Le Blood Night, encore... Mais cette fois-ci, il savait où il mettait les pieds. Est-ce qu'il était prêt à confronter Paco à ses mensonges ? Clairement oui, puisque c'était lui qui avait proposé le club pour l'enterrement de vie de garçon d'Aaron, un des marins du chalutier. Idée qui avait aussitôt adoptée à la majorité absolue puisqu'il leur fallait faire avec leurs petits moyens de marins-pêcheurs. Tout en sachant qu'une grosse partie des dépenses de la soirée iraient de toute façon dans l'alcool. Ces gars étaient des trous sans fond et il était obligé d'user de bien des stratagèmes pour limiter sa propre consommation. Devenir un alcoolique n'étant clairement pas une option. Et ce soir, il devra faire plus attention que jamais. Mais est-ce que Paco serait seulement là ? Il n'en savait strictement rien. Ce serait un peu la surprise de la soirée... Le seul à n'avoir pas été dupe, c'était le Viking. Il pouvait dire au regard qu'il avait posé sur lui que celui-ci se doutait qu'il puisse y avoir anguille sous roche, et que le club n'avait pas été choisi au hasard. Mais il en avait haussé les épaules, se moquant bien de ce qu'il pouvait en penser. Ca faisait bien longtemps que leur deal ne comptait plus et il ne se sentait redevable de rien.
La soirée était -comme à chaque fois avec les marins- un franc succès. C'est qu'ils s'amusaient comme ils travaillaient, à fond et forcément ils se faisaient remarquer. Et pourtant, ils n'étaient que sept. Mais entre les verres d'alcool -qu'il se débrouillait pour offrir la plupart des siens aux jeunes femmes venues rejoindre leur groupe et dont il ne s'embarrassait pas à retenir les prénoms- et l'ambiance survoltée qui régnait, il n'était guère étonnant qu'ils attirent les regards. Et cela sans compter l'armoire à glace blonde qu'était le Viking et forcément lui dont les origines françaises furent vite clamées à qui voulait l'entendre. Tout comme le fait qu'il ait le mal de mer ou qu'il ne comprenne pas grand-chose au Norvégien. Ce qui déclenchait forcément l'hilarité générale... Il avait donc comme bien souvent, son petit succès auprès de la gente féminine autant qu'auprès de ses comparses alors qu'il ne boudait pas son plaisir à être le centre de l'attention. Volant quelque peu la vedette à Aaron, et oubliant même Paco qui semblait de toute façon encore absent. Mais il s'amusait, un sourire charmeur accroché aux lèvres, la chemise depuis longtemps ouverte sur un simple tee-shirt et ayant bien trop chaud pour son propre bien.
Décidant d'aller se rafraîchir aux toilettes, il fut soudainement confronté au "vient avec l’esprit ouvert" de Paco. Parce qu'il ne s'était certainement pas attendu à ce que passant pas loin du bar, sa tenue débraillée attire des mains baladeuses indésirables. Il éloigna aussitôt celles-ci d'un geste sec alors qu'il lançait un regard noir au type qui avait apparemment tenté sa chance. Mauvaise pioche pour lui alors qu'il maudissait Paco pour ne pas avoir trouvé un système de reconnaissance entre homo et hétéro ! Bon sang, c'était pas bien compliqué de mettre en place des gilets clignotant de couleur pour que son orientation sexuelle soit bien visible ! "Laisse tomber, ça m'intéresse pas !" Et alors qu'il relevait un regard noir, il tomba -Oh, miracle- sur Paco qui l'observait de loin. Depuis combien de temps, ça il n'en savait rien. Mais il ne lui décrocha pas un sourire et le fusillant du regard, il avança jusqu'au bar où il demanda un papier et un crayon dans un anglais parfait. Pour finalement obtenir une petite carte de visite du club à l'arrière de laquelle il inscrivit ce qu'il avait à dire *MENTEUR !* avant de tout redonner au barman. "Donnez cette carte à votre boss, s'il vous plait. Il comprendra." Puis sans attendre la réaction de Paco à cela -il s'en fichait- il alla jusqu'aux toilettes pour se passer de l'eau sur le visage.
Paco I. Lombardi
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♔ Date d'arrivée : 23/08/2019 ♔ Messages : 3022 ♔ Couronnes norvégiennes : 114660 ♔ Crédits : Ferny ♔ Âge : 27 ans ♔ Statut civil : En couple ♔ Études ou métier : Propriétaire du Blood Night et glandeur la majorité du temps ♔ Pourquoi la Norvège ? : Ne pas laisser Bastien seul ♔ Animaux adoptés : Taiyo, un chien un peu fou et un lapin dragueur ♔ Votre espace :
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Une paire de lunette de vue sur le nez, une serviette sur les épaules, les cheveux continuant à couler sur son visage, le regard fixé sur l’écran de son ordinateur portable, les doigts effleurant les touches sur lesquelles il n’appuyait jamais. La soirée battait son plein quelques étages en dessous de lui et pourtant, il remerciait le seul d’avoir eu la possibilité d’insonorisé son appartement. Il n’était pas rare qu’il se trouve ici, chez lui pendant que les habitants de la ville profitaient de la soirée, préparant les prochaines à venir. Un soupir s’échappa de ses lèvres tandis qu’il s’enfonçait un peu plus dans son siège et attrapait sa serviette pour égoutter ses cheveux. Il devait descendre. Au moins pour vérifier que tout se passait bien même s’il faisait confiance à son équipe et à Bastien. Plantant ses dents dans sa lèvre inférieure, il se leva finalement et se dirigea en direction de son dressing. Enfilant rapidement un jean sombre et une chemise de même couleur.
Presque machinalement, il appuya sur le bouton de l’ascenseur, rejoignant le rez-de-chaussée où la musique ne tarda pas à envahir son esprit. Ne pense à rien en particulier, les jours se sont écoulés sans aucune réelle nouvelle. De toute façon devait-il être surpris ? Difficile de définir votre relation. Était-ce même possible de devenir ton ami ? Non. Compliqué. Pas avec ton point de vue sur ce qu’il était. Sûr que les coups allaient pleuvoir. N’était pas du genre à laisser passer et que tu allais sans aucun doute te défendre. Pourtant la réponse lui vint. Son regard fixe. Debout, devant cette rambarde qui lui permettait de voir une grande partie de la pièce, tous ces corps qui se déhanchaient sur la piste de danse, les rires qu’il pouvait prétendre entendre d’où il se trouvait et surtout. Surtout ta personne. Face à un homme. Le visage sombre. Sauvage. Oui, il avait bien fait de ne rien te dire sur Bastien. De garder le silence. Espère que cela dur le plus longtemps possible. Pour ne pas avoir à faire face à cette violente réalité.
Est-ce ainsi que vos rencontres allaient se dérouler. Lui t’observant de loin. Comme si les années écoulées n’avaient rien changé. Qu’il était ce gamin qui te fixait, sans jamais oser. Non. Son regard n’était plus empreint de cette innocence lointaine. Un de ses sourcils se haussa lorsqu’il remarqua ton manège. Qu’était-ce ? Un numéro ? Ne manque pas de laisser le temps passer, ne pas paraître impatient pour aller chercher ce bout de papier. Mais il s’y trouve. En quelques secondes devant ce bar à tendre le bras pour récupérer ce bout de papier. Menteur. Sur quoi ? Il le faisait souvent. Envers tout le monde. Pour diverses raisons. Froisse le bout de papier entre ses doigts tout en laissant son regard sur la surface plate du bar, réfléchissant. La raison. N’arrive pas à la trouver. Qu’aurait-il dû dire ? Désire la réponse.
Sans surprise. Se faufile telle une panthère entre les corps qui se mouvent jusqu’au toilette pour les hommes qu’il ouvre silencieux avant de s’y adosser les bras croisées sur sa poitrine. Tirant sur le haut de sa chemise qui laisse apercevoir le bout d’un serpent tatoué sur la clavicule. « Je suis plus habitué à ce qu’on me donne son numéro. » Il fait remarquer dans un ton ironique. « Sur quoi est-ce que j’aurai menti ? » Ne tourne pas autour du pot, veut avoir toutes les cartes en main.
Ce n'était pas tant la chaleur qui l'avait fait fuir que surtout le besoin de s'éloigner de ces corps aux courbes trop douces qui se pressaient contre le sien. Ils étaient sept, pourquoi fallait-il qu'elles se collent toutes à lui ?! Et la tranquillité avait été de courte durée puisque c'était un tout autre attouchement, tout aussi désagréable sinon plus, qui l'avait révulsé. Parce qu'il n'avait jamais demandé à ce que les sales mains d'un type sorti de nulle part viennent se poser sur lui, et surtout sans son consentement ! C'était ça avoir l'esprit ouvert ?! Parce que si c'était le cas, il trouvait que son esprit était très bien fermé ! Il avait donc envoyé bouler ce pauvre type et ses mains baladeuses avant de croiser le regard de Paco. Forcément ! Toujours là à le juger pile au moment où il ne le fallait pas, Monsieur à l'esprit si ouvert... Mais il devait y être habitué, ça avait toujours été ainsi. Sauf... Qu'il ne s'y faisait pas, non.
De là, il n'avait plus réfléchi puisque seul comptait le fait de lui faire savoir ce qu'il pensait de lui, ne se préoccupant absolument pas de savoir que c'était une marque de déception bien plus qu'autre chose. Et la carte à peine rendue au barman, il avait été se rafraîchir les idées sous un robinet dans les toilettes. Bon sang, il était sans doute temps de partir et de rentrer chez lui avant que la soirée ne dégénère davantage... Mais il n'en eut pas le temps puisque bien vite, il entendit sa voix. Et qui se plaignait de ne pas avoir eu son numéro... Et puis quoi encore ! La réponse tomba aussitôt. "Tu peux toujours courir ! Je ne le donne qu'aux personnes de confiance." Pas tout à fait vrai, puisqu'il le donnait aussi parfois lorsqu'il y était obligé. Le Viking l'avait. Mais il avait pris l'habitude de ne pas répondre à ses appels. De toute façon lorsque ça concernait les sorties en mer, Aaron transmettait les messages.
Se redressant, il ferma le robinet avant de tirer des feuilles de papier du distributeur pour s'essuyer le visage. C'était reculer pour mieux sauter puisqu'il fallait bien qu'à un moment ou à un autre, il pose ses yeux sur lui. Chose qu'il finit par faire après avoir jeté les papiers dans la poubelle, tout en lui répondant. "Comme promis, je suis venu le samedi après-midi après notre discussion. Et devine un peu sur qui je suis tombé..." Le sourire qu'il affichait était froid et surtout, il n'atteignait pas ses yeux. Croisant les bras, il prit appui sur le lavabo alors qu'il le fixait, l'englobant de son regard et détaillant sa tenue en totale opposition avec la sienne si débraillée. Et s'il ouvrit la bouche pour rajouter quelque chose, il la referma bien vite lorsqu'il vit une porte s'ouvrir et un type sortir des toilettes. Il resta d'ailleurs silencieux tout le temps que celui-ci mit à se laver les mains et à quitter les toilettes, non sans leur jeter un regard curieux... Bon, il avait peut-être oublié qu'ils se trouvaient pas seuls dans ces fichus toilettes mais il s'en fichait. Sans compter qu'ils étaient peu nombreux les Norvégiens à parler Français.
Soupirant, il avoua. "En fait, je ne suis même pas surpris qu'il soit là, lui aussi. C'est même le contraire qui aurait été étonnant... Mais un peu d'honnêteté de ta part aurait été bienvenu. Tu avais peur de quoi ? Que je lui renverse mon coca dans son sac ?" Oui, il avait toujours eu beaucoup d'imagination lorsqu'il s'agissait de pourrir la vies des autres. Il fallait dire que la sienne était elle aussi bien pourrie à l'époque, alors en faire baver les autres à leur tour n'était que justice. Mais bon, l'eau avait coulé sous les ponts depuis... Et une nouvelle fois, il furent dérangés par un autre type entrant dans les toilettes, ce qui n'en faisait vraiment pas un lieu idéal pour une discussion. Mais ce n'était pas si grave puisqu'il en avait terminé. Bougeant de son lavabo, il alla à son tour jusqu'à la porte qu'il ouvrit faisant entrer la musique en même temps qu'il prononçait ses dernières paroles. "Mais t'as pas à t'inquiéter, je lui ai rien fait à ta petite merveille..." Avant de sortir et de claquer la porte derrière lui. Et s'il repéra rapidement le groupe toujours aussi agité, il ne chercha pas à les rejoindre. Il était... écœuré par tout cela et n'avait qu'une envie, celle de rentrer chez lui.
Paco I. Lombardi
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♔ Date d'arrivée : 23/08/2019 ♔ Messages : 3022 ♔ Couronnes norvégiennes : 114660 ♔ Crédits : Ferny ♔ Âge : 27 ans ♔ Statut civil : En couple ♔ Études ou métier : Propriétaire du Blood Night et glandeur la majorité du temps ♔ Pourquoi la Norvège ? : Ne pas laisser Bastien seul ♔ Animaux adoptés : Taiyo, un chien un peu fou et un lapin dragueur ♔ Votre espace :
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Un de ses sourcils se haussa. Personnes de confiance. Oui, sans doute que pour la plupart des personnes, il n’appartenait pas à cette catégorie, pas quand on savait ce qu’il pouvait en faire. Mais difficile de comprendre le reproche à cet instant, ne voyant pas quel mensonge est-ce qu’il avait proférer auprès de ta personne. « C’est pas comme si tu m’avais déjà fais confiance de toute façon. » Il dit finalement dans un ton neutre, t’observant à l’aide de ce miroir. Faisant référence aux nombreux marques de coups du passé qu’il avait vu sur ton visage. Ses traces dont il avait essayé d’en connaître la provenance. Mais il n’y avait que le silence. Un si bel ami. Cruel. Un peu. Il ne savait pas vraiment ce qu’il voulait réellement provoquer. Si… Une réaction. Refus de ce semblant d’ignorance qui allait peut-être résulter à une disparition de ta part. Comme si vous n’aviez pas un passé commun, comme si tu n’avais pas impacté sa vie. Une insulte. Tu pouvais pas faire cela. Pas alors qu’il était désormais celui qu’il était, avec la capacité de répondre, de te faire face avec hauteur. Quitte à ce que la haine soit ton nouveau ressentit à son égard.
Et la réponse vint. Le surprenant un peu. Bastien. Tient donc. La rencontre avait eu lieu bien plus rapidement qu’il ne l’aurait cru. Son regard resta posé sur ta silhouette, même en présence de cet homme qui venait bousculer le moment. A l’affût de la moindre réaction. Indice. Observateur. Un avantage à utiliser. Pourtant, il s’éloigna de la porte pour laisser l’inconnu sortir, désormais les bras ballant tout le long de son corps. « Tu ne m’as pas demandé si j’étais ici avec quelqu’un. » Il fait remarquer dans un ton tranquille. Il savait qu’il aurait dû le dire, que c’était important entre eux, que ce n’était pas qu’un détail futile, pourtant il avait gardé le silence sur cette information en connaissance de cause. La lueur de colère qui risquait de s’allumer dans tes iris ne lui seraient pas profitable. Bien au contraire. « Et puis je vois pas en quoi c’est important… » Il continuait de faire mine, se retenant de lever les yeux au ciel pour se donner plus de crédit. « A moins que tu ressentes de la culpabilité. » Il susurre tel un démon qui murmure les pires paroles.
Ne bouge pas. Lorsque la musique reprend part dans la pièce, que les quelques mots sont dites. Juste le poing qui se serre. Devra-t-il protéger Bastien de tes manigances ? Pas le bon moment. Connaît parfaitement l’état d’esprit actuel de son petit-frère. Le regard qui se perd au sol tandis qu’il réfléchit.
Le coup porta. Parce que c'était... bas. Comment pouvait-il seulement dire cela ?! Après toutes ces sorties et ces courses sous les ponts et tous les tunnels que pouvaient comporter Paris, à chercher le mur vierge où afficher son art. Leur art. Tant d'heures volées où ils n'étaient que tous les deux, libres et fous d'ivresse, à juste être eux. Ils avaient eu quelque chose qui allait au-delà encore de la confiance, même s'il n'aurait pas su définir correctement ça. Mais ça avait été... Important. Essentiel même... Son oxygène, et peut-être assez pour croire qu'il pouvait retirer quelque chose de cette vie. Jusqu'à ce que Paco brise tout du jour au lendemain. Et là aujourd'hui, Paco foulait à nouveau ça -ses plus beaux souvenirs avec ceux d'Illyana- du pied. Comme si tout ça n'avait jamais compté que pour lui... Il s'était bien fait avoir ! Relevant un regard noir de rage contenue sur le miroir, il y croisa le sien alors qu'il crachait. "Il y a eu un temps où tu l'avais. Pas ma faute si t'as préféré ta petite pédale." Au moins ça, c'était dit !
Mais surtout, il ne comprenait pas à quoi Paco jouait. C'était évident que ça avait de l'importance... Il se foutait de lui ! Il se foutait vraiment de lui ! Parce qu'en plus c'était lui qui aurait dû lui poser la question ?! N'en pouvant plus de cette mauvaise foi, il tapa violemment du poing contre le miroir. Là où se reflétait l'image de Paco. "Te fous pas de moi ! T'es vraiment qu'un sale menteur ! Tu savais très bien ce qu'il en était." Et ce n'était vraiment pas le moment de le chercher alors qu'il était nauséeux. Et il ne savait plus si c'était dû à la chaleur et à l'alcool ou juste à l'idée que Paco était ici avec lui -parce qu'il refusait de s'arrêter sur son prénom- depuis belle lurette ! "A se demander d'ailleurs pourquoi t'es venu me trouver dans le tunnel... Tu cherchais quoi au juste ?" Se venger du "mal" qu'il avait fait à sa petite merveille en venant étaler leur réussite sous ses yeux ?! La belle affaire...
Et il ne devait pas se tromper tant que cela puisqu'il lui parla de... culpabilité ? "Et je devrais me sentir coupable de quoi exactement ?" Il lui envoya un regard sidéré alors qu'il cherchait réellement de quoi il devrait se sentir coupable... Il ne l'avait même jamais frappé ! "N'importe quoi ! Il a toujours eu une tête à claques de toute façon."Tête à claques... Ca avait soudainement rejailli d'un passé lointain qu'il aurait souhaité enterré à jamais. Parce qu'il savait ce que c'était que d'être une tête à claques, au sens propre du terme. Mais il savait aussi, et sans même avoir besoin de lever le regard vers Paco pour s'en assurer, qu'il le défendrait lui de l'ignoble agression dont il était l'objet. Pauvre petite chose fragile... Et il était censé avoir du respect pour ça ?! Plutôt crever !
Mais c'était surtout lui-même qu'il traitait d'imbécile. Qu'est-ce qu'il avait bien pu espérer attendre ? Et il n'était pas sûr d'avoir vraiment envie de répondre à cette question. Mais surtout, il savait qu'il n'avait plus rien à faire ici. Il quitta donc la pièce après lui avoir dit ce qu'il pensait, pour claquer la porte derrière lui juste pour le plaisir de l'entendre claquer. Et être aussitôt happé par la musique bien trop forte qui pulsait, la chaleur et la promiscuité des corps qui le rendaient juste malade. Ou alors c'était l'alcool ingurgité qui tanguait de façon dangereuse dans son estomac... C'est qu'il se serait presque cru sur le pont du bateau sous la houle, et sans avoir pris ses médicaments. La prochaine chose qu'il sut, c'est qu'il entrait à nouveau dans les toilettes pour aller vomir le contenu de son estomac, soulagé de pouvoir faire ressortir une grande partie de cet alcool de son système. Alors qu'il avait pourtant réussi à ne pas trop en ingurgiter ce soir. Ou du moins, moins que d'habitude... Il fallait croire que sa tolérance déjà pas bien grande, se réduisait comme peau de chagrin à chaque soirée. Et certainement d'autant plus facilement qu'il haïssait l'alcool.
Mais il avait maintenant un autre problème sur les bras. Tirant la chasse d'eau, il n'avait pas d'autres choix que de retourner au lavabo... Sous le regard scrutateur de Paco. Et comme bien souvent, l'attaque était la meilleure des défenses. "Et pas la peine de me faire savoir que je ne suis qu'une loque, je suis le premier à le savoir !" Une nouvelle fois, il le regardait par l'intermédiaire du miroir. L'affronter en face serait pour plus tard, lorsqu'il se sentirait au stade légèrement supérieur à celui d'une épave. Parce que pour le moment, c'était surtout la vasque qui le soutenait.
Paco I. Lombardi
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♔ Date d'arrivée : 23/08/2019 ♔ Messages : 3022 ♔ Couronnes norvégiennes : 114660 ♔ Crédits : Ferny ♔ Âge : 27 ans ♔ Statut civil : En couple ♔ Études ou métier : Propriétaire du Blood Night et glandeur la majorité du temps ♔ Pourquoi la Norvège ? : Ne pas laisser Bastien seul ♔ Animaux adoptés : Taiyo, un chien un peu fou et un lapin dragueur ♔ Votre espace :
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« Hm, ça n’a pas duré. » Il fit remarquer en secouant la tête, comme s’il était déçu. Non pas comme si. Il l’était. S’en prendre à Bastien comme s’il l’emprisonnait entre des chaines et l’empêchait de faire ce qu’il voulait. Pourquoi réagir ainsi ? Des années après. Une telle colère était lisible dans le ton de la voix utilisée. Etais-ce de la peur envers Bastien ? Alors qu’il était capable de partager son intérêt entre vous deux. Pédale. Il eut un sourire au coin. Désespérant. Puis effectua quelques pas, t’observant droit dans les yeux tandis que son visage se levait comme s’il était un coq dans une basse court. Le menton levé. Fier. Parce qu’il le savait. Ce qu’il allait t’annoncer n’allait pas te plaire. Lueur de dégoût. Le visage refrogné. Il s’y attendait. Et sans doute qu’il prenait déjà un petit malin plaisir à en être responsable. Il comptait bien te rester dans le crâne, quitte à ce que cela soit par haine. « Et si je te dis que j’en suis une aussi, qu’est-ce que tu vas faire timmy. » Il fit exprès d’utiliser un tel surnom, comme pour le narguer, lui faire perdre ses moyens. Si vil. Un moment qu’il n’avait pas eu à faire face à une telle situation, montrer ce côté sombre de sa propre personne. « Je sais pas… C’est toi qui ressent le besoin de savoir qu’il est là. » Il fit remarquer doucereux. Sadisme. Si calme alors que la conversation ne s’exigeait peut-être pas. « Se pourrait-il qu’il ne soit pas si insignifiant que tu souhaites le prétendre ? » Il demande en penchant la tête d’un côté comme le ferait un enfant innocent. Il jouait avec toi. Si bien. Diabolique.
Un de ses sourcils se leva dès l’instant où tu pénétras de nouveau l’intérieur des toilettes, grimaçant de dégoût face au spectacle qui lui était offert. Tu avais bu bien plus qu’il ne l’aurait cru. Était-ce cela qui était responsable des mots qui avaient franchit la barrière de tes lèvres ? Non. Bien sûr que non. Il le savait au plus profond de lui que c’était la réalité. Ce que tu pensais. Et désormais ce que tu pensais des gens comme lui, même s’il n’aimait pas l’idée d’entrer des foutus cases. Ne répond pas, se contentant de te regarder de toute sa hauteur, d’un air dégouté.
Combien de fois n'avait-il pas envié l'impassibilité du Viking. Un visage de marbre qui ne laissait jamais rien transparaitre, quoi qu'on pouvait lui dire. Et ce n'était pas faute d'avoir essayé ! A des années-lumière donc de ses propres expressions toujours parfaitement lisibles comme dans un livre grand ouvert... Dixit ce même Viking. Qui se foutait de lui en plus ! Et ce soir, il en était exactement au même point avec Paco. Et vraiment, il n'avait pas besoin de cela après la découverte qu'il avait faite en débarquant en pleine journée dans ce club. Chose dont il se serait d'ailleurs bien passée... Mais ça, il pouvait dire qu'il ne s'y était pas attendu ! Il y avait bien sûr l'emploi de ce surnom qui lui avait fait hausser un sourcil surpris, mais surtout il y avait eu cette affirmation. Pleine de morgue et de condescendance. Visiblement la "Pédale" ne passait pas, c'est qu'il ne fallait pas toucher à la petite merveille... "Pfff... Conneries ! Tu sais que t'es pas obligé d'aller jusque-là pour défendre son honneur ? T'es vraiment prêt à faire ou dire n'importe quoi pour lui, hein ?" Il y avait de la bravade dans son ton. Mais mauvaise foi ou pas, il ne voulait clairement pas envisager que cette possibilité puisse être vraie. Pas là, maintenant. Plus tard, peut-être. Encore que, il allait certainement évacuer ça d'un revers de main puisque c'était clairement pour défendre encore et toujours le même. Ca en devenait même lassant à force.
Donc si lui s'énervait -parce qu'il y avait de quoi s'énerver !- Paco restait lui étonnamment calme. Bien trop calme. A lui susurrer avec une satisfaction sans égale des vérités qu'il n'avait aucune envie d'entendre. "Ah mais moi, je m'en passerais bien ! Mais apparemment pas toi, puisqu'il est toujours là dix ans après et que tu en es encore à jouer au chevalier servant. J'espère au moins qu'il est bon au lit, parce que ça mérite au moins ça Monsieur l'homo !" Il avait bu, il en était même malade, il avait chaud et la tension présente dans cette pièce était juste étouffante. Et Paco insistait. Et de façon si doucereuse que ça en devenait écœurant... Sa mâchoire se crispa et il en serra les poings, cherchant à se faire violence pour ne pas frapper le visage qui se penchait vers lui d'une façon si grossièrement angélique. Foutaises ! Le coup parti avant même qu'il ne songe à le retenir... Il s'en voudrait certainement plus tard de ne pas avoir su garder ses nerfs mais là sur le moment, c'était juste jouissif. Et il se moquait bien de savoir s'il avait atteint sa cible ou pas, seul comptait le fait qu'il ait déchargé toute la rage qui l'habitait en cet instant.
Sauf que les mouvements brusques tout comme les sautes d'humeur n'étaient peut-être pas le plus conseillé dans son état. Et il n'eut besoin que de retrouver les pulsations de la musique bien trop forte du club pour que le trop plein demande à sortir. Ce qui lui aurait été que bénéfique si Paco n'avait pas été là à le juger. Parce que ouais, sa vie était merdique, ce n'était pas nouveau. Mais ce regard de dégoût que Paco portait sur lui, il aurait préféré ne pas le voir... Pourquoi il ne supportait pas mieux l'alcool ? Au moins, il ne se serait pas donné en spectacle comme la dernière épave qu'il était. C'est sûr que lui n'était pas la petite merveille ! Mais était-ce pour autant qu'il méritait un tel regard ?... Sans doute que oui si Paco le voyait ainsi. "Surtout ne me touche pas, dès fois que ça se transmettrait..." Et il n'hésita pas à lui renvoyer le même regard de dégoût. Après tout, ça pouvait fonctionner dans les deux sens même s'il doutait que Paco puisse jamais se mettre si mal. Tout lui réussissait à lui. Même si en vérité, il était plutôt content pour lui. C'était juste lui qui n'avait rien à faire dans le joli petit monde si propre de Paco.
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Se retient de rire, tant la situation est folle. Tu ne le croyais même pas. Était-ce aussi difficile à croire ? Tu ne t’en étais même pas rendu compte ? Que ce gamin qui te regardait le regard émerveillé désirait bien plus que ce que tu lui donnais ? le nombre de fois où il avait désiré laisser glisser ses doigts juste qu’aux tiens, les serrer, t’offrir ce doux sourire, comme pour te transmettre le courage, la force jusqu’à ce que vous vous enfuyez. Bien loin de ces violences, de ces familles destructrices. Il n’était auparavant qu’un gamin. Toi aussi. Des enfants, gosses qui n’avaient pas encore réellement conscience du monde extérieur. Les conséquences auxquelles tu avais dû faire face rapidement. Avec violence. Dommage. A ce moment-là, il n’avait pas l’aplomb qu’il possédait maintenant. Un aplomb qui lui avait permis d’avouer une telle vérité, face à l’être aimé d’autrefois. Alors qu’il sait parfaitement ce que tu en penses, le dégoût que cela te crée.
Il hausse les épaules. « J’en sais rien, jamais essayé. » Une vérité qui pouvait être surprenante pour les personnes qui le connaissait, ou pas. Il n’y avait qu’un type de personne en particulier qui éveillait l’intérêt du brun. Bastien ne faisait pas partie de cette catégorie. Savait parfaitement qu’il le briserait, bien plus fort que ses camarades de classe lors de leur enfance. « Je t’aurai bien encouragé à le draguer, mais on sait tous les deux que tu seras pas son genre. » Il lance dans un sourire narquois, étant bien évidemment ironique. Une folie. A une pensée. Rapide. Qu’avais-tu dis à Bastien ? Est-ce qu’il t’avait vu ? Des mots ont-ils été échangés ? Tant de questions sans réponse. Tu n’avais pas totalement tort. S’il ici, s’il l’avait suivi, c’était à cause de sa culpabilité, celle qui l’obligeait à l’aider à trouver le bonheur. Parfois, il y pensait. Lorsqu’il arriverait à pousser Orel dans les bras de Bastien - à prendre un billet d’avion pour quitter cette ville. Tâche désormais plus compliquée à cause de ses affaires en cours et la présence de son petit-ami. Etonnamment, il avait réussi à créer une vie ici.
Sans qu’il ne s’y attende, il reçoit un coup de poing en plein visage, faisant tourner son visage vers la gauche, ses yeux s'écarquillent. Un peu surpris avant qu’un sourire mauvais prenne place sur le coin de son visage, que ses épaules commencent à se secouer et qu’un rire malade se fasse entendre dans la pièce. « Oups… j’ai touché juste visiblement. » Excès de fureur, il posa ses mains sur le col de ton vêtement, le regard ancré dans le tien tout en te poussant avec force contre le lavabo, le regard hargneux. « C’est bien, tu te décides enfin à t’attaquer à quelqu’un de ta hauteur hein Timmy. » Serre un peu plus sa prise. Un regard qui semble devenir fou alors qu’il susurre les mots.
« Tu parles de ton homophobie ? Ça risque pas. » Oui, il se foutait de ta gueule avec un malin plaisir tout en croisant ses bras sur sa poitrine, gardant son masque hautain.
Ok, c'était lui qui avait initié la discussion sur la petite merveille -peut-être, il ne savait plus- mais est-ce qu'il fallait vraiment qu'ils dissertent sur lui pendant trois heures !? Et d'abord, pourquoi il s'accrochait à lui comme ça s'il ne couchait même pas avec !? Mais visiblement, on ne touchait pas à la petite merveille... "Ah oui ? Prêt à parier sur ça ? Parce que moi je paries que je pourrais le faire craquer..." Un mea culpa apparemment sincère -et tout tenait dans le "apparemment"- une écoute attentive, quelques fausses confidences glissées dans la conversation, et une soudaine découverte de la personne formidable qu'était la petite merveille, et le tour était joué. Avec bien sûr en prime le sourire enjôleur qu'il présentait actuellement à Paco. Comme un chat qui se délectait par avance de la souris qu'il allait croquer. Et que ne ferait-il pas pour toucher à l'intouchable petite merveille. Ou plutôt pour prouver à Paco qu'il pouvait y toucher quand il voulait et sans qu'il ne puisse rien y faire... Si jouissif.
Forcément, la suite ne pouvait être que très tendue. Le coup était donc parti avant qu'il ne puisse le retenir. Et sans même penser qu'il puisse y avoir des représailles, c'était Paco après tout. Sauf qu'il ne pouvait apparemment plus faire de Paco ce qu'il voulait. Et c'était... Intéressant ? Il y avait en tout cas quelque chose d'étrangement captivant à le voir perdre lui aussi son calme légendaire. Ca avait comme un goût de victoire alors qu'il se trouvait durement plaqué contre le lavabo tout en refusant de lâcher son regard ulcéré. C'était si vivifiant de le faire sortir de ses gonds comme ça. Parce qu'il n'avait certainement pas peur de lui, non. "Parce que tu te considères à ma hauteur ? Ne me fais pas rire... Avoir un club ne fait certainement pas de toi quelqu'un à ma hauteur !" Alors oui, Paco avait visiblement réussi dans la vie et oui, celui-ci devait certainement gagner en une soirée bien plus que lui en tout un mois de sorties en mer. Mais ça n'en faisait pourtant pas quelqu'un à sa hauteur. En tout cas pas à la façon dont le Paco plus jeune l'avait été. Qui tout comme lui, avait été épris de liberté et effréné de couleurs jetées sur tous les murs de la ville. Ne vivant que pour ces quelques heures de passion partagée où tout devenait possible comme un rêve qui leur filait à chaque fois entre les doigts. Un Paco bien jeune à l'époque -un gamin !- mais dont il s'était jamais senti aussi proche que lors de leurs virées graph où il n'y avait qu'eux deux et leurs cavalcades à travers les ruelles malfamées de Paris.
Ce même Paco qui en imposait aujourd'hui et se tenait droit et fier, à le toiser de haut. Alors qu'il refusait de baisser le regard face à lui. Hors de question ! Et il comptait bien lui renvoyer la monnaie de sa pièce avec tout le sarcasme qu'il pouvait y mettre. "Je parlais du dégoût que tu affichais en me regardant... Comme quoi malgré tous tes grands principes, on est pas si différents, toi et moi..." Foutu alcool. Et foutu Paco qui n'avait plus rien du gamin qu'il pouvait facilement écarter dans un coin de son esprit.
Paco I. Lombardi
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♔ Date d'arrivée : 23/08/2019 ♔ Messages : 3022 ♔ Couronnes norvégiennes : 114660 ♔ Crédits : Ferny ♔ Âge : 27 ans ♔ Statut civil : En couple ♔ Études ou métier : Propriétaire du Blood Night et glandeur la majorité du temps ♔ Pourquoi la Norvège ? : Ne pas laisser Bastien seul ♔ Animaux adoptés : Taiyo, un chien un peu fou et un lapin dragueur ♔ Votre espace :
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Il hausse les sourcils tout en ayant de nouveau le petit sourire. Surpris par de tel mot de ta part. c’était une blague n’est-ce pas ? Toi l’homophobe en chef te sentirait capable de séduire un autre homme en toute conscience ? « Quelle confiance en soi. » Il doutait pas une seconde de la réponse négative de Bastien. Gagner un pari aussi facilement pouvait être ennuyant, mais si un enjeu intéressant était mis en jeu, cela pourrait rendre la situation beaucoup plus amusante. « Si je gagne… tu feras tout ce que je veux pendant 24heures. » Il tente. Veut savoir si tu es prêt à prendre le risque.
La mâchoire dure, les dents serrés, il te fixait tel un dégénéré qui faisait face à sa plus grande colère. Et c’était sans doute le cas. Tu représentais tant ! Ses doigts avaient l’envie de serrer ce cou avec plus de force, d’avoir le contact peau contre peau, sentir le battement contre son épiderme et te voir, les iris allant en hauteur, à cause du manque d’oxygène. Avoir le pouvoir sur ta personne. Si bon. Enfin ! Reprendre le dessus. Ne plus être le gamin qui se contentait de te suivre et dans l’incapacité de te révéler les sentiments qui fleurissaient au sein de son cœur. Non. Désormais il était un adulte. Qui avait grandi. Qui pouvait te détester si fort, t’en vouloir, te faire payer ton ignorance, ton égarement, ta perdition. « Je te parle pas de ça. » Relâche la pression avec dédain tout en s’éloignant, t’observant du coin de l’œil.
« T’es en train de vomir tout tes tripes et tu voudrais un regard énamouré. » Il eut un nouveau sourire. « Mais je n’ai jamais prétendu que j’étais différent de toi Timmy. » Non. C’était un mensonge de prétendre qu’il n’avait pas grandi avec l’image de timmy en tête. Il voulait tellement être comme lui, avec de la prestance, capable d’avoir le pouvoir sur les autres sans devoir utiliser la violence, trouver les bons mots, pour réussir à faire mal. Attirer l’attention des autres, émerveillé. Oui. Ce Timothée de son adolescence. Il avait repris pas mal de ses aspects, désormais appartenant à part entière à sa personnalité. « Juste que moi je rejette pas ma haine sur les autres. »
S'il l'avait surpris -ce qui était toujours bon à prendre- on pouvait dire que Paco avait su lui rendre la pareille. Parier sur... la petite merveille ?! Qui l'aurait cru ? Quant à l'enjeu, il lui fit hausser un sourcil perplexe. Etre aux ordres de Paco pour 24 h... Il imaginait déjà toute la -fausse- gentillesse et la vraie hypocrisie qu'il allait devoir déployer pour être agréable avec la petite merveille... Et ça le soûlait d'avance. Mais bon, il y survivrait. D'autant qu'il avait tout de suite vu lui, tout ce qu'il pouvait y gagner si ce pari tombait "accidentellement" dans les oreilles du principal concerné. De quoi mettre un peu d'eau dans le gaz entre ces deux-là, non ? Et rien que pour cela, le jeu en valait la chandelle. La décision fut donc rapide à prendre. "Ok. Je te suis. Si tu gagnes, je serais à tes ordres pour 24 h." Certainement, les plus longues 24 h de sa vie. Mais il allait évidemment faire en sorte de gagner, et sur tous les plans !
La suite ? Il refusa de se laisser intimidé par un Paco devenu... dangereux ? C'était du moins ce qu'il sentait à travers cette main plantée sur son cou qui se contrôlait et qui aurait pu si facilement lui faire bien plus de mal. Sans ce contrôle, cette maîtrise et cet ascendant qu'il déployait sur lui. Il n'avait pas bronché, attendant que ça en finisse. Mais quand bien même qu'il l'aurait voulu qu'il n'aurait pas pu le faire, déjà bien trop accaparé à se battre avec lui-même pour ne pas flancher. Pour ne surtout pas flancher... Pour ne pas fermer les yeux et rendre les armes. Presque soulagé de le faire... Il ne pouvait pas donner un tel pouvoir à Paco. Et bon sang, quand et où celui-ci avait-il acquis ce côté si sombre et menaçant ? Ce n'était définitivement pas le Paco de son adolescence et l'image qu'il avait face à lui ne correspondait plus à rien de connu. Et lorsqu'il se trouva libéré, il lutta à nouveau pour ne pas laisser passer le plus petit signe de soulagement. Tout en priant pour que Paco n'ait pas senti sa confusion.
Pour être plus soulagé que jamais lorsqu'il put reprendre leurs interactions "normales". Paco lui envoyant des vérités désagréables à entendre et lui, répliquant les pires horreurs qu'il pouvait trouver sur l'instant. Un mode de fonctionnement qui lui convenait parfaitement ! Et peut-être se fit-il plus caustique encore alors qu'il répondait en ricanant. "Oh, pitié... Garde tes regards énamourés pour ta petite merveille. Moi, je m'en passerais bien, merci !" Et s'il jugea plus prudent de ne pas faire la moindre remarque quant à leur prétendue ressemblance -qu'il avait d'ailleurs lui-même évoquée, comme quoi il ferait mieux parfois de se taire- il n'en ricana que davantage à sa dernière remarque. "Et tu veux une image pour ça ?" Oui, il se fichait clairement de lui alors qu'il ne cachait pas son petit sourire narquois.
Paco I. Lombardi
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♔ Date d'arrivée : 23/08/2019 ♔ Messages : 3022 ♔ Couronnes norvégiennes : 114660 ♔ Crédits : Ferny ♔ Âge : 27 ans ♔ Statut civil : En couple ♔ Études ou métier : Propriétaire du Blood Night et glandeur la majorité du temps ♔ Pourquoi la Norvège ? : Ne pas laisser Bastien seul ♔ Animaux adoptés : Taiyo, un chien un peu fou et un lapin dragueur ♔ Votre espace :
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Cette fois, le sourire qui apparût sur son visage fût beaucoup plus agréable. Particulièrement satisfait par ton accord. A déjà hâte alors qu’il s’imagine plusieurs tâches à te faire réaliser. Il est surpris, pendant un instant, que tu ne relance pas le sujet en le mettant face à la contrepartie du pari. Mais garde le silence. Cela l’arrange, même s’il est certain qu’il va l’emporter. Ne pense aucunement aux pensées de Bastien, à son ressentit, au sentiment de trahison qui pourront tenir leur amitié. Non. Paco ne pense aucunement à cela, aveugler par une certitude. Celle d’obtenir la victoire sur ta personne. Te prouver à quel point il a raison.
L’observe avec hauteur, loin d’être satisfait. Au creux de son ventre il le ressent. Le manque de cette peur lisible dans le regard de sa victime. Tu n’es pas comme les autres. Définitivement non. Serre les dents, les muscles de sa mâchoire se contracte, faisant en sorte qu’il détourne ses iris, observant une nouvelle fois les lieux. S’échappe de ton possible jugement.
« Tu es très intéressé par ma relation avec lui. S’en est presque mignon. » Sans doute de la jalousie, une impression de trahison ? Parce qu’il ne voulait pas continuer, qu’il ne voulait pas garder le silence pendant que tu t’en prenais à ce gamin qui avait conscience de sa différence. Il ne pouvait plus se mentir à lui-même. Était-ce pour cela que tu ressentais autant de colère ? Il leva les yeux au ciel, sans chercher à répondre.
Au sourire de Paco, il sut qu'il venait de vendre son âme au diable. Pour 24 h... Il n'avait plus qu'à espérer qu'il y survive. Et ce n'était pas pour son intégrité physique qu'il avait des doutes. 24 h à devoir faire avec ce nouveau Paco, ce n'était peut-être pas la meilleure idée qu'il ait eue. Et pourtant l'occasion était trop belle pour -appelons un chat, un chat- foutre la merde entre Paco et la petite merveille pour qu'il crache dessus. Il n'y avait plus qu'à espérer pour que celui-ci se sente tellement trahi pour qu'il estime nécessaire de se venger. En se laissant séduire par lui ?... Mouais, il avait quand même quelques doutes là-dessus. En fait, entre avoir la petite merveille collée à lui et en baver pendant 24 h, il optait sans la moindre hésitation pour la seconde option !
Seul avantage de tout cela, à part que ça le distrayait de son organisme tentant de gérer ce qu'il restait du trop plein d'alcool, était qu'il avait toute l'attention de Paco braquée sur lui. Douce réminiscences d'un passé encore plus ou moins heureux sans même qu'il en ait conscience à cette époque... Et il s'en gavait, comme un camé qui retrouvait sa dose après un trop long sevrage. Dix ans, c'était clairement un très long sevrage. Et s'il y avait bien une chose particulièrement agaçante, c'était de le retrouver encore collé à la petite merveille dix ans après ! "Avoue que te retrouver toujours collé à lui dix ans après, c'est assez... malsain comme truc. Vous pouvez pas vivre l'un sans l'autre ?... C'est quoi le délire ?" Et c'était des vraies questions ! Parce qu'il ne pigeait pas. Même des frères ne vivaient pas collés l'un à l'autre comme cela. Jusqu'à travailler au même endroit ! C'était bizarre...
"Tiens, passe-moi ton téléphone..." Il avait tendu la main vers lui dans un geste très naturel qui les renvoyait dix ans en arrière. Même le ton sans animosité et -presque- cordial y était. Et il était d'ailleurs le premier surpris de se voir réagir de façon si naturelle au point qu'il en bloqua, se demandant ce qu'il faisait-là. Mais il ne retira pas pour autant sa main qui attendait toujours dans le vide, bien décidé à obtenir son téléphone... Tout juste ajouta-t-il autant pour se donner contenance que pour rassurer Paco. "Je vais pas fouiller dedans, ni quoi que ce soit. C'est juste pour les numéros..." Et voilà maintenant qu'il se justifiait ! Il méritait des baffes... Mais l'important était d'obtenir ce foutu téléphone, il verrait le reste après.
Paco I. Lombardi
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Il hausse un de ses sourcils de manière ironique. Les bras de nouveau croisés sur sa poitrine. « Cela fait partie des choses qu’on nomme l’amitié. Tu devrais t’en souvenir. » Il fait remarquer dans un nouveau sourire au coin. « Enfin, je suis plus vraiment sûr maintenant que tu considérais qui que ce soit comme ton ami. » Un énième coup donné avec un plaisir que l’on pouvait considérer comme étant malsain. Le gamin d’autrefois qui se venge sous la forme de cet adulte tourmenteur qu’il était devenu. Si longtemps qu’il ne s’était pas trouvé face à un adversaire qu’il considérait réellement. Dommage qu’il soit question d’une personne de son passé. Et tout cela pour Bastien. En partie. Etrange de devoir reprendre cette protection comme si elle ne s’était jamais arrêté. Des années qui s’écoulent, mais les esprits toujours semblable.
Une amitié. Si forte. Pas toujours égale. Lui si secret, n’aimant pas laisser voir ses fragilités. Naissance d’une amitié si complexe. Il n’en avait pas honte. Cela n’avait pas été simple, Bastien ne l’acceptait pas à ses côtés au début, malgré les événements, certain qu’il se foutait de lui, qu’il allait être à nouveau l’élément principal d’une blague de la bande d’amis. Pourtant les semaines s’étaient écoulés, l’évènement bouleversant ce fameux groupe d’ami, le leader envolé. Tourne le dos. Abandon. Sans doute qu’il s’était accroché un peu trop fort à lui. Face à tes refus. Qui ne cessaient d’être renouvelés. Amusant. Il était vrai qu’il ne pouvait supporter d’être constamment avec une personne, pour cela qu’il avait d’autres logements où il pouvait s’installer lorsqu’il désirait être seul. Plusieurs mois qu’il n’était pas revenu au penthouse, désormais installé dans son loft, dans un quartier un peu plus calme que celui-ci.
Se fige pendant un instant. Parce qu’il est peu certain que cela soit une bonne idée. Te tendre son téléphone portable dont le font d’écran représente son petit-ami endormi. Ton animosité vis-à-vis de Bastien. Non. Clairement pas une bonne idée. Et il n’avait pas envie de jeter quelqu’un d’autre en pâture. Il serra donc les dents, réfléchissant le plus vite possible, si bien que cela pouvait paraître long. Lui, te fixant de ses iris désormais un peu plus dur et sa main dans la poche de son pantalon, les doigts autour de son cellulaire. « Je suis une personne de confiance maintenant ? » Fit-il mine en penchant la tête d’un air moqueur. Détourné l’attention. Le plus possible.
Parce que c'était de sa faute maintenant ? Il en leva un sourcil perplexe avant de recadrer les choses. C'est qu'il avait la répartie facile, et d'autant plus lorsqu'on lui tendait le bâton pour se faire battre. "Le genre d'amitié où tu m'as lâché du jour au lendemain pour en préférer un autre ? Je crois que j'ai déjà testé, merci bien... Et visiblement, on n'est pas tous logé à la même enseigne." Dix ans et un changement de pays, ce n'était pas rien ! C'était même à se demander ce qu'il foutait là à tenter de... Il ne savait même pas quoi exactement d'ailleurs ! Renouer un amitié qui n'avait plus lieu d'être depuis plus d'une décennie ? C'était du n'importe quoi. Mais il devait bien avouer que revoir Paco ici l'avait sans doute plus ébranlé qu'il n'aurait voulu se l'avouer...
Pour un résultat des plus pitoyables. Paco refusait jusqu'à lui donner son téléphone alors qu'il lui assurait pourtant qu'il n'y toucherait pas... Il laissa retomber son bras en ne cachant pas son soupir dégoûté alors qu'il rétorquait aussitôt. "Il ne s'agissait pas de te donner mon numéro !" Il n'aurait plus manqué que cela ! Et le moindre qu'on pouvait dire, c'est qu'il ne s'était pas trompé. La confiance ne régnait pas en maître ici. Pourtant, si on pouvait lui reprocher énormément de choses, il n'était pas lui un menteur. Et il pouvait même dire que sa trop grade franchise lui avait souvent apporté bien des problèmes... "Je voulais juste récupérer ton numéro et celui de la petite merveille... Comment tu veux que je le séduise si je n'ai même pas les moyens de le contacter ?" Il en roula des yeux tant c'était évident.
Mais très vite un sourire plein de défi prit place sur ses lèvres alors qu'il l'épinglait du regard, signe que les provocations allaient forcément suivre. "Mais t'as peut-être peur que je réussisse mon coup finalement... D'ailleurs, il faudrait définir ce que tu entends par "séduire". Je dois aller jusqu'où ?" Bonne question. Très bonne question... Parce que l'embrasser n'était pas tout à fait pareil que coucher avec. Même si les deux restaient... répugnant ! Il fallait vraiment avoir envie de mettre la zizanie entre ces deux-là...
Paco I. Lombardi
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♔ Date d'arrivée : 23/08/2019 ♔ Messages : 3022 ♔ Couronnes norvégiennes : 114660 ♔ Crédits : Ferny ♔ Âge : 27 ans ♔ Statut civil : En couple ♔ Études ou métier : Propriétaire du Blood Night et glandeur la majorité du temps ♔ Pourquoi la Norvège ? : Ne pas laisser Bastien seul ♔ Animaux adoptés : Taiyo, un chien un peu fou et un lapin dragueur ♔ Votre espace :
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« Oh pitié. » Il rejette la tête en arrière tout en levant les yeux au ciel, restant ainsi un bon moment tant il est ennuyé par ce fait. Vexant ? Pas vraiment. Il estime avoir été un meilleur ami que ceux avec qui vous étiez dans le passé et il compte bien te le faire comprendre. Quitte à ce que cela soit douloureux. « C’est pas parce que j’étais ton ami que je devais être d’accord avec toi sur tout ce que tu faisais et là, ça commençait à aller beaucoup trop loin. » Il commença dans un ton dur. « Tu voulais quoi ? Qu’il finisse par se suicider ? Parce que c’est exactement ce qui aurait pu arriver Tim ! » Un peu de mauvaise foi, n’était pas la raison principale pour laquelle il avait commencé à prendre la défense de Bastien. Bien plus égoïste. Pour lui-même. Plus parce qu’il se rendait compte de ses propres sentiments, de ces regards qu’il posait sur ce leader charismatique qu’il idolâtrait presque. Non. Pas presque. Pour preuve, il aurait été capable de n’importe quoi, rien que le fait qu’il le suivait à l’extérieur en pleine nuit, qu’il osait sortir de chez lui, de cette maison alors qu’il savait que son père pouvait s’en rendre compte et le punir. Il le faisait, le cœur battant, heureux. Mais ça il ne pouvait pas le dire. Cela serait complètement inconscient en vue de ton ressentiment envers ceux ayant une attirance pour les personnes du même sexe. « Tu sais pas comment ça se passait chez lui, peut-être qu’il prenait cher et toi, même à l’école tu voulais faire de sa vie un enfer. » Il cracha cela, tout en te regardant de bas en haut. « Putain ressaisie toi ! Ca fait 10 ans et tu ne reconnais toujours pas. » A l’envie de te secouer d’avant en arrière, comme pour te réveiller, te faire prendre conscience des conséquences d’un harcèlement sur une personne.
« Et tu parles d’amitié… En attendant même après ça, est-ce quelqu’un d’autre du groupe à tenter de venir te voir en taule ? » Cruel. Il prenait un malin plaisir à prononcer ces paroles. « Allez dit moi combien de fois ils ont essayé ? » Il posa la question dans un sourire hautain, tout en repensant à lui-même, chevauchant son vélo pour rejoindre le bâtiment enfermant les jeunes, de lui complètement trempé, la pluie l’ayant pris par surprise alors que le gardien lui annonçait ton refus de l’accueillir. Un nombre incalculable d’essai, si bien qu’il se demandait même si le service pénitencier te faisait réellement savoir qu’il était là. « Si moi j’étais pas ton ami alors que je voulais être présent quand tu étais au plus bas, qu’est-ce qu’eux ils étaient. »
Il haussa l’un des sourcils. Ah oui ? « Mais voyons. » Il leva la main pour te tapoter l’épaule comme il aurait pu le faire avec un gosse. « Je ne suis pas là pour te faciliter la tâche Timmy. » Hors de question de te laisser savoir l’existence de Sven, très mauvaise idée. « De toute façon, si tu arrives ne serait-ce qu’à lui tenir la main, ça sera déjà un miracle. » Il ajoute telle une évidence. « Ne t’inquiète pas, je saurais si tu y arrives. Comme tu l’as si bien fais remarquer, je lui colle au cul. » Se moque de ces mots. L’idée qu’il y ait un baiser le dérangeait profondément. Alors un moment charnel ? Peut-être était-ce une façade de ta part. Que tu ressentais depuis le début quelque chose pour Bastien et que tu ne l’acceptais pas ? Il avait déjà fait face à des homophobes refoulés, à des homophobes tout court, pas toujours facile de le distinguer. « Ou à moins que tout cela ne soit qu’une excuse et que c’est vraiment ce que tu veux. » Il fit mine. « Cela expliquerait cette profonde aversion envers Bastien. »
Le regard rivé sur ce cou qui lui était exposé, il regardait la pomme d'Adam s'élever et s'abaisser, incapable de s'en décrocher. Ce n'était plus le même Paco, bien plus adulte avec une corpulence correspondant à ce qu'il était devenu contrairement à lui qui était resté au stade d'adolescent mal fini, et il allait devoir s'y faire. Et c'était sans doute ce qui le perturbait tant. Que celui qu'il avait toujours considéré comme un gamin se retrouvait aujourd'hui si changé... Mais il dut revenir bien vite à ce qui se disait vu les accusations dont il faisait l'objet. Parce que... Le suicide ? Rien que ça !? "Il n'était pas tout seul, tu étais là. Toujours à lui assurer ton soutien sans faille et tu parvenais même à lui arracher des sourires. Quoi qu'il pouvait vivre, aussi dur que ça pouvait être, il pouvait compter sur toi. Et il suffit d'une personne pour que tu t'y accroches." Et ça, il savait de quoi il parlait. C'était Illyana qui l'avait fait tenir, lui. Et Paco, en son temps. "Il ne se serait pas suicidé." Et pour preuve, il ne l'avait pas fait. Est-ce qu'il aurait agi de la même façon si Paco n'avait pas été là ? En toute honnêteté, sans doute oui. Il portait trop sa différence sur lui pour ne pas en faire une victime idéale. "Et puis, il n'avait qu'à se défendre au lieu d'accepter son sort sans broncher. C'est qu'il le voulait bien." Et là aussi, il savait de quoi il parlait parce que lui aussi avait accepté pendant des années son sort sans broncher. Pour sa petite sœur... Et lorsqu'on acceptait les choses, il ne fallait pas ensuite venir se plaindre !
"Et pour information, j'ai reconnu que je lui avais fait mener une vie d'enfer et je me suis même excusé." Souriant moqueusement, il rajouta plein de morgue. "J'ai droit à une image ?" De la pure provocation... Mais largement méritée au vu de toutes les inepties qu'il venait d'entendre. Comme si la petite merveille était la seule à en avoir bavé chez lui ! Et tout le monde n'en faisait pas un tel drame, heureusement.
Mais tout cela s'évapora instantanément alors qu'ils abordaient les visites en centre de détention. Visites systématiquement refusées, et il en avait refusé beaucoup. Et toujours de la même personne. "Personne n'est jamais venu. Et ils ont eu raison. Ce n'est pas un lieu pour des gamins." Pour les autres comme pour lui sauf que lui n'avait pas vraiment eu le choix. "Il valait mieux pour moi n'avoir aucune visite plutôt que de montrer à tout le bloc que je n'avais que des gamins comme relations extérieures..." Surtout au parloir, seule courte fenêtre sur le monde extérieur où se mêlait pêle-mêle les mères usées par trop de visites chronométrées, les femmes trop maquillées voulant prouver leur fausse fidélité, et les "frères" "cousins" et autres "oncles" venus faire leur rapport ou chercher leurs prochaines directives... Alors qu'il n'avait même pas le minimum syndical en la personne d'une mère désabusée faisant deux fois par mois le trajet en bus jusqu'à la prison. "T'es vraiment trop con quand tu t'y mets, tu sais ça ?" Ce n'était même pas un vrai reproche alors qu'une ombre de sourire se dessinait furtivement.
Sourire très furtif puisqu'il se retrouva devant son refus à simplement lui passer son téléphone. Et s'il soupira, il en vint très vite à réellement réfléchir sur l'attraction de Paco sur sa petite merveille. Que lui trouvait-il vraiment ? Et qu'est-ce que celui-ci avait que lui n'avait pas ? Parce que même s'il n'aimait pas l'admettre, Paco l'avait choisi sur lui, et ça faisait dix ans que ça durait. C'est qu'il devait forcément y avoir quelque chose. Et plus que de chercher à lui tenir la main, il devait découvrir ce que c'était... Il en haussa donc les épaules avec indifférence alors qu'il balayait ses allégations d'un revers de main d'un simple "Non. Les pleureuses et les victimes, c'est ton truc, pas le mien." Avant de dévoiler, plus déterminé que jamais. "Mais je vais m'intéresser à lui, et découvrir ce que tu lui trouves..." Et qui sait ? Peut-être que tout cela l'amènerait à davantage que simplement lui tenir la main ?
Paco I. Lombardi
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Il t’observa, son air hautain toujours plaqué sur le visage tandis qu’il écoutait tes paroles. Pas vraiment les images dont il se souvenait. Non. Lui, c’était plus les yeux rougies du gamin plus jeune qu’eux, de ses bras frêles tout le long de son corps, de son regard presque vide. De cette habitude qu’il avait à mangé en dehors du self, ne désirant pas être la risée de son groupe. Des souvenirs bien différents. Qui était responsable de sa présence dans cette ville, dans ce pays. Au côté du bouclé, tel un ange gardien qui gardait un œil sur l’être autrefois brisé. Image bien ironique si on s’arrêtait sur les autres actes dont il était responsable, ne manquant pas de manipuler Bastien pour obtenir ce qu’il désirait lorsqu’il estimait que c’était nécessaire. Un jour le poison. Le lendemain l’antidote. « Il n'est pas comme nous. » Il fit remarquer dans un ton neutre. Une réalité. Les mauvaises graines tenaient plus longtemps, s’accrochant à leur rage pour revenir, contrairement à la lumière qui pouvait perdre de son éclat. « Tu n’en sais rien. » Plusieurs fois vu en détresse. Suite à sa rupture particulièrement brutale avec Orel, se souvenait encore des larmes qui coulaient sur les joues du bouclé, se souvenait de ses propres regards dirigés vers les deux hommes, remarquant les iris brillants, les touchers qui se voulaient innocent, les sourires charmeurs. Facile de reconnaître quand son ami d’enfance est intéressé par une autre personne. Paco avait été témoin de cet accident qui allait arrivé. Témoin de l’ignorance d’Abby, témoin de la douleur qui n’avait pas tardé à remplir les cœurs des deux hommes. Et lui, au milieu, connaissant la vérité, prétendant ne pas y être impliqué. « T’es complètement malade. » Il dit en secouant la tête, souriant comme s’il se sentait désolé.
« Toi et moi on sait très bien que tu ne l’as pas fait pour rien. » Le tim qu’il connaissait désirerait quelque chose en échange. Voulait certainement amadouer avant de réaliser son prochain coup. Lequel ? Que voulais-tu obtenir ?
Il plissa les yeux, peu surpris que tu fasses comme si cela ne t’avais aucunement touché. « C’est sûr que toi t’étais un grand adulte. » Il fait remarquer dans un ton ironique en levant les yeux au ciel. Triste. Alors c’était pour cela ? Jouer au dur devant les autres ? Peut-être aurait il faire de même… Non ! Incapable. Pas pour Tim. Pas alors que son cœur battait la chamade en le voyant, en attendant d’apercevoir sa silhouette au détour d’un couloir. Et il eut un sourire au coin, douloureux. Parce que la réalité était en train de le gifler. Ouais. Le foutu gamin qu’il avait été aurait fait n’importe quoi. Pensait que c’est en grandissant qu’il avait développé des excès, pourtant elles avaient toujours été là. En dormance. Sans qu’il en ait conscience. Horrible. Bastien l’avait peut-être sauvé et non l’inverse. De cette déchéance qui l’aurait accueilli. Sans jamais être heureux. Parce que tu aurais été incapable de lui retourner ces sentiments. Une décennie pour se rendre compte d’une telle chose. Stupide. « On me le dit souvent. » Hausse les épaules d’un air nonchalant.
De nouveau. Le sourire qui prit place sur le coin de son visage. Amusé. Si tu savais. Effectua quelques pas puis leva sa main pour tapoter ta joue. « Tu me feras signe quand tu arrêteras de te mentir à toi-même, ton obsession pour lui est très charmante. » Le regard pourtant froid. Peu pas faire totalement semblant. Le monstre en dormance qui ouvre un œil. Pari manqué. Ce n’était pas possible. Hors de question que cela ait lieu. Quitte à ce qu’il agisse en te mettant les bâtons dans les roues, cela serait avec plaisir.
La discussion ne tournait qu'autour de cela, la petite merveille ! A croire qu'il n'y avait que lui dans la vie de Paco. C'était tellement... désespérant. Et presque risible de le voir ainsi s'accrocher à un type qui n'avait franchement rien d'exceptionnel, bien au contraire même ! Et s'il en leva les yeux au ciel en l'entendant clamer qu'il n'était pas comme eux -apparemment, on ne mélangeait pas les torchons et les serviettes- il ricana bien vite à la suite.
De là à le traiter de malade... Il en haussa les épaules, se moquant totalement de ce jugement digne d'un petit bourgeois de province n'ayant connu que sa confortable petite vie. Bizarrement, répondre à la proposition du Viking en pensant pouvoir se créer une nouvelle vie ici, n'avait fait que le ramener à son passé. Et certains disaient que les coïncidences n'existaient pas... Un passé toujours présent entre Paco et lui qui ne le connaissait que trop bien. Il en sourit, évitant de répondre quoi que ce soit à son affirmation. Parce que s'il ne demandait pas de contrepartie aux choses, comme avec ce pari, c'était bien parce qu'il avait déjà prévu de prendre lui-même ce qui l'intéressait. Et on n'était jamais mieux servi que par soi-même.
Mais que pouvait-il dire pour son incarcération ? Bien sûr qu'il n'avait été lui aussi qu'un gamin ! "En effet, j'étais pas plus adulte que vous..." Il pouvait bien reconnaitre ça. Mais plus qu'un gamin, il avait été avant tout une proie. Et ce n'était pas un simple harcèlement destiné à lui pourrir la vie. Là, il avait joué sa vie plus d'une fois. Son bloc n'était pas réputé pour être le plus cool de tous. "Mais mes codétenus n'étaient pas de simples chauffards ou des dealers à la petite semaine. J'ai été condamné pour assassinat alors on m'a collé avec les assassins, meurtriers et autres joyeusetés du même genre. On s'y fait et on trouve des stratégies, mais on ne reste pas gamin bien longtemps." Il avait senti le danger dès qu'il y avait mis les pieds, et il n'avait fallu qu'une discussion avec le Viking pour composer avec les règles tacites mises en place par les détenus. Il s'était juste assuré sa survie.
C'était en tout cas bizarre de parler de ça ici, dans ces toilettes, mais au moins ils parlaient d'autre chose que de la petite merveille ! Sauf qu'évidemment, ça ne dura pas et bien vite, ils en revinrent au sujet de prédilection de Paco. "Pas tant que la tienne... Parce que je suis sûr que dans dix ans, il sera encore là." Et clairement, malgré ses paroles détachées, Paco n'aimait guère l'idée qu'il puisse se rapprocher de sa petite merveille. Ecartant d'un revers de main celle qui venait tapoter son visage, il persista et signa. "On verra si ce sera aussi charmant lorsque j'arriverai à mes fins." Pour lui susurrer. "Et n'oublie pas que c'est ton pari. Moi, je ne fais que le relever." Et s'il ne dit pas les mots, son sourire moqueur et surtout le regard plein de défi qu'il fichait dans le sien signifiait clairement Tu n'as qu'à t'en prendre qu'à toi-même... Et il allait se faire un plaisir de le gagner ce pari !
Paco I. Lombardi
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♔ Date d'arrivée : 23/08/2019 ♔ Messages : 3022 ♔ Couronnes norvégiennes : 114660 ♔ Crédits : Ferny ♔ Âge : 27 ans ♔ Statut civil : En couple ♔ Études ou métier : Propriétaire du Blood Night et glandeur la majorité du temps ♔ Pourquoi la Norvège ? : Ne pas laisser Bastien seul ♔ Animaux adoptés : Taiyo, un chien un peu fou et un lapin dragueur ♔ Votre espace :
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Un sourire qui s’affaisse, suivit des traits du visage qui se durcissent. Le regard désormais sombre. Plein de haine. La situation dégénèrent tellement vite qu’il aurait été difficile pour un témoin d’attraper au vol l’animal hargneux qui était désormais contre toi, le regard fou, le poing levé, prêt à l’enfoncer dans ce visage proche de lui, le tien. Pour te faire mal. Si fort. Il ne le retient pas. Ce premier coup qui part si vite, si fort alors qu’il t’attrape, par le col, pour en coller un nouveau. Rageur. « T’es un grand malade ! » Il hurle, bien loin celui qui restait si calme quelques minutes plus tôt, qui acceptait les mots durs en restant de marbre. Déchaîné était le mot alors qu’il se trouvait désormais à califourchon sur toi, son visage si proche du tien, regardant cette couleur pourpre qui coulait de ta bouche comme une merveille qu’il n’avait jamais eu le loisir d’observer. Les doigts glissant désormais jusqu’au cou qu’il enserra. Oui, il avait raison. Raison de protéger Sven de tes excès, de ta folie. « Je me demande… S’il l’avait fait… et qu’il laissait un mot… » Il leva un peu la tête, son emprise restant sur ce cou. Une proie si bonne. Aucune envie de la lâcher. « Avec ton identité… combien de fois cette fois est-ce que tu aurais pris ? » Il penche la tête, la rebaisse. Pour te regarder, le coin de ses lèvres tiré en un sourire malsain. « Sans doute que tu n’en serais jamais sortie… ouais, tu serais encore derrière les barreaux. »
La porte des toilettes s’ouvrit, sous la présence d’un homme, paniqué en entendant les différents sons, se précipitant en direction de Paco pour l’attraper et l’éloigner de ton corps. « Hein Timmy… dit moi est-ce que toi tu l’aurais supporté d’être derrière les barreaux toute ta foutu vie ! Après tout, elle est déjà foutu non, quelle différence ça aurait fait ? » Il était plein de haine, laissant les mots franchir la barrière de ses lèvres alors qu’une seconde personne entrait, aidant le premier. Empêchant Paco de te retomber dessus, avec cette haine qui ne cessait de faire briller ses iris. « C’est visiblement l’endroit où tu aurais dû être, le juge a été prévenant finalement. » Il avait aucune peine, prêt à enchainer les coups verbaux, sans te laisser le temps de respirer, que tu t’écroules, que tu demandes que tout cela cesse. « Tu peux essayer autant que tu veux mec, moi je sais que ça cache autre chose. » Il lance dans un sourire mesquin, particulièrement satisfait de savoir que tu n’arriverais pas au bout de ce pari. Puis il effectua un geste brusque. « Lâchez moi. » Tournant sa tête en direction des deux témoins, n’appréciant pas qu’on l’ait arrêté dans sa folie.
C'était si facile... Presque trop simple même ! Et il n'avait surtout pas fallu grand-chose pour faire sortir Paco du calme à toute épreuve qu'il affichait deux secondes auparavant. Parce qu'il n'avait rien vu venir, tout avait été bien trop rapide. La seconde d'avant, tout était calme, tranquille, alors qu'il ricanait des soi-disant "tendances" suicidaires de la petite merveille. Qui par ailleurs était toujours bel et bien vivant plus de dix ans après. Et la seconde d'après, une douleur fulgurante ravageait son visage alors qu'un goût métallique emplissait sa bouche. Signe que sa lèvre était fendue et que ça saignait... Mais le second coup arriva bien trop vite pour qu'il analyse davantage la situation et il ne pouvait même pas dire qu'il encaissait. Parce qu'il n'était préparé à rien et il ne pouvait que subir alors que la douleur se propageait sur sa face.
La suite fut instinctive. Les poings qui se serrent et qui renvoient les coups alors qu'il tentait de se dégager de sous cette masse qui l'immobilisait au sol. Alors qu'il réalisait lentement. Paco. Paco comme il ne l'avait jamais vu, était sur lui et le dominait tout en prenant apparemment un réel -et malsain- plaisir à le faire... S'en prendre à la petite merveille amenait donc à ça ? C'était comme une douche froide et c'était bien plus violent encore que les coups. Mais surtout, il était lent. Beaucoup trop lent. Où était donc passé sa vivacité alors que les mains de Paco enserraient déjà son cou ? Il tenta aussitôt de se libérer de ses mains, frappant là où il pouvait frapper, réalisant là encore que c'était la première fois qu'il le touchait depuis plus de dix ans. Et même avant, les contacts avaient toujours été rares. Une tape virile sur l'épaule lorsqu'il était particulièrement satisfait de quelque chose ou lui qui s'appuyait avec son coude sur l'épaule de Paco en de rares occasions. Rien de bien mirobolant donc. Ou du moins, rien qui ne puisse avoir la plus petite approche "bizarre" comme la petite merveille pouvait en avoir avec Paco. Sauf qu'en dix ans, Paco avait développé une force que lui-même n'avait pas. Avec une obsession pour la petite merveille qui ne s'était visiblement pas arrangée...
Mais surtout, les mains se resserraient lentement mais sûrement autour de son cou. Est-ce que Paco s'en rendait seulement compte ? L'air devenait difficile à inspirer à mesure que la pression augmentait sur sa trachée. Donnant des coups sur ses avant-bras, cherchant à se dégager par tous les moyens, il tentait de l'insulter alors que seuls des borborygmes sortaient. Et il eut cet éclat de cheveux mi-longs, si blond qu'il auraient presque pu paraitre blancs, et cette masse de muscles à la force brute. Il se retrouva soudainement libéré alors que Paco se trouvait collé au mur et qu'Aaron le regardait les yeux ronds sous les propos vociférant de celui-ci. Ouais désolé gars, il avait bel et bien fait de la taule... Se redressant difficilement tout en toussant, il désigna le Viking alors qu'il lui expliquait d'une voix devenue rauque. "J'étais son codétenu de cellule..." Et ça faisait un mal de chien. Le moindre passage d'air lui donnait l'impression d'arracher sa muqueuse mais il refusa d'en tenir compte alors qu'il recadrait tout de suite les choses avec le Viking d'une façon peu amène. "Je t'ai rien demandé, je te dois rien. Et trouve-toi une femme !" Hors de question de lui donner la moindre occasion de reposer les mains sur lui ! Et ça commençait par ne lui donner aucune directive quant à ce qu'il convenait de faire de Paco. Qu'il en fasse ce qu'il voulait, ça ne le concernait en rien. Tout juste précisa-t-il. "C'est le boss de la boite." Et sans même jeter le moindre regard vers lui.
C'est qu'il ne s'agissait plus de Paco ou de la petite merveille là mais de sa place au sein de l'équipage, et il n'était pas question de laisser quoi que ce soit la remettre en cause. A commencer par le Viking alors qu'il pouvait sentir le regard quelque peu incertain d'Aaron naviguer de l'un à l'autre. "Toujours le haut du panier, hein Timmy..." "Me fait pas rire, depuis quand t'es le haut du panier de quoi que ce soit, toi ?" "Euh... Les gars ? Faudrait peut-être y aller ? Pour rappel, on sort en mer dans quelques heures..." Suivant Aaron qui ouvrait déjà la porte pour sortir des toilettes, il eut le temps de voir le Viking assener avec violence un coup de poing en plein estomac de Paco alors qu'il lui crachait. "Pose à nouveau les mains sur lui et t'es un homme mort !" Pour claquer la porte derrière lui et suivre Aaron vers la sortie de l'établissement, ne doutant pas que le Viking les rejoindrait rapidement.
Paco I. Lombardi
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♔ Date d'arrivée : 23/08/2019 ♔ Messages : 3022 ♔ Couronnes norvégiennes : 114660 ♔ Crédits : Ferny ♔ Âge : 27 ans ♔ Statut civil : En couple ♔ Études ou métier : Propriétaire du Blood Night et glandeur la majorité du temps ♔ Pourquoi la Norvège ? : Ne pas laisser Bastien seul ♔ Animaux adoptés : Taiyo, un chien un peu fou et un lapin dragueur ♔ Votre espace :
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Ressent aucune peine face à son acte. Bien au contraire. Un plaisir tordu d’en être le responsable. Marque qu’il te laisse. Préférence pour les morsures. Dommage ne peut être réalisé. C’est à quoi il pense alors qu’il te fixe, le souffle court, la colère, les deux molosses autour de lui, l’empêchant de faire quoi que ce soit, comme s’il était un monstre qui allait te détruire. Non. Bien sûr que non. Il se serait arrêté. N’est-ce pas ? N’est plus sûr. La colère aveugle. Il le sait trop bien. En arriver à là. Était-ce prévisible ? Comment pouvait-on penser que le gamin, complètement fan pouvait s’en prendre à sa célébrité ? Plus un enfant. Les points nocifs de leur relation passé était-elles responsables ? Les non-dits ? L’éducation. Seul. Abandonné à eux même. La violence désormais leur meilleur arme pour s’exprimer. Sans culpabilité. Un partout. Un de ses sourcils qui se haussent en tournant la tête en direction du dit codétenu. Un grand gaillard loin d’être très commode. N’a aucune peine à y croire, incarne très bien l’image d’un homme sortant de derrière les barreaux. Ces moments étaient sans aucun doute responsable des traits marqués sur le visage. Et ses sourcils ne tardèrent pas à se froncer lorsqu’il entendit les mots. Peu surpris. Tu n’appréciais pas l’idée de devoir à quelqu’un quoi que ce soit. Compréhensible. Mais la seconde partie de ta phrase, qu’était-ce ? Cet homme ne cessait pas de te protégé ? Et il eut l’envie de rire. Si on se référait à ton point de vue, tu étais désormais le Bastien. Pourtant, il ne dit point mot, se contenta de te lancer un regard moqueur qui en disait long sur son point de vue.
N'apprécie pas l’idée d’être juste en présence d’une seule personne qu’il ne connait pas du tout et qui est aussi austère envers lui. Pourtant, avec fierté, il ne manque pas de tirer sur sa veste et de faire comme si des poussières s’y trouvaient. Son air hautain peint sur le visage suivit de son regard plein d’arrogance désormais sur le colosse face à lui. Mais cela ne dura pas longtemps, recevant un violent coup dans le ventre. Coup dont il ne s’était pas attendu et qu’il se retrouva sur les genoux, une main à plat sur le sol et l’autre sur son ventre, comme pour se rattraper à quelque chose. Le souffle coupé face à la violence du coup. Les yeux écarquillés, il prit du temps à réellement croire ce qui venait de lui arriver, tandis que des mots furent prononcé à son encontre.
Une toux. Suivie d’une seconde avant qu’il ne sourit. Rit. Comme s’il avait perdu l’esprit. Encore pire qu’il ne l’aurait cru. Tu lui avais échappé, désormais entre les griffes d’un homme particulièrement imposant, bien plus fort que lui. Une sacré blague. Il savait parfaitement qu’il ne pouvait pas faire long feu face à un tel masse de muscle et pourtant avec toute son insolence, il leva la tête et continua à rire, un rire brisé par la douleur. « Alors tue moi maintenant. » Il demande, son sourire peint sur le visage avant d’effectuer un geste du menton en direction de la caméra de surveillance qui se trouvait dans le coin de la pièce. « Mais fait gaffe, ça serait con de te faire filmer et de retourner derrière les barreaux parce que tu veux garder pour toi une personne. »
Le Viking avait toujours été un problème malgré qu'il ait été parfois une solution, et cela se vérifiait une nouvelle fois. Parce que certes, il l'avait dégagé des mains de Paco mais il lui avait surtout rien demandé ! D'autant que cette fois-ci il y avait Aaron qui découvrait qu'il n'y avait non pas un mais deux repris de justice dans l'équipage, et la dernière chose dont il avait envie c'était bien d'être associé au Viking. Et comme celui-ci le disait si bien, il valait mieux s'adresser au bon Dieu qu'à ses Saints et sur le bateau, c'était Aaron le bon Dieu. Même si c'était son frère qui l'avait embauché. Et il tenait à son emploi. Parce que... Il s'y faisait à la Norvège. Et pas parce que Paco s'y trouvait !
Paco qui l'avait d'ailleurs étranglé pour la petite merveille... Il n'arrivait juste pas à intégrer l'idée alors que la seule chose qui s'était imprimée dans son esprit était le poids de son corps et ses mains posées sur lui. Et qu'il ne comprenait toujours pas pourquoi il avait été si lent à réagir. Par contre, le Viking ne suivait pas. Oh... Et il n'était visiblement pas le seul à s'en être rendu compte. "Qu'est-ce qu'il fait encore ?" Il en haussa les épaules dans un geste de totale indifférence tout en rappelant tout de même. "Je lui ai pourtant dit que c'était le boss de la boite..." Il n'en fallut pas plus pour qu'Aaron se détourne pour rouvrir la porte sous son discret sourire. Apparemment, il était dit qu'il ne parviendrait pas à quitter les toilettes du Blood Night ce soir.
C'est que dans les toilettes, c'était une toute autre histoire qui se jouait. Paco était à terre, chose normale face au Viking furax, mais avec un sourire presque dément aux lèvres. Et tout de suite, c'était un peu moins normal. Et d'autant plus avec le Viking qui l'empoignait par le col et qu'il éructait. "Eh bien, on va aller les récupérer ces bandes, pour prouver la tentative de meurtre par strangulation. De quoi t'assurer quelques années à l'ombre, et avec un peu de chance t'auras même le droit toi aussi à un petit minet dans ta cellule. Tu verras les nuits sont très longues en taule et ça peut hurler tant qu'il veut, les portes se rouvrent pas avant le matin..." Ne se préoccupant pas du regard d'Aaron posé sur lui, pas plus que du sourire mauvais que le Viking dédiait à Paco, il leva les yeux au plafond à la recherche des caméras. Il était vraiment con parfois, il n'y avait même pas pensé...
Ce faisant, son regard tomba sur le miroir au-dessus des lavabos et il grimaça à la vue des marques sur son cou. Marques dédiées à la petite merveilles... Il s'en serait bien passé ! Jusqu'à ce qu'il croise le regard apparemment concerné d'Aaron à travers celui-ci alors qu'il lui demandait. "Tu veux porter plainte ?" Pour aussitôt rétorquer. "Aller voir les flics, tu plaisantes ! Plutôt crever." Et là, ce n'était plus le miroir et à travers celui-ci Aaron qu'il regardait mais le Viking.
Paco I. Lombardi
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La situation était folle et était juste en train de dégénérer. Qu’importe les responsables, il était complètement déchainé, désirant s’en prendre à tous ceux qui osaient s’attaquer à lui. Pire qu’un gosse ! Même face à un tel danger. Si évident. Le colosse face à lui pouvait le détruire physiquement, si la colère s’éprenait son être, il finirait certainement à l’hôpital, c’était une évidence. Mais il comptait bien lui laisser à lui aussi des souvenirs. Si bien qu’il serra les dents lorsque la pression sur son col devint plus forte et que son visage se trouvait si proche de cet homme inconnu. Ses mains serrant avec force à son tour le col, faisant abstraction le plus possible de la douleur qu’il ressentait face au coup reçu. « Parce que tu crois que je vais te les donner. » Il ajoute dans son fameux sourire plein d’arrogance, quitte à se prendre un second coup. Rien à foutre ! il n’allait pas se laisser faire. « Je vois que tu t’y connais… c’est comme ça que tu les obtiens ? » Il ajoute, bêtement, ne faisant aucunement le lien avec Timothée, complément aveuglé par sa rage, par sa jalousie. Impression d’avoir été remplacé. A ses yeux une telle chose n’aurait jamais pu se réaliser. Pas le Tim qu’il avait connu. « C’est sûr que c’est pas ta gueule qui pouvait t’aider dans ces cas-là. » Et il continuait sans cesser ses provocations, toujours plus loin et avec un plaisir malsain parce que putain, lire la surprise sur le visage de son adversaire était sacrément jouissive.
De nouvelles personnes pénétrèrent dans les toilettes, rendant la situation différente, remarquant du coin de l’œil un de ses employés qui semblait ne pas savoir comment réagir. « Alors soit tu me lâche et tu quittes les lieux, soit on appelle les flics et je porte plainte pour violence en réunion. » Son ton était redevenu neutre, comme si le visage qu’il avait démontré plus tôt n’était qu’une hallucination. Reprenant le contrôle, il se dégagea de l’emprise puis tira sur sa chemise comme pour la remettre à l’endroit, de nouveau le rôle de l’homme d’affaire. Tout était arrivé si vite, il eut un nouveau coup d’œil en direction de ta personne, ne pipant sur ton choix de ne pas aller voir les forces de l’ordre. Cela l’arrangeait bien. Se retient de sourire en voyant les marques de ses doigts bien visibles. Sa marque.
Dieu ! Qu'il ne regrettait pas d'avoir manipulé Aaron pour qu'il fasse demi-tour. Le spectacle d'un Paco hors de lui valait bien ce petit rappel sur les ennuis qu'il pourrait leur apporter en cas de soucis. Il était... impressionnant. Parce que le Viking frappait à chaque nouvelle provocation et rien n'arrêtait Paco, du moins tant qu'il ne serait apparemment pas inconscient sur le sol. Et c'était juste dommage qu'il soit prêt à l'étrangler pour la petite merveille.
Par contre, que Paco ne crois pas qu'il allait lui sauver les fesses à chaque fois. Parce que c'était surtout qu'il travaillait trop depuis son arrivée à discréditer le Viking pour lui permettre de redorer son blason auprès de l'équipage en le "sauvant" d'une tentative de meurtre. Rien de plus. Parce que le jour où il se ferait un plaisir d'aller voir les flics, ce serait pour refoutre le Viking en taule. Et sans lui cette fois-ci. Parce que pour info, il n'avait jamais hurlé. Il avait juste pris acte que c'était soit se faire violer tous les soirs, soit utiliser le Viking au mieux pour son avantage. Alors il avait surtout serré les dents, à se les faire exploser ! Et ceux qui avaient parié sur ses cris ou ses supplications avaient perdu un sacré paquet de cantines. Chose qui l'avait bien fait marrer parce que la bouffe était tellement dégueu que perdre la possibilité de manger des trucs achetés à l'extérieur était d'une débilité sans nom. Surtout pour lui qui n'avait pas vraiment les moyen de bénéficier de ce "service" offert par l'administration pénitentiaire.
Mais pour le moment, il s'agissait de calmer tout ça avant que les flics finissent par débouler. Et il n'y avait pas mieux qu'Aaron pour ça, habitué à gérer les tensions sur le bateau. "T'es un petit rigolo toi, à parler de violence quand on voit ce que t'as fait... Brekke, c'est bon, on arrête-là ! Et j'ai autre chose à faire qu'à rattraper tes conneries. Aaron avait posé sa main sur le poing serré qui s'apprêtait à nouveau à s'abattre sur Paco. "Et je ne te le redirais pas deux fois, mais je ne tolèrerai plus aucun incident sur le bateau. Et je me fiche de savoir les circonstances, j'ai eu un autre son de cloche quant à ce qui s'est réellement passé. Encore une connerie de ce genre et je te vire, c'est clair ?" Aaron était gentil mais même lui avait ses limites. Et ça, ça lui plaisait nettement moins. Parce qu'il n'était donc évidemment pas question de laisser le Viking dans la nature où celui-ci pourrait l'atteindre beaucoup plus facilement... Toute son attention concentrée sur celui-ci, il lui fit l'ombre d'un sourire vainqueur qui passait d'ailleurs davantage dans son regard qu'autre chose. Et le message fut parfaitement saisi lorsque le Viking dégagea sa main de celle d'Aaron. "C'est bon, j'ai compris ! Et c'était un accident !" "Et moi, je suis Blanche-Neige... Ah Martin ! Bekka m'a donné ça pour toi. Parait qu'ils sont plus forts. Et je te veux à l'heure sur le bateau... Allez, on y va. Toi et moi, on va discuter un peu, Brekke. Et Dégagez vous tous, il n'y a plus rien à voir !" Attrapant la boite de médicaments au vol, il sourit en voyant le nombre de plaquettes qu'elle contenait. "Remercie-la pour moi ! Et je serais à l'heure comme toujours."
Reportant son attention sur Paco, il ne retint pas un sourire quelque peu moqueur avant de tout bonnement éclater de rire. Ca avait vraiment été une soirée de folie. "Chapeau bas, c'est pas tout le monde qui résiste au Viking. Sinon... Jolies marques !" Parce que son visage n'avait pas été épargné. Et on pouvait dire qu'ils faisaient la paire ! Rangeant la boite de médicaments au fond de sa poche, il s'approcha de Paco pour lui tendre la main histoire de l'aider à se relever.
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