Russian culture - definition : I am your Nightmare - Igor

PREMIERE PARTIE : L'avant

La Russie. Son froid hivernal quasi permanent. Ses règles parfois drastiques. Sa vodka. Ses tanks. Ses gens qui font tout pour avoir la meilleure vie, comme dans tous les pays.
Et au milieu de tout cela... La mafia russe.
On pouvait dire que cette dite mafia était autant respectée que les yakuzas ou la mafia italienne. C'était donc des personnes à ne surtout pas déranger, embêter ou provoquer.

Qui sais ce qu'avait fait Ivan Iojikov pour en faire partie.
Toujours est-il qu'il s'y plaisait bien, et que lorsqu'il eut un fils à élever, il l'éleva dans l'idée d'une loyauté sans faille à cette mafia si puissante.
Plus que ça, il lui appris à bien tenir une arme, à bien s'occuper de personnes dérangeantes, et en fit un bon petit soldat pour la mafia.
Quelque chose qu'Igor ne contredit jamais, et sembla finalement apprécier au bout d'un moment.

Après tout : il avait toujours vécu là dedans, donc cela lui semblait normal. C'était la norme, et il appréciait ce qu'il apprenait en plus des cours habituels que tout enfant prend.
Igor fut donc élevé dans la mafia. Pour la mafia. Pour son père aussi. Et fut reconnu comme étant un très bon membre.

Jusqu'à ce moment fatidique.
Celui de la mort de son paternel.

DEUXIEME PARTIE : L'après

C'était "un accident", quelque chose qui s'était mal passé, une opération comme il en existe parfois à la mafia, ou ceux ci perdent leurs membres et que tout n'est pas facile.
Igor aurait dû passer à côté, pleurer un peu - ou pas, car un homme ne pleure pas, voyons -, et s'en remettre pour suivre la lignée de son père.

Mais Igor n'avait jamais été un idiot, bien au contraire, et il comprit qu'il y avait un souci avec la mort de son paternel. Il n'eut même pas besoin de creuser très loin au risque de faire attraper.
C'était visible et facile à comprendre ce qui avait dû arriver. Vraiment arriver. Une élimination, pure et simple d'un "souci", bien qu'Ivan avait toujours semblé fidèle à la mafia.
Et c'était... Enervant. En fait, Igor s'en sentit furieux. C'était comme si sa patrie, et l'endroit dans lequel il avait toujours vécu, sa propre famille, l'avait trahi.

Son père était mort des mains de ceux en qui il avait confiance, et il ne se laisserais pas marcher dessus comme ça.
Ainsi, Igor décida de rester un bon "toutou" et "soldat", d'obéir comme il se doit. Mais c'était une façade. Il le faisait purement pour une raison simple : grimper les échelons, et pouvoir tout renverser.

Même si avouons le : tuer des gens, les torturer, ça ne l'avais jamais dérangé, et l'idée lui plaisais même.

Comme cette fois là, avec cette idiote d'Anastasia. Qui se pensait si intelligente qu'elle osait juger l'autorité, et tenta de s'enfuir.
Mais Igor était là.
Et il prit un malin plaisir à la faire souffrir.

Dommage juste que le parrain l'empêcha de l'achever "parce que c'était pire encore, qu'elle vive dans la crainte". Oui, peut-être, mais malgré tout, il aurait bien aimer la voir mourir sous ses yeux. Igor en aurait ressenti un certain plaisir.
Mais après tout, c'était peut-être juste de partie remise....

TROISIEME PARTIE : Le maintenant

Preuve en est, qu'à présent, Igor est en Norvège.
Et pas pour n'importe quelle raison. Il doit retrouver Anastasia. Et la terrifier. Et s'il faut, peut-être même en venir à bout.
Quel plaisir et quelle merveilleuse idée.

Mais au delà de ça, Igor n'est pas sûr que ça soit la meilleure des idées : il n'est plus en Russie, il n'a plus la main mise sur son plan, il est trop loin, trop éloigné. Il n'a pas envie qu'on le mette de côté....
Il ne compte pas s'attarder.
S'il faut, il agira, il n'hésitera pas.

Après tout, Anastasia est juste un contretemps dans son plan, une fois cela fini... Il pourra aller plus loin encore.