OOTD Le brun fixe un instant les jeunes personnes présentes près de lui et quand il entend les mots de Paco il soupire.
« Peu importe les documents Bébé Paco. Je suis ton aîné et j'ai droit à un certain respect. » Il le scrute quelque peu contrarié par les mots de son petit préféré parmi les membres de la colocation. Après un moment Sven, Orel et Shun rapporte le repas à table et c'est à ce moment-là que Paco et Bastien évoquent leur prochain voyage de l'été aux States et Shun sourit.
« Vous allez bien vous amuser. Je trouve ça super ! » Il les fixe en souriant l'un et l'autre. Alors qu'Orel vante les mérites de Shun le bel hongkongais se montre humble en affirmant avoir des défauts malgré tout cela et quand l'asiatique entend Paco affirmer qu'il est le mari parfait il fait les gros yeux.
« Hm.. A ta place je n'en serais pas si sûr Bébé Paco. Et toi mon Doux Orel tu ne devrais pas prendre pour acquises chaque chose qu'il dit parce que sur ce coup ci il se plante totalement. » Et c'est vrai en plus. Shun n'a rien de parfait. Durant sa jeunesse il a voulu briser le mariage d'un homme hétéro qui a des enfants alors forcément quand on sait ça tout de suite ça le rend nettement moins parfait. Après à cette table seul Paco connaît les détails de cette histoire mais probablement que pour un mec comme Paco le fait est que Shun ai fait des choses mauvaises le rend parfait puisqu'il est attiré par les mauvaises choses comme par les mauvaises personnes ça Shun s'en est rendu compte assez rapidement et c'est pour cette raison qu'il est à ce point protecteur avec lui parce qu'il a l'impression naïve que Paco a besoin d'être protégé. Lorsque Shun évoque la possibilité de garder pour la nuit Bastien et Orel il y a des sous entendus presque indécents qui se glissent dans la conversation et face aux mots d'Orel le bel infirmier glousse.
« J'en conclue donc que tu t'es tapé un asiatique à un moment donné. Et alors ? La légende comme quoi que les asiatiques sont mal foutus est avérée selon toi ? » Il le fixe avec amusement en se demandant comment va réagir Orel à cette question puis il reporte son attention sur Bastien.
« Évite de terminer la bouteille effectivement. A moins bien sûr que tu tiennes véritablement à passer la nuit avec moi ici. » Il se marre se demandant comment cette soirée va réellement se terminer. Mais bientôt Shun entend Sven demander l'autorisation pour quitter la table afin de fumer.
« Tu peux aller fumer dans la chambre à la porte bleue. L'un de mes enfants fume donc il ne verra pas la différence à l'odeur habituelle. » Il fixe le jeune homme en souriant alors qu'il est bientôt rejoint par Orel et Shun fronce les sourcils n'étant pas au courant que le beau français était fumeur. A un moment donné son attention se reporte sur Bastien qui se sert en complimentant le repas et Shun sourit.
« Merci ! J'espère que ça plaira à tout le monde ! » Il le fixe en souriant alors qu'il fixe Paco qui lui demande des baguettes en bois ce qui ne manque pas d'amuser Shun qui éclate de rire.
« Attends j'ai le truc parfait pour toi Bébé. » Il se lève aussitôt et file chercher dans la cuisine un peu plus loin des baguettes pour enfants avec un système de pinces pour apprendre à manger avec des baguettes. Les baguettes sont en bois et plutôt colorées pour le coup lorsqu'il revient il les donne à Paco en gloussant.
« Avec ça tu devrais arriver à manger sans problèmes Bébé Paco. Enfin quand même.. On vit ensemble depuis des années depuis le temps tu devrais savoir manger parfaitement avec des baguettes. Et puis depuis le temps que tu fréquentes ton petit mec tu devrais savoir manger aussi avec des baguettes il a bien dû t'expliquer tout comme moi, non ? » Il le fixe moqueur en soupirant.
« Qu'est-ce qu'il a d'ailleurs ? Il n'a pas l'air en forme ? » Il fait la moue contrarié tandis qu'il attend que tout le monde se soit servit, pour sa part il attend bien docilement que Sven et Orel soient pleinement de retour pour se servir à son tour et ainsi commencer à manger avec toute la bande.
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— Tous les efforts que je fais pour ignorer ce qui se passe et ne pas écouter la conversation ont failli être vains. Et à cet instant, je suis vraiment reconnaissant à mon moi adolescent d'avoir commencé à fumer histoire de ressentir quelque chose dans le dos de tout le monde ; si j’avais su que ça me sortirait d’une telle situation un jour… Disons que je ne suis pas prêt d’arrêter. Le visage le plus inexpressif possible, je passe outre l’énième surnom puisqu’il ne m’est pas destiné. « Ah, d’accord. Merci. » Un peu surpris qu’Orel m’accompagne – je ne le savais pas fumeur, c’est d’ailleurs étrange que les deux plus sportifs de la table soient également les deux fumeurs – je hoche la tête doucement, presque soulagé. La solitude m’aurait fait du bien mais avec nos quelques échanges, j’ai appris à voir qu’il m’était bien plus semblable que d’autres.