusement un passage obligé – et elle note mentalement qu’il lui faudra aussi savoir s’entourer, parce qu’il y a peu de chance qu’elle puisse tout gérer seule. « En plus, il faudrait que j’ai mon diplôme avant, quand même. » C’est vrai, elle n’a pas fait toutes ces années d'études pour rien. Les sciences politiques lui seront toujours utiles même dans le monde du business, et avoir sa marque et sa boîte ne l’empêchera pas de rester engagée, au contraire. Mais elle réalise soudain qu’elle ne sait pas ce qu’Heidi suit, comme cours. « Au fait, qu’est-ce que tu étudies ici ? » Elle aurait pu deviner, et probablement qu’elle aurait eu bon, mais elle commence à être fatiguée d’avoir encore à subir les conséquences des années qu’elles ont passées à être si proches, maintenant qu’elles ne sont plus que très loin l’une de l’autre. Et puis ici, c’est la ville des nouveaux départs ; il ne faudrait pas repartir sur les mauvaises habitudes – elle ne la connaîtra plus jamais par cœur comme ça a pu être le cas un jour, et ce n’est pas un mal.
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Heidi M. Solberg
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♔ Date d'arrivée : 17/07/2019 ♔ Messages : 1867 ♔ Couronnes norvégiennes : 20970 ♔ Crédits : andthereisawoman (avatar) ; gfycats (gifs) ♔ Âge : 23 ♔ Statut civil : célibataire, depuis un petit moment maintenant. ♔ Études ou métier : diplômée de droit et future stagiaire dans un cabinet d'avocats ♔ Pourquoi la Norvège ? : c'est là que je suis née, ce pays coule dans mes veines, j'ai beaucoup de mal à m'en détacher. C'est aussi ici que l'événement le plus marquant de ma vie s'est produit, et j'espère que c'est également ici que j'arriverai à en guérir. ♔ Animaux adoptés : Un petit chat du nom de Gaumont ♔ Autres comptes : Bastien, le petit frenchie, et les jolies April et Anastasia. ♔ Votre espace :
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— La mascarade qu’elle a savamment mise en place continue. On dirait presque qu’il ne s’est vraiment rien passé entre elle, tant elle joue bien sa propre comédie. Pas vraiment de l’hypocrisie, pas vraiment de l’honnêteté non plus ; les choses sont difficiles à cerner et à comprendre mais elle n’a pas encore les mots suffisamment sur le bout de la langue pour pouvoir les cracher. Elle y pense, sans cesse depuis qu’elle a revu ce visage pourtant jamais oublié, mais elle ne peut pas se résoudre à évoquer le sujet maintenant, pas comme ça. Tout le temps de préparation qu’elle a pu avoir ces dernières années n’a servi à rien, elle ne peut pas le faire tout de suite. Et Heidi la suit si bien dans cette blague, toujours sage et posée. C’est à croire que malgré la faible évocation de tout à l’heure, elle n’a pas vraiment envie de mettre le sujet sur la table elle-même. L’ancienne amie relance la conversation comme pour prouver une curiosité polie qu’elle ne saurait refuser. Soudain gagnée par un nouveau souffle de fierté, elle croise les jambes avant de se lancer dans ce qu’elle attendait depuis qu’elle a évoqué ses projets ; une occasion de les exposer comme s’ils étaient ses enfants adorés – mais n’est-ce pas un peu le cas. « Oh, je compte lancer ma marque de cosmétiques. » L’air de rien mais le sourire révélateur, elle sait son attitude de reine toujours collée à sa peau. Les mots teintés d’une vrai assurance, elle se lance dans une ribambelle de détails dont Heidi n’aurait pas eu besoin. « Surtout du maquillage au début, on verra comment les choses évoluent par la suite. » Elle hoche la tête vivement, comme pour s’en convaincre, comme s’il y avait encore ne serait-ce qu’une seule place au doute dans son esprit. Une moue songeuse sur le visage, elle inspire lentement avant de reprendre. « J’hésite encore à me contenter d’un site web et de la redistribution, j’aimerais vraiment avoir une boutique physique mais c’est sûr que c’est plus de choses à gérer. » L’intégralité de ses plans professionnels étant maintenant sur la table, elle ne peut que relever le menton avec fierté pour guetter la réaction de son interlocutrice. Loin de chercher les félicitations – elle sait qu’elle n’a encore rien accompli – elle se targue pourtant de tout ce à quoi elle a pu penser correctement pour que son projet arrive à son terme. Les deux semblent s’entendre pour ce qui est du diplôme, vu la grimace qu’Heidi lui offre quand elle lui en parle. Oh, elle ne doute pas qu’elles s’en sortiront haut la main, mais ce n’est jamais un moment agréable, peu importe à quel point les cours ont pu l’être. « Toi aussi. » Retour de chance poli, respectueux, mais elle espère quand même que celle-ci saura s’en sortir sans en avoir la nécessité. « Surtout si on continue à te mettre des bâtons dans les roues, tu vas en avoir plus besoin que moi. » Elle détourne les yeux avec un petit rictus mauvais, écho à la raison de sa présence ici. C’est sûr que si les professeurs sabotent ses devoirs, ça risque d’être compliqué pour elle. Rappelée à la réalité par son ignorance, elle finit par demander son domaine d’études. Presque offensée par la réponse, elle se renfrogne brutalement. C’est comme si son ancienne amie avait brisé un accord tacite, une promesse silencieuse qui tenait pourtant si bien jusqu’à maintenant. Le droit des femmes ; impossible de ne pas faire le lien avec le drame qui a pu se passer dans sa vie. Heidi, la féministe qui défend les femmes et Sól celle qui leur donne du pouvoir. C’est presque risible tant c’était prévisible, mais au moins, elles sont toutes les deux là où elles devraient être. Un léger mouvement de sourcil, elle peine à cacher son agacement tant la voie pour parler de leur rupture s’est ouverte naturellement. « Je boirais bien à ta réussite aussi, mais c’est vide. » L’amertume encore entre les lèvres, elle penche légèrement le gobelet en carton qui contenait son café et elle affiche un petit air dédaigneux qu’elle n’arrive pas à réprimer. Elle vient sûrement de briser ses propres règles, malgré elle.
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Heidi M. Solberg
le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt
♔ Date d'arrivée : 17/07/2019 ♔ Messages : 1867 ♔ Couronnes norvégiennes : 20970 ♔ Crédits : andthereisawoman (avatar) ; gfycats (gifs) ♔ Âge : 23 ♔ Statut civil : célibataire, depuis un petit moment maintenant. ♔ Études ou métier : diplômée de droit et future stagiaire dans un cabinet d'avocats ♔ Pourquoi la Norvège ? : c'est là que je suis née, ce pays coule dans mes veines, j'ai beaucoup de mal à m'en détacher. C'est aussi ici que l'événement le plus marquant de ma vie s'est produit, et j'espère que c'est également ici que j'arriverai à en guérir. ♔ Animaux adoptés : Un petit chat du nom de Gaumont ♔ Autres comptes : Bastien, le petit frenchie, et les jolies April et Anastasia. ♔ Votre espace :
♔ Date d'arrivée : 23/11/2019 ♔ Messages : 805 ♔ Couronnes norvégiennes : 40554 ♔ Crédits : quickthunder ; vocivus ♔ Âge : 27 ans ♔ Statut civil : célibataire ♔ Études ou métier : politicienne (likestilling) et propriétaire de sa marque de cosmétiques ♔ Pourquoi la Norvège ? : c'est mon pays et c'est là que je veux bâtir mon empire ♔ Animaux adoptés : elsa & fishy les petits poissons ♔ Autres comptes : sven ♔ Votre espace :
— Apparemment, leurs deux vies ont déjà commencé à se tracer malgré l’éloignement. Elles ne sont plus proches depuis un moment, mais il y a des similarités ironiques dans leur façon de voir les choses. Elle hoche doucement la tête, songeuse. C’est vrai, elle sait ce qu’elle veut faire ; mais elle ne voudrait pas s’enfermer dans un projet quand elle a encore tant à offrir au monde. Fière de ce qu’elle lui a annoncé, elle écoute son avis avec un sourcil légèrement levé. Elle essaye de ne pas montrer son désaccord trop sèchement, ni de faire preuve de dédain. La rencontre se passe pour l’instant presque paisiblement, il serait mal avisé de tout faire exploser maintenant. Elle prend une longue inspiration, pas certaine qu’expliquer sa démarche et ses choix soit la meilleure chose à faire maintenant, et avec cette interlocutrice là. « Je ne vais pas me passer du numérique, je ne tiens juste pas à ce que ce soit l’intégralité de ma marque. » Comme une évidence, elle laisse son regard flotter ailleurs pour éviter d’avoir à lui faire les gros yeux. « Je veux qu'on puisse venir dans une boutique, toucher et essayer les produits. Je veux que les gens intègrent la marque comme un magasin, pas juste un nom associé à Sephora ou je ne sais quoi. » C’est beaucoup de choses à vouloir, mais elle ne s’en cache pas. Elle n’a jamais été moins qu’ambitieuse, et le désir de faire connaître le nom qu’elle n’a même pas encore choisi et de l’imposer comme une référence transpire dans ses paroles intransigeantes – autant envers elle qu’envers les autres. Heidi parle comme si elle avait étudié le management et ça l’agace plus que de raison ; est-ce qu’elle remet en doute ses compétences pour son propre business ? C’est vrai, elle non plus n’a pas fait des études de commerce, mais elle a quand même réfléchi à la question avant de commencer à se lancer là-dedans, et elle a confiance, elle saura s’entourer pour bien réussir et combler les lacunes qu’elle n’assume pas encore d’avoir. Elle s’imagine que vu la tête que son ancienne amie fait, elle s’en veut aussi un peu de s’être autant avancée sur un sujet pareil. Tant pis.
Impossible de faire marche arrière maintenant que l’ambiance glaciale est revenue, c’était couru d’avance. Il y a un long moment de silence, où elles se regardent sans dire un mot. De la légèreté qui avait pris la place de la tension palpable petit à petit, il ne reste qu’un vague souvenir – à croire que la situation ne s’est jamais vraiment apaisée, qu’est-ce qui reste pour le prouver ? Le visage fermé et les sourcils froncés d’Heidi en disent long sur les conséquences de cette conversation sur elle. Si elle a tant redouté le moment de la confrontation, maintenant qu’elle y est, elle sent une pulsion malsaine de faire du mal naître dans sa poitrine et elle ne s’en prive pas. De la colère, de la rancune, pour quelque chose qui au final, n’était même pas sa faute. Elle a du mal à mettre autre chose que des piques dessus, une agressivité longtemps gardée pour elle, réprimée par la sagesse qu’elle estime avoir eue en préférant la sortir de sa vie sans un au revoir. « J’imagine, oui. » Amère, elle veut quand même le dernier mot de cette discussion qui n’aura ni sens ni conclusion. Et vu le soupir qu’elle pousse en regardant sa montre, elle n’est de toute façon plus la bienvenue pour échanger quelques politesses hypocrites. Elle ne l’était pourtant pas – c’est contradictoire, même pour elle. Heureusement ou non, elle finit par entendre des pas pressés dans le couloir et tourne délicatement la tête pour s’assurer que c’est bien ce qu’elle croit. Enfin, une des secrétaires se décide à travailler – ce n’est pas trop tôt. Elle se relève promptement, et réajuste son sac sur son épaule, non sans lancer un regard froid à Heidi au passage. Postée là avant elle, elle ne compte pas lui laisser la place alors elle s’avance vers le bureau en attendant que la femme d’un certain âge ne s’installe, après salutations et excuses. Une fois son problème réglé – tant d’attente et de stress pour si peu, quelle honte – elle lève le menton comme elle a l’habitude de le faire et quitte la petite salle sans un coup d’œil à son ancienne amie. Pendant une seconde, elle est tentée d’attendre dans le couloir, de tendre une oreille curieuse, de reprendre les hostilités. Mais ce n’est plus de son âge. Elle s’éloigne dans le couloir en faisant claquer ses talons sur le sol avec un énervement qu’on imite pas, bien trop agacée par cette rencontre. Et le plus difficile n’est même pas encore fait.
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HRP:
Tu me dis si tu veux clore ici ou qu’on fasse encore quelques posts !